La CNAM innove dans le sens du service public

16-10-2014 07:00 -

Une action publique quelle qu’elle soit, n’a de chance de prospérer que si elle n’est sous-tendue par le devoir en vertu duquel un pacte de confiance entre elle et le public auquel elle propose des avantages.

La Caisse Nationale d’Assurance Maladie – CNAM- dans le cadre du renforcement de ces capacités pour un meilleur devenir des mauritaniens, vient de franchir un nouveau pallier avec la « Dématérialisation des Feuilles de Soins » où défis.

Ce projet novateur est un logiciel développé par un mauritanien, Sidi Ould Ahmed Vall et son équipe. Architecte SAP à l’université de Lausanne en Suisse, il vient par ce procédé d’offrir aux mauritaniens une véritable pépite d’or par sa trouvaille ; le corps médical en premier, se verra bientôt débarrassé des difficultés de « cohabitation » avec les dossiers des patients qui gonflent les armoires et tiroirs par la réduction considérable de ce trop plein.

Une action publique quelle qu’elle soit, n’a de chance de prospérer que si elle n’est sous-tendue par le devoir en vertu duquel un pacte de confiance entre elle et le public auquel elle propose des avantages. La Caisse Nationale d’Assurance Maladie –CNAM- dans le cadre du renforcement de ces capacités pour un meilleur devenir des mauritaniens, vient de franchir un nouveau pallier avec la « Dématérialisation des Feuilles de Soins » où défis.

Défis se définit comme son nom l’indique par une réduction de la masse de travail par rapport aux prescriptions des ordonnances et autres fiches de soins de l’univers médical. De part son fonctionnement, il englouti prés de 70% de toute prise en charge pléthorique relative à un malade comme les prescriptions d’ordonnance et autres feuilles de soins, le médecin aura simplement à surfer sur son ordinateur pour avoir tout le dossier clinique de son patient rien qu’avec un clic.

Un patient qui avec une carte biométrique, livre son tout au médecin qui après examen passe à la web application pour sélectionner tout ce qui est nécessaire à son patient. Cette « coordination » sur la toile se poursuit avec d’autres structures liées de prés où de loin avec le patient, à l’image des officines de pharmacies où laboratoires d’analyses, le médecin soignant ne délivre une ordonnance écrite que si ces dernières ne disposent pas de l’internet.

Si c’est le cas, elles disposeraient de code à barres qui relève par  scanner toutes informations visuelles sur le petit écran, « qui permettent la fourniture des produits où l’exécution des analyses » sans aucun soucis pour l’orthographe.

La CNAM nous propose sur le plan médical une véritable encyclopédie collaborative entièrement disponible, créée par des internautes, fils du pays pour mieux appuyer un système sanitaire avec les dernières normes. On ne le dira jamais assez, le net est devenu de nos jours incontournable, il s’impose désormais dans les usages en inventant de nouvelles formes d’élaboration et de diffusion des connaissances. Il permet de réunir virtuellement énergies et connaissances des quatre coins du globe nous autorisant à penser et agir ensemble.

Les avantages proposés par la CNAM sont nombreux, ils iront de « l’historique des antécédents des patients à la constitution de futures bases de données médicales en Mauritanie ».

Véritable vitrine, la dématérialisation des feuilles de soins permet au médecin traitant d’avoir à portée de main tout ce qui lui permet de faire un audit personnel de son diagnostic médical. Le patient tire aussi son épingle du jeu de par la rapidité et la fiabilité de son traitement.

Dans un pays comme la Mauritanie peu disposé pour les archives, le défi est certainement cette trouvaille, « plus de papiers à transporter d’un état à un autre avec des bénéfices énormes pour les médecins, les prestataires de services, le Ministère de la Santé ».

La conception de la Web Application dont les autorités ont déjà un avant goût, est partie pour répondre à bien des attentes et donne des raisons de s’enthousiasmer, déjà pour imprimer cet état d’esprit de cette œuvre de génie, 35 médecins et 15 pharmaciens sous la tutelle de l’ordre des médecins après les ateliers sur ce concept, tenu les 12 et 14 Aout derniers, sous la houlette d’un ancien de l’Organisation Mondiale de la Santé -OMS-, le docteur Hassen, vont en saisir l’opportunité et « rapporteront leurs impressions à l’équipe de suivi en vue d’améliorations », avant la fin de l’année.

ADN

Source : Rédaction Cridem