25-10-2014 07:45 -
L'Authentique - Le journaliste de Sahel Tv, Mamoudou Baidy Gayea rendu son tablier après avoir été empêché d’organiser une interview avec le président des forces de libération Africaines devenu Forces Progressistes du Changement (FPC),Samba Thiam.
Un acte qui a été précédé de plusieurs autres et qui prouve que malgré la vitrine qu’elles offrent, les TV privées nationales, battent de l’aile.
L’hémorragie continue dans les chaines de télévision privées. Si ce ne sont pas des compressions de personnel, ou des licenciements, ce sont des démissions. La dernière en date, est celle intervenue dans le courant de la semaine à Sahel TV où le président du conseil d’administration de ladite chaîne, Abdallahi Ould Mohamedou aurait conduit le journaliste, Mamadou Baïdy Gaye à la démission.
Notre confrère aurait déposé sa démission de suites de plusieurs entraves à l’expression libre qu’il aurait subies dont la dernière se rapporte au refus catégorique du président du conseil d’administration de lui permettre d’organiser une interview du président des Flams.
Auparavant, c’est la chaine Al Watania qui avait perdu de son personnel après deux opérations de compression qui ont conduit à la rue près d’une cinquantaine d’employés et les démissions de son DG Hannefi, et récemment de son animateur vedette, Mohamed El Hacen. Auparavant, la direction de la chaine avait institué de nouvelles grilles salariales à ses employés, « ceux qui n’étaient pas contents, pouvaient rendre leur démission », leur avait-elle dit.
Même son de cloche à DAVA TV qui a eu à employer un groupe de journaliste, le temps de la dernière présidentielle avant de mettre tout le monde à la porte. Depuis, la chaine fait dans l’animation avec des clips et des films.
Autre lieu autre compression : Al Mourabitounes TV a procédé récemment au renvoi de toute sa production francophone arguant qu’elle ne disposait plus de moyens de l’entretenir. Son second acte a consisté à revoir le salaire de certains de ses employés. La Chaine Chinguit n’échappe pas à la règle : le mois dernier, elle a procédé au réaménagement de ses structures limitant son personnel au « minimum vital ».
Manifestement, les médias audiovisuels se sont mal préparés avant de s’installer dans le paysage médiatique. Sans véritable fonds de roulement et sans matière à produire des recettes, pourront-ils continuer à survivre ?
Cheikh Oumar NDiaye
Un acte qui a été précédé de plusieurs autres et qui prouve que malgré la vitrine qu’elles offrent, les TV privées nationales, battent de l’aile.
L’hémorragie continue dans les chaines de télévision privées. Si ce ne sont pas des compressions de personnel, ou des licenciements, ce sont des démissions. La dernière en date, est celle intervenue dans le courant de la semaine à Sahel TV où le président du conseil d’administration de ladite chaîne, Abdallahi Ould Mohamedou aurait conduit le journaliste, Mamadou Baïdy Gaye à la démission.
Notre confrère aurait déposé sa démission de suites de plusieurs entraves à l’expression libre qu’il aurait subies dont la dernière se rapporte au refus catégorique du président du conseil d’administration de lui permettre d’organiser une interview du président des Flams.
Auparavant, c’est la chaine Al Watania qui avait perdu de son personnel après deux opérations de compression qui ont conduit à la rue près d’une cinquantaine d’employés et les démissions de son DG Hannefi, et récemment de son animateur vedette, Mohamed El Hacen. Auparavant, la direction de la chaine avait institué de nouvelles grilles salariales à ses employés, « ceux qui n’étaient pas contents, pouvaient rendre leur démission », leur avait-elle dit.
Même son de cloche à DAVA TV qui a eu à employer un groupe de journaliste, le temps de la dernière présidentielle avant de mettre tout le monde à la porte. Depuis, la chaine fait dans l’animation avec des clips et des films.
Autre lieu autre compression : Al Mourabitounes TV a procédé récemment au renvoi de toute sa production francophone arguant qu’elle ne disposait plus de moyens de l’entretenir. Son second acte a consisté à revoir le salaire de certains de ses employés. La Chaine Chinguit n’échappe pas à la règle : le mois dernier, elle a procédé au réaménagement de ses structures limitant son personnel au « minimum vital ».
Manifestement, les médias audiovisuels se sont mal préparés avant de s’installer dans le paysage médiatique. Sans véritable fonds de roulement et sans matière à produire des recettes, pourront-ils continuer à survivre ?
Cheikh Oumar NDiaye
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Source : L'Authentique (Mauritanie)
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