16-09-2014 07:00 -
C’est par ces mots simples que le Président de la Fédération Mauritanienne de Football, M. Ahmed Ould Yahya entouré de ses principaux collaborateurs, Moussa Ould Khairi, 1er vice-président, Massa Diarra, le secrétaire général, et Moustapha Sall, le nouveau sélectionneur national, a introduit devant la presse sportive nationale et internationale la journée Porte Ouvertes, organisée ce dimanche 14 septembre au siège de la FFRIM.
C’est dans la salle de l’amphithéâtre du nouveau siège financé par la FIFA que le président a fait un premier exposé Power Point sur le désormais ancien siège, le bloc technique, ainsi que les équipements acquis par la Fédération à moins de trois ans : le parc automobile, le matériel de travail, les équipements, etc. Tout en apportant des explications le président de la FFRIM s’est appuyé sur des images et des photos pour faire une présentation générale de la fédération.
Après cette entrée en matière, il a appelé les journalistes à une visite guidée dans le nouveau siège à deux étages qui se compose de : huit bureaux, un amphithéâtre d’une capacité de 84 places, deux salles de réunion, deux buvettes, une salle pour les archives et une salle d’attente. Le tout entièrement équipé et moderne.
Sans transition, le président de la FFRIM suivi des journalistes se sont rendus sur le terrain de l’Académie nationale de football pour assister à une séance d’entraînement des U 17. Par la suite, le groupe a visité l’Académie nationale de football qui compte huit chambres (capacité de 6 lits) entièrement équipé et disposant de toilettes individuelles. Une grande salle à manger, un réfectoire et une salle de détente.
Le directeur de l’Académie, Fuertes Sasiré Luis, un technicien espagnol de haut niveau, accompagné de son staff a fait un exposé sur les méthodes d’entrainement moderne de l’Académie. Devant l’assistance, il a présenté le matériel de pointe, acheté au prix fort par la FFRIM, que l’on trouve dans les plus grands clubs du monde et qui vise à mesurer les performances de chaque joueur et ses capacités à tous les niveaux. En véritable professionnel de la formation, il a expliqué le travail entrepris depuis sa prise en main de la Direction de l’Académie.
C’en était pas fini parce que les journalistes ont été reconduits dans l’amphithéâtre pour la conférence de presse que le président de la FFRIM a voulu directe : « Nous sommes ici pour répondre à l’ensemble des vos interrogations », a-t-il lancé.
Evidemment, le choix de Moustapha Sall comme sélectionneur national provisoire a pris une part importante dans la première vague des questions. Pourquoi avoir accepté de revenir ? Sur le choix le président de la FFRIM a tenu à préciser que son choix a été entériné par le bureau exécutif de la FFRIM suivant des critères objectifs prenant en compte son expérience et son projet sportif :
« Nous avons lancé un appel à candidature et Moustapha Sall était parmi les trois jeunes entraîneurs nationaux postulants. Nous avons étudié sérieusement les dossiers et notre choix s’est porté sur lui ». Dans ce cadre, le président de la FFRIM a révélé l’avoir proposé comme sélectionneur du temps de la Fédération dirigée par Moulay alors qu’il faisait office de responsable des équipes nationales : « Je connais bien ses qualités », a-t-il indiqué.
Pour sa part, Moustapha Sall, il a répondu qu’il a pensé avant tout à la Mauritanie avant de prendre une décision : « Pour moi l’important n’est pas d’être titulaire ou adjoint et je serai prêt à travailler avec un étranger parce qu’il s’agit de la Mauritanie avant tout ».
Concernant les questions liées à l’équipe nationale, Moustapha Sall a dit toute son ambition de mettre en place un groupe homogène à partir d’une majorité de joueurs évoluant à l’extérieur. Pour autant, il a fait savoir que la chance sera donnée à tous les joueurs mauritaniens capables d’apporter un plus à l’équipe nationale en faisant allusion à des questions de journalistes relatives à certains joueurs écartés par l’ancien sélectionneur national Patrice Neveu :
« Je n’ai pas d’à-priori parce que tous les joueurs sont sélectionnables et tout celui qui mérite sa place sera parmi le groupe ». Toutefois, Moustapha Sall met en garde tous ceux qui ne vont pas se conformer à la discipline du groupe : « Pour moi, il y a un esprit de groupe qu’il faut respecter ».
