05-01-2014 06:39 -

C’est vraisemblablement laMauritanie, le seul pays où le sommet et la base ne tournent pas dans le même sens de l’aiguille d’une montre, où contrairement à la sacro-sainte règle démocratique, les changements et les alternatives politiques ne créent jamais de puissants séismes en profondeur.
Le pays n'aura malheureusement pas droit à des réajustements urgents et bien réfléchis adaptés à la volonté populaire pour faire avancer sagement et prudemment la barque dans l'océan des incertitudes politiques.
Deux semaines après l’annonce par la Ceni des résultats des élections législatives et municipales; que les scrutins reportés ne pourront influer quelques soient les scores obtenus, le pays est en proie à un manque de visibilité politique agaçant, augurant un avenir sombre.
Alors que les échéances électorales devaient nécessairement inaugurer des nouvelles perspectives politiques pour le pays-, comme l’ont souvent martelé les autorités pour lesquelles elles constituent une sortie de crise-, ainsi que des défis futurs devant mettre en rude compétition les forces politiques ambitionnant de gouverner le pays pour les prochaines 5 années du mandat présidentiel, l’opinion assiste à un statu quo et à une inertie politique dus à la volonté implicite des dirigeants du pays de maintenir le cap ex ante.
De nature très prolixes sur les profils de futures personnalités premières ministrables ainsi que sur les prochains membres du gouvernement, les observateurs les plus avertis et les analystes sont complètement déroutés par les volte-faces du pouvoir en place, n’arrivant pas à cerner avec précision, les grandes tendances politiques de demain, telles qu’elles doivent incarner la volonté populaire exprimée à travers les urnes au cours des dernières élections législatives et municipales.
Du côté du pouvoir, c’est toujours le mystère total sur le futur chef du gouvernement , bien que l’actuel Premier ministre Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, que certains pronostics donnent sortant à la prochaine série gouvernementale, continue de jouir d’une grande confiance du Boss.
Du côté de la COD, même si l’appel à l’annulation des dernières élections est toujours en vigueur, des analystes créditent cette force politique d'un travail politique souterrain à court terme, destiné à prospecter d’autres voies de lutte politique plus efficaces que Rahil pour imposer les conditions de l’alternative tant souhaitée.
C’est dans cette optique, que des leaders de l’opposition radicale, désireux de capitaliser la déception de certaines formations de la majorité présidentielle et des partis participationnistes à la dernière échéance électorale, s’emploient activement pour créer une dynamique irréversible à la faveur de la prochaine présidentielle qui avance aux pas de galop.
C’est d’autant vrai que les élections décisives telles que les présidentielles se préparent bien avant, quelques mois auparavant, sur des programmes politiques macroéconomiques qui nécessitent de grandes mobilisations et de longues sensibilisations pour captiver le soutien des populations.
Des projets de société qui imposent par la force des choses aux uns et aux autres des différents antagonistes politiques mauritaniens, du pouvoir et de l’opposition de revoir entièrement leurs stratégies de guerre politique pour pouvoir associer le peuple à leurs messages.
En effet, les discours caducs d’hier, du Rahil, du printemps arabe, de la révolution, du coup d’Etat, du dialogue sélectif et de l'agenda électoral unilatéral sont à jamais révolus, imposant à un peuple de plus en plus conscient de ses droits démocratiques, la présentation de programmes d’intérêt général défendus par des personnalités intègres très attachées à leurs engagements.
Md O Md Lemine
Le pays n'aura malheureusement pas droit à des réajustements urgents et bien réfléchis adaptés à la volonté populaire pour faire avancer sagement et prudemment la barque dans l'océan des incertitudes politiques.
Deux semaines après l’annonce par la Ceni des résultats des élections législatives et municipales; que les scrutins reportés ne pourront influer quelques soient les scores obtenus, le pays est en proie à un manque de visibilité politique agaçant, augurant un avenir sombre.
Alors que les échéances électorales devaient nécessairement inaugurer des nouvelles perspectives politiques pour le pays-, comme l’ont souvent martelé les autorités pour lesquelles elles constituent une sortie de crise-, ainsi que des défis futurs devant mettre en rude compétition les forces politiques ambitionnant de gouverner le pays pour les prochaines 5 années du mandat présidentiel, l’opinion assiste à un statu quo et à une inertie politique dus à la volonté implicite des dirigeants du pays de maintenir le cap ex ante.
De nature très prolixes sur les profils de futures personnalités premières ministrables ainsi que sur les prochains membres du gouvernement, les observateurs les plus avertis et les analystes sont complètement déroutés par les volte-faces du pouvoir en place, n’arrivant pas à cerner avec précision, les grandes tendances politiques de demain, telles qu’elles doivent incarner la volonté populaire exprimée à travers les urnes au cours des dernières élections législatives et municipales.
Du côté du pouvoir, c’est toujours le mystère total sur le futur chef du gouvernement , bien que l’actuel Premier ministre Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, que certains pronostics donnent sortant à la prochaine série gouvernementale, continue de jouir d’une grande confiance du Boss.
Du côté de la COD, même si l’appel à l’annulation des dernières élections est toujours en vigueur, des analystes créditent cette force politique d'un travail politique souterrain à court terme, destiné à prospecter d’autres voies de lutte politique plus efficaces que Rahil pour imposer les conditions de l’alternative tant souhaitée.
C’est dans cette optique, que des leaders de l’opposition radicale, désireux de capitaliser la déception de certaines formations de la majorité présidentielle et des partis participationnistes à la dernière échéance électorale, s’emploient activement pour créer une dynamique irréversible à la faveur de la prochaine présidentielle qui avance aux pas de galop.
C’est d’autant vrai que les élections décisives telles que les présidentielles se préparent bien avant, quelques mois auparavant, sur des programmes politiques macroéconomiques qui nécessitent de grandes mobilisations et de longues sensibilisations pour captiver le soutien des populations.
Des projets de société qui imposent par la force des choses aux uns et aux autres des différents antagonistes politiques mauritaniens, du pouvoir et de l’opposition de revoir entièrement leurs stratégies de guerre politique pour pouvoir associer le peuple à leurs messages.
En effet, les discours caducs d’hier, du Rahil, du printemps arabe, de la révolution, du coup d’Etat, du dialogue sélectif et de l'agenda électoral unilatéral sont à jamais révolus, imposant à un peuple de plus en plus conscient de ses droits démocratiques, la présentation de programmes d’intérêt général défendus par des personnalités intègres très attachées à leurs engagements.
Md O Md Lemine
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Source : Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)
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