ALAKHBAR (Néma)-Le président Mohamed Ould
Abdel Aziz a confirmé l’existence des enregistrements sonores qu’on lui a
attribuée et qui relatent une transaction financière douteuse. Il a
toutefois ajouté qu’il s’agit d’un montage, ont rapporté les envoyés
spéciaux de Alakhbar à Néma.
Ould Abdel Aziz s'exprimait lors de sa quatrième « Rencontre du peuple» Mardi à Néma (Est Mauritanie)
La presse mauritanienne a publié des enregistrements sonores dans lesquels on entend deux attribuées à Ould Abdel Aziz et à un ressortissant irakien, Alawi, établi au Ghana qui discutaient sur une transaction financière douteuse.
" Il faut ouvrir l’un des coffres et leur donner deux millions pour résoudre le problème…nous n’avons pas d’autres solutions ", disaient les deux voix.Ould Abdel Aziz s'exprimait lors de sa quatrième « Rencontre du peuple» Mardi à Néma (Est Mauritanie)
La presse mauritanienne a publié des enregistrements sonores dans lesquels on entend deux attribuées à Ould Abdel Aziz et à un ressortissant irakien, Alawi, établi au Ghana qui discutaient sur une transaction financière douteuse.
Ould Abdel Aziz a reconnu: "L'affaire remonte en 2006 je crois (…) c’est vrai, c’est une affaire qui a existé "
Il a cependant ajouté : " Mais c’était un simple montage et les gens qui l’ont mis sur internet qui l’ont diffusé l’ont fait pour nuire à ma personne et il n’en est strictement rien du tout ".
Et pour lui, " la personne qui a diffusé ça à dû payer 6 à 7 milles euros pour récupérer cet enregistrement qu’il a payé lui-même "
L’opposition mauritanienne a déjà mis en place une commission d’enquête sur l’affaire. En réponse Ould Abdel Aziz a déclaré : " J’ai entendu parler d’une commission d’enquête, J’attends toujours cette commission, en tout cas personne n’a empêché les parlementaires de créer une commission " Mais " Je suis très à l’aise sur ce dossier-là. Et ce n’est pas sur ce point qu’on pourrait m’attaquer".
Mais le président ne compte pas porter plaine contre les délinquants, selon ses termes, qui auraient monté ces documents . "On ne peut pas porter plainte contre des gens qui sont des délinquants et qui sont en contact avec un autre délinquant qui se connait d’ailleurs très bien".
En revanche, Ould Abdel Aziz ne compte pas les accusations de parrain du trafic de drogue formulées contre lui par le député français Noël Mamère. "A à plusieurs il (Noël Mamère) a pris contact avec mes avocats pour revenir sur ses propos. Il l’a fait plusieurs propositions que nous avons rejetées l’affaire est en instruction et le procès est en perspective".
"C’est vrai qu’il accusé le président de la Mauritanie- je ne sais pas s’il a cité mon nom- en disant que j’étais le parrain de la drogue. De toute façon, ça c’est un titre qui ne me colle pas du tout (…) se sont des dires qui n’ont aucun sans. Et puis, il ne connait ni la personne et je ne sais même pas s’il peut citer la Mauritanie aussi ".
Ould Abdel Aziz a affirmé d’ailleurs n’avoir connu Noël Mamère qu’à travers ses accusations, "d’après ses compatriotes, c’est quelqu’un de très particulier".
Le président mauritanien ne doute pas que le député français a été induis en erreur. "Par la suite, l’affaire a été amplifié par certains journaux et par des sites pour des raisons internes à la Mauritanie. Je ne vais pas rentrer dans ces détails-là".
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