vendredi 23 août 2013

Trarza : 16 000 ha à moissonner à l’aide de 60 moissonneuses vétustes


Trarza : 16 000 ha à moissonner à l’aide de 60 moissonneuses vétustes
Le Trarza étant la région agropastorale du pays par excellence, de sérieux problèmes se posent au moment où les producteurs agricoles sont occupés aux travaux de la récolte de la campagne de contre saison de grandes superficies emblavées cette année. 

Pourtant lors de sa dernière visite, avant le début de la campagne agricole de contre saison, le Ministre du développement rural leur avait assuré que les pouvoirs publics ont déjà pris les dispositions nécessaires pour faire face à toutes les embuches éventuelles. 

C’est ainsi qu’au terme de cet engagement du chef de ce département que le DG de la direction de l’agriculture, M.Hasni Ould Bassid, le DG de la plaine deM’Pourié, M.Sid’El Kher Ould Taleb Kheyar, le Délégué du MDR du TrarzaSidi Ould Taleb se sont attelés de nouveau pour combler les vides, en œuvrant que les campagnes agricoles puissent contribuer à éveiller les mentalités des producteurs par des actions concrètes porteuses d’intérêt général. 

Ainsi, ces responsables par leurs expériences ont trouvé une formule qui a permis de relever les défis des embuches qui se dressent, en maintes endroits, sur le chemin du secteur agricole afin d’améliorer la production et d’apporter la contribution à l’autosuffisance.

Tout au long de la campagne, producteurs et responsables d’encadrement ont travaillé en concert pour atteindre l’objectif commun qui est un résultat probant.

C’est au moment de la période de la récolte que les problèmes ont surgi, car laSNAAT étant la seule société de la place où tout espoir ce fondait sur ses prestations n’avait pas la possibilité d’affronter une superficie aussi importante de cette campagne agricole de contre saison ; plus de 16 000 ha à moissonner à l’aide de 60 moissonneuses dont la quasi totalité est vétuste et le manque de pièces de rechange c’est là où le bois blesse. 

Ce travail ne peut nullement se faire sans dégâts et surtout s’effectuer dans une période pluvieuse. La chance a souri pour ceux qui ont pu moissonner avant le 17 Juillet et qui ont pu avoir un rendement de 6 à 9 tonnes,au delà de cette date où les premières pluies ont commencé à tomber, le rendement a diminué à tel point qu’il n’était plus commercialisé, au niveau des usines de décorticage ciblées par l’état, à la hauteur du prix homologué. 

C’est la désolation qui gagne ces producteurs qui subissent une campagne porteuse, vouée à l’échec, malgré leur volonté affichée.

Après cet échec cuisant, les producteurs n’ont plus le choix de faire leur sit-in devant les autorités compétentes pour demander le dédommagement. Une procédure est déjà engagée par la délégation du MDR à recenser les victimes, on ignore le sort qui leur sera réservé.

Aujourd’hui, plusieurs producteurs, en particuliers les paysans se demandent : Est-il possible de mener la campagne hivernale avec le chevauchement de calendrier cultural ? Quelle stratégie l’état va mettre s’il veut gagner son pari ?

Cette campagne a été fortement décriée par les producteurs qui avaient subi le sinistre, car ils avaient beaucoup fondé l’espoir sur cette campagne. Ce sinistre risque de diminuer la superficie de la campagne hivernale qui est en vue qui permettrait aux producteurs de faire deux campagnes annuellement pour augmenter la production.

Donc les pouvoirs publics doivent impérativement apporter un appui considérable en machinisme pour soulager et encourager les producteurs afin que l’état gagne son pari. 

HOBD
CP/Rosso.



Source : Baye Sy

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