
Enfin, la CENI a publié officiellement, mardi, les résultats du premier tour des législatives et municipales du 23 novembre dernier. Elle a, par la même occasion, annoncé que le second tour, initialement prévu le 7 décembre, a été reporté au 21 décembre.
Au cours d’une conférence de presse tenue mardi, le président de la CENI. Un retraité à la tête d’une structure décriée par tous et composée de six autres retraités, tous apparemment dépassés par les événements, a présenté devant la presse les résultats du premier des élections, onze jours après l’organisation du scrutin. Un record de retard en Mauritanie.
Il a précisé qu’au cours du 1er tour des législatives, 64 partis et treize coalitions de partis ont présenté 438 listes pour les 148 membres de la chambre basse.
Pour ce qui est des municipales, le président de la CENI a expliqué que le scrutin s’est déroulé dans 218 circonscriptions municipales et a attiré la participation de 47 partis et trois coalitions de partis. Le nombre des listes candidates a atteint 1096 qui se disputent 3726 sièges de conseillers municipaux. Quant au taux de participation, il est, selon la CENI, de 75,53%.
Avant cela, la veille, la CENI avait publié les résultats des législatives qui attendaient par tout le monde. Particulièrement les résultats de la liste nationale et de celle réservée aux femmes.
A la lumière de ses résultats, L’Union pour la République (UPR), le parti-état, a remporté 52 députés dès ce premier. Il arrive bien sûr en tête des partis candidats, mais son résultat n’est pas particulièrement brillant pour une formation officielle qui dispose de l’Etat et même du bien des privés. Elle aurait en effet récolté deux milliards d’ouguiyas pour les besoins de la campagne auprès des hommes, ses adhérents ‘’officiels’’ même s’ils n’adhèrent pas à son programme. Ils savent tous que celui qui ne passa pas verser sa part dans la caisse du parti n’est pas à l’abri d’un redressement fiscal ou d’une poursuite en justice.
En deuxième position, se dresse, ravi, le parti Tawassoul avec 12 sièges au parlement. Ensuite arrive Al Wiam, le parti de Boidjel, qui, pour sa première participation dans un scrutin, décroche huit sièges. Après lui se situe le plus grand perdant de cette course : Messaoud Ould Boulkheïr, président de l’Alliance populaire progressiste, leader bien aimé, jadis, des Haratines et président de l’Assemblée nationale sortante qui décroche sept sièges, tous à la proportionnelle.
Après ces partis d’opposition arrivent Al Qarama et l’UDP de Mint Mouknassavec, chacun, six députés. Enfin, une pléthore de partis qui récoltent chacun un, deux ou trois sièges. Au cours du premier ont été élus 117 parlementaires. Au second, les formations politiques retenues se disputent 30 sièges au parlement.
L’UPR est présent dans toutes circonscriptions restantes. Il a besoin, au moins, de gagner 22 sièges pour être sûr d’avoir une majorité à lui à l’assemblée nationale. S’il échoue dans cet objectif, il sera obligé de recourir aux autres pour former une majorité parlementaire.
Au cours d’une conférence de presse tenue mardi, le président de la CENI. Un retraité à la tête d’une structure décriée par tous et composée de six autres retraités, tous apparemment dépassés par les événements, a présenté devant la presse les résultats du premier des élections, onze jours après l’organisation du scrutin. Un record de retard en Mauritanie.
Il a précisé qu’au cours du 1er tour des législatives, 64 partis et treize coalitions de partis ont présenté 438 listes pour les 148 membres de la chambre basse.
Pour ce qui est des municipales, le président de la CENI a expliqué que le scrutin s’est déroulé dans 218 circonscriptions municipales et a attiré la participation de 47 partis et trois coalitions de partis. Le nombre des listes candidates a atteint 1096 qui se disputent 3726 sièges de conseillers municipaux. Quant au taux de participation, il est, selon la CENI, de 75,53%.
Avant cela, la veille, la CENI avait publié les résultats des législatives qui attendaient par tout le monde. Particulièrement les résultats de la liste nationale et de celle réservée aux femmes.
A la lumière de ses résultats, L’Union pour la République (UPR), le parti-état, a remporté 52 députés dès ce premier. Il arrive bien sûr en tête des partis candidats, mais son résultat n’est pas particulièrement brillant pour une formation officielle qui dispose de l’Etat et même du bien des privés. Elle aurait en effet récolté deux milliards d’ouguiyas pour les besoins de la campagne auprès des hommes, ses adhérents ‘’officiels’’ même s’ils n’adhèrent pas à son programme. Ils savent tous que celui qui ne passa pas verser sa part dans la caisse du parti n’est pas à l’abri d’un redressement fiscal ou d’une poursuite en justice.
En deuxième position, se dresse, ravi, le parti Tawassoul avec 12 sièges au parlement. Ensuite arrive Al Wiam, le parti de Boidjel, qui, pour sa première participation dans un scrutin, décroche huit sièges. Après lui se situe le plus grand perdant de cette course : Messaoud Ould Boulkheïr, président de l’Alliance populaire progressiste, leader bien aimé, jadis, des Haratines et président de l’Assemblée nationale sortante qui décroche sept sièges, tous à la proportionnelle.
Après ces partis d’opposition arrivent Al Qarama et l’UDP de Mint Mouknassavec, chacun, six députés. Enfin, une pléthore de partis qui récoltent chacun un, deux ou trois sièges. Au cours du premier ont été élus 117 parlementaires. Au second, les formations politiques retenues se disputent 30 sièges au parlement.
L’UPR est présent dans toutes circonscriptions restantes. Il a besoin, au moins, de gagner 22 sièges pour être sûr d’avoir une majorité à lui à l’assemblée nationale. S’il échoue dans cet objectif, il sera obligé de recourir aux autres pour former une majorité parlementaire.
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Source : RMI Biladi (Mauritanie)
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