La Mauritanie a connu ces derniers temps des crimes et des actes horribles sans précédent dans l’histoire du pays depuis son indépendance en 1960 jusqu’à une date récente. La situation est devenue alarmante sous l’ère du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz ayant poussé des jeunes mauritaniens à s’immoler devant les grilles du palais présidentiel dans un acte étranger à notre pays, sans que le responsable de ces drames ne soit identifié, ni le secret les mobiles du recours à ces viles horreurs.

La situation s’est dégradée aussi dans l’université de Nouakchott, dans les établissements pédagogiques, où l’avenir scolaire des enfants est mis en danger, au même moment où le pouvoir rend l’opposition totalement responsable de l’incitation des étudiants à la grève et de la politisation du campus universitaire, alors que cette dernière appelle à la punition des ceux qui se dissimilent derrière l’expulsion des étudiants, l’échec de leurs études, en particulier que tous les doigts indexent certains milieux dans le palais présidentiel.
Ce palais qui accuse la COD de toutes les fautes grandes et petites et l’indexe de politiser tous les domaines pour servir des intérêts politiques étroits.
Dans ce même cadre, des personnes sont tombées mortes pour la première fois après avoir exigé leurs droits à l’instar de Lamine Manga à Maghama, Mohamed Ould Mechdhouvi à Akjoujt, Ould Maali à Nouakchott au moment où l’Etat ignore ces événements douloureux, les auteurs échappent à la sanction, avec prépondérance de l’insurrection et de la surprise chez les victimes.
Le paradoxe c’est que ceux qui gouvernent ont critiqué l’incapacité de l’ex président Sidi Ould Cheikh Abdallahi de maîtriser la situation l’accusant de faiblesse quand un citoyen a été tué à Kankoussa au cours des manifestations populaires de son règne.
Aujourd’hui, sous l’ère du président Ould Abdel Aziz, ces crimes étrangers se sont accrus dans notre société pacifique au point qu’un père égorge ses enfants illustrant à plus d’un titre cette situation de désespoir et d’abattement dans laquelle se trouve les mauritaniens. C’est le cas également de cette fille qui a tué dans le Hodh Gharbi ses enfants parmi plusieurs autres qu’il est long d’énumérer ici et qui sont des actes ayant enregistré un record dans notre pays ces derniers temps.
Il est illogique de qualifier tout ce monde de fous ou d’accuser l’opposition toute seule d’inciter à type d’actes étrangers. Au contraire, il y a un secret qui a conduit à ce que nous voyons aujourd’hui dans la dégradation de nos valeurs et de notre situation sociale que nous sommes appelés à diagnostiquer pour lui trouver les solutions appropriées.
Certains trouvent que le sous-développement et l’analphabétisme ainsi que la pauvreté dont souffre la majorité des citoyens sont des raisons parmi d’autres qui poussent les citoyens à se suicider, à tuer leur progéniture, en particulier en cette période de sécheresse, de flambée des prix, de stagnation des salaires et de conditions de vie difficiles.
D’autres trouvent que le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz n’est pas au courant de tous ces événements, surtout de leurs causes et de leur gravité puisque certains tiennent à ce qu’il soit dépassé par les souffrances et les maux des citoyens, ferment le palais présidentiel sur lui, pour vivre entre leurs imaginations et leurs fausses illusions sans rencontrer quelqu’un pour lui faire bon conseil et lui dire la triste vérité.
Le plus étrange dans tout cela que ce sont ces situations de dépassement et d’absence qui avaient été à l’origine de la fin de nombreux chefs d’Etats qui l’avaient précédés, otages de leur entourage qui œuvre inlassablement à opérer une rupture entre eux et le peuple.
Toujours est-il qu’en général, la recrudescence des crimes horribles, la détérioration des conditions de vie dans le pays ont atteint des niveaux insupportables augurant des catastrophes véritables qui peuvent frapper le pays. Qui assume donc la responsabilité totale de cette situation ?
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