
La CENI, issue du dialogue politique entre la la majorité présidentielle et une partie de l’opposition en Mauritanie, est sortie enfin de son mutisme pour essayer de rendre compte à l’opinion publique de ce qu’elle fait et entreprend six mois après sa constitution en Juin dernier.
Cette sortie au plan de la Communication est un fiasco total. Non seulement les informations distillées ne sont pas crédibles mais on serait même enclin à croire qu’au moins pour certaines d’entre elles, il s’agit de mensonges grossiers. Dans la déclaration lue (sans possibilité de poser des questions, sans doute parce qu’il ya des choses à cacher) la CENI se gargarise en faisant une sorte de bilan d’activités.
Or contrairement à ce qui est prétendue dans le document distribué, il n’ya pas eu d’organisation de sessions de formation pour le renforcement des capacités du personnel, pas plus qu’il n’y a eu élaboration d’un « plan d’action intégrant les activités envisagées à court et moyen terme ».
En tout état de cause il eut été plus juste que la CENI rende compte aux contribuables que nous sommes, sur l’usage qui a été fait des fonds publics mis à sa disposition. La CENI est elle au dessus des lois de la République ? Comment croire qu’elle ait procédé au recrutement d’une pléthore de fonctionnaires sans jamais faire un appel à candidature, sans jamais faire un concours. La seule base a été le clientélisme et le copinage voire plus grave encore, le tribalisme et le régionalisme.
Ce qu’on aimerait savoir, c’est quelle a été la procédure pour l’achat de dizaines de véhicules tous terrains chinois ? Quelle a été la procédure pour la location du siège et l’acquisition du matériel ? Qui a négocié et comment ? Un voile pudique recouvre l’affectation de son premier budget de plus 982 millions pour les 5 derniers mois de l’année 2012.
Selon les détails de l’exécution de ce budget, 762 millions UM ont été dépensés en charges de fonctionnement, 488 millions UM pour les salaires, 21 millions UM pour les cotisations sociales, 55 millions UM pour les fournitures et consommables, 179 millions pour les dépenses générales, 19 millions pour l’entretien de moyens de fonctionnement et 221 millions UM pour l’investissement.
Bien entendu ces dépenses ont été faites sans appel d’offres, ni mise en concurrences des fournisseurs ou experts pour le volet Etudes. Pour 2013, la Ceni aurait demandé un budget faramineux que rien, sauf peut-être le train de vie de ses fonctionnaires, mais surtout pas son utilité, ne saurait justifier.
BC
Cette sortie au plan de la Communication est un fiasco total. Non seulement les informations distillées ne sont pas crédibles mais on serait même enclin à croire qu’au moins pour certaines d’entre elles, il s’agit de mensonges grossiers. Dans la déclaration lue (sans possibilité de poser des questions, sans doute parce qu’il ya des choses à cacher) la CENI se gargarise en faisant une sorte de bilan d’activités.
Or contrairement à ce qui est prétendue dans le document distribué, il n’ya pas eu d’organisation de sessions de formation pour le renforcement des capacités du personnel, pas plus qu’il n’y a eu élaboration d’un « plan d’action intégrant les activités envisagées à court et moyen terme ».
En tout état de cause il eut été plus juste que la CENI rende compte aux contribuables que nous sommes, sur l’usage qui a été fait des fonds publics mis à sa disposition. La CENI est elle au dessus des lois de la République ? Comment croire qu’elle ait procédé au recrutement d’une pléthore de fonctionnaires sans jamais faire un appel à candidature, sans jamais faire un concours. La seule base a été le clientélisme et le copinage voire plus grave encore, le tribalisme et le régionalisme.
Ce qu’on aimerait savoir, c’est quelle a été la procédure pour l’achat de dizaines de véhicules tous terrains chinois ? Quelle a été la procédure pour la location du siège et l’acquisition du matériel ? Qui a négocié et comment ? Un voile pudique recouvre l’affectation de son premier budget de plus 982 millions pour les 5 derniers mois de l’année 2012.
Selon les détails de l’exécution de ce budget, 762 millions UM ont été dépensés en charges de fonctionnement, 488 millions UM pour les salaires, 21 millions UM pour les cotisations sociales, 55 millions UM pour les fournitures et consommables, 179 millions pour les dépenses générales, 19 millions pour l’entretien de moyens de fonctionnement et 221 millions UM pour l’investissement.
Bien entendu ces dépenses ont été faites sans appel d’offres, ni mise en concurrences des fournisseurs ou experts pour le volet Etudes. Pour 2013, la Ceni aurait demandé un budget faramineux que rien, sauf peut-être le train de vie de ses fonctionnaires, mais surtout pas son utilité, ne saurait justifier.
BC
Source : Le Quotidien de Nouakchott
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