dimanche 14 septembre 2014

Aichetou Mint M'Hayham : La Mauritanie est un Etat de droit "sans entraves ni pressions"

12-09-2014 12:33 -

Aichetou Mint M'Hayham : La Mauritanie est un Etat de droit Rappelant les acquis réalisés par la Mauritanie en matière de libertés et de droits de l’Homme, la commissaire aux droits de l'Homme et à l'action humanitaire a annoncé mercredi 10 septembre à Genève que la Mauritanie se préparait à mettre en œuvre "l'ensemble des recommandations de la feuille de route [dans le cadre de la lutte contre l’esclavage et ses "séquelles", NDLR] adoptée par le gouvernement le 6 mars dernier".

"Un comité technique a été mis sur pied chargé d'élaborer un plan d'action national associant comme membre un représentant du bureau du Haut-commissariat aux droits de l'Homme à Nouakchott. Un calendrier sera également mis au point pour garantir l'exécution des différentes recommandations dans les délais fixés", a affirmé la commissaire aux droits de l'Homme et à l'action humanitaire.

Devant la 27ème session du Conseil des Droits de l'Homme, Mme Aichetou Mint M'Hayham a défendu le bilan du président Mohamed Ould Abdel Aziz en matière d’Etat de droit, ajoutant que la Mauritanie allait "honorer ses engagements en matière de Droits de l'Homme". 

"La Mauritanie est devenue un Etat de droit où tous exercent leurs droits et jouissent de leurs libertés de manière naturelle et sans entraves ni pressions. Il en est d'ailleurs de même des étrangers résidant dans le pays et des immigrés en situation régulière", a-t-elle poursuivi.

La commissaire aux droits de l'Homme et à l'action humanitaire s’est également exprimée en ce qui concerne le rapport de la Rapporteuse spéciale de l'ONU sur les formes modernes de l'esclavage suite à sa dernière visite en Mauritanie en février 2014.

"Lors de son séjour en Mauritanie, Madame Gulnara Shahinian a constaté les acquis réalisés par la Mauritanie dans le domaine des droits de l'Homme au cours de ces dernières années et le niveau de coopération entre notre pays et les institutions internationales spécialisées", a-t-elle rappelé lors de son discours.

En Mauritanie, l’esclavage est officiellement interdit depuis 1981. En 2012, une réforme de la Constitution considère cette pratique comme un crime.

Puis, fin décembre 2013, l’Etat a donc mis en place un tribunal spécial chargé de juger les crimes d’esclavage, qui relevaient jusqu’alors des tribunaux ordinaires. Malgré toute cette armada juridique dissuasive, les organisations anti-esclavagistes révèlent souvent des cas de pratiques d’esclavage.

Par Babacar Baye Ndiaye








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