Abordant les points sensibles comme la marginalisation de la presse sportive dans les voyages de l’équipe nationale, etc, le Président de la FFRIM a expliqué qu’il ne s’agit pas d’une stigmatisation mais plutôt du bon sens : «Dans tous les pays du monde, la presse sportive désirant se déplacer avec son équipe nationale se prend en charge.
D’un autre côté ce sont les autorités du pays qui nous ont donné des consignes dans ce sens et c’était le cas pour le CHAN 2014 en Afrique », a-t-il expliqué. Toutefois, le Président de la FFRIM a dit toute la volonté de son institution à soutenir les journalistes désirant suivre l’équipe nationale. Dans ce cadre, il a expliqué le rôle très important qu’a joué la presse ces dernières années pour promouvoir le football : « Si aujourd’hui les maillots de l’équipe nationale se trouvent partout c’est un peu grâce à vous ».
Aux questions qui fâchent relatives à la marche de protestation et aux revendications des clubs de deuxième division, le président de la FFRIM a tenu à répondre en montrant des preuves sur les démarches qui ont été entreprises. Concernant les statuts, il est revenu sur la visite de l’équipe de la FIFA et les échanges avec le Ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports : "Ould Yahya n’a rien fait de sa tête et nous étions parmi les trois pays qui n’avaient pas encore appliqués les nouveaux statuts. Il fallait choisir entre prendre notre envol ou le statu quo".
Poursuivant, il a étalé et lu les lettres entre la FFRIM, le MCJS et la FIFA qui dénotent, selon lui, du cheminement normal. « Rien n’a été fait au hasard et nous avons convoqué tout le monde en Assemblée Générale et le vote était sans équivoque », a-t-il déclaré. « Revenir sur les statuts relève tout simplement du domaine de l’impossible », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne la subvention aux clubs de DI et DII, il a expliqué que ce n’est pas la fédération mais bien le ministère de la Culture, de la jeunesse et des sports qui l’a arrêtée : « Cette subvention a été décidé sous le règne de l’ancienne fédération mais c’est à notre arrivée qu’elle a été donnée.
Elle a transité tout juste 72 heures dans un compte que nous avons ouvert spécialement avant d’être donnée aux clubs. L’ancienne ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Mme Cissé Mint Cheikh Mint Boidé a décidé de l’arrêter suite à des problèmes qui ont surgit au sein de ses mêmes clubs. Certains ont même disparu à cause de la subvention », a-t-il souligné. Sur la même lancée, il a expliqué avoir fait une lettre pour demander à la ministre de maintenir cette subvention afin de continuer à soutenir les clubs.
Par rapport à d’autres questions se rapportant à la marginalisation de Thiartourou, les excuses de Ahmed Salem dit Talla, il a expliqué que pour le premier son absence des voyages de l’équipe nationale étaient dues à des souhaits de l’ancien staff technique qui ne désirait pas avoir du bruit autour de l’équipe : « Pour le Chan 2014 nous l’avons amené et il n’était pas dans le même hôtel que l’équipe ». Il a expliqué que Thiartourou était toujours le bienvenu à la Fédération parce qu’il constitue un symbole important.
Pour ce qui est du cas d’Ahmed Salem dit Talla, qui aurait présenté ses excuses pour la campagne menée contre la fédération sur sa gestion financière, le président de la FFRIM a accueilli cette nouvelle avec satisfaction et ouvert ses bras au technicien mauritanien : "J’en suis très heureux parce qu’il s’agit de quelqu’un qui reconnait qu’il était dans l’erreur". Poursuivant, il a souligné que ce n’est pas seulement l’IGE qui a contrôlé la FFRIM mais aussi un bureau d’expertise de la FIFA.
D’autres questions liées à la préparation de l’équipe nationale A, les perspectives d’avenir ont été abordées au cours de cette conférence de presse qui s’est poursuivie très tard dans la nuit mais qui a permis à la presse sportive d’être édifiée sur beaucoup de questions. A l’issue de la conférence, le président de la FFRIM a émis le souhait de voir la presse sportive participer activement au développement du football : « Nous sommes prêts à accepter les critiques objectives qui vont nous aider à avancer », a-t-il conclut.
Mohamed Feily dit Antar
Avec Cridem, comme si vous y étiez...














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Source :
Mohamed Feily Samba Vall
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