Le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, l’ancien président,Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, Ahmed Ould Daddah, chef de file de l’opposition,Saleh Ould Hanena, président actuel de laC.O.D et bien d’autres acteurs politiques et économiques se retrouvent depuis quelques jours à la Mecque, la maison sacrée d’Allah.
Si, ce rendez-vous est, tout naturellement fortuit, on ne saurait, toutefois s’empêcher de penser politique. La possibilité d’un éventuel pacte de paix, entre ces différents acteurs, retrouve son inspiration dans l’histoire ancienne de cette ville Sainte de l’Islam. La qibla. La direction vers laquelle s’orientent, au moins, cinq fois par jour, tous les musulmans pour accomplir les cinq prières obligatoires.
Ces hommes politiques sont là-bas, sans doute, pour effectuer une oumra, un pèlerinage mineur. En période de ramadan, une oumra est très bien côté, en matière de rétribution. Puisqu’elle vaut, comme l’apprend le hadith, un pèlerinage en compagnie avec le prophèteMohamed Paix et Salut sur Lui.
Aux les Lieux Saints, on pourrait s’acquitter convenablement des actes du pèlerinage, et s’adonner par la suite aux affaires bassement terrestres, commerces, affaires et autres. Cela arrive. Cela se fait.
Après une oumra on pourrait bien discuter politique. Pourquoi pas ? C’est bien possible. En tout cas, avant de se retrouver en face, à quelques mètres de la qibla, ces acteurs politiques donnaient, dans leur vie antérieure, en Mauritanie, en toute période, politique ou pas, leur visage à la qibla. Pour faire la prière, ils s’orientaient vers la Mecque, en direction de laKaaba, la qibla. Chaque jour. Peut-être même à la même heure.
En Mauritanie, la direction est unique. Le nord-est. C’est connu. A la Mecque, il y en a plusieurs. C’est selon où se situe, par rapport, à la kaaba. Là-bas, la qibla change, suivant l’angle, la face, à travers lequel ou laquelle on se pointe vers la Kaaba.
On imagine bien Mohamed Ould Abdel Aziz se plaçant à l’Est de la kaaba se prosterner, en direction de l’ouest, tandis que Ahmed Ould Daddah, au Nord de la kaaba, en génuflexion, priant en direct du sud.
Rakel, le retour
D’importantes quantités d’aliment de bétail, connu sous le vocable Rakel, ont été réacheminées vers Nouakchott. Le transport a été assuré par des camions militaires et remis dans les entrepôts du CSA. On parle de la possibilité de réacheminer ces quantités vers d’autres contrées, au Trarza et Nouadhibou.
Les régions de l’Est et du centre et celles du fleuve, en dehors du Trarza, ont connu, cette année d’importantes quantités de pluie. C’est un peu la fin, en partie, du programme EMEL 2012. Au moins celle qui concerne l’aliment de bétail. D’autres composantes restent, peut-être, en vigueur.
On ne sait pas si réellement ces quantités de Rakel seront réacheminées vers les zones indiquées. Ou, peut-être, seraient-elles revendues, à un prix raisonnables aux commerçants ?
Ould Mini : A la Mecque … avec le président
Abderrehmane Ould Mini, cet ancien officier de l’armée membre du groupe des cavaliers du Changement, reconvertis comme tous ses amis en homme politique à la faveur des législative de 2006, est député à l’assemblée nationale. Il préside le groupe parlementaire de son parti d’adoption : le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD).
Depuis quelques jours, en cette période de fin de Ramadan, il fait la une de toutes les discussions en l’absence de sujets politiques prenants. Il a accompagné le président enArabie Saoudite à la terre sainte pour, officiellement, accomplir une Oumra du Ramadan. Une occasion à ne pas rater pour un bon musulman, n’est-ce pas ?
Envisagé sous cet angle, l’affaire ne semble pas susciter d’intérêt. Surtout que son parti, leRFD, parait bien comprendre ses raisons et continue de le défendre. Pour une certaine opinion, le voyage de Ould Mini avec le président ne peut point être réduit à une simple Oumra, lui qui, souligne-t-on, réclame le départ du président et qui a déjà accompli plusieurs Oumra à la Mecque.
Pourquoi ne pas la faire sur ses propres frais et éviter d’accepter les faveurs d’un président dont sa famille politique réclame son départ du pouvoir ? Une question à laquelle on veut pas répondre dans son camp. Il reste maintenant à savoir si ce voyage aura des répercussions sur le positionnement politique de l’intéressé. C’est à ce moment là qu’on pourra l’attaquer pour avoir changé de veste… Et encore !
Nouveau recensement-Ould Yengé: Des citoyens privés de leurs extraits !!!
Dans le cadre du nouveau recensement engagé par l’Etat par l’intermédiaire de l’ANRPTS (Agence Nationale de Registre des Populations et des Titres Sécurisés), les habitants de la commune de Boully se rendent tous les dimanches à Ould Yengé.
Ce jour du calendrier fixée relève des modalités d’organisation du recensement au niveau de ce département. C’est ainsi que les ressortissants du village de Boully, chef lieu de la commune du même nom, se rendent en vue d’obtenir le nouveau recensement tant demandé et exigé aujourd’hui par les autorités. Au delà même de ces considérations, se rendre aux centres est devenu un devoir, le nouveau recensement est devenu une condition pour accéder à certains droits.
Et en retour, le droit dans cette dimension est l’acquisition d’extraits par les recensés dans des conditions bien que difficiles mais raisonnables au moins. Seulement, voilà qu’il y’a plus d’un mois que des ressortissants de Boully : Mlle Sedi Doulo, Mlle Assa Camara pour ne citer que celles -là, se sont rendus le 10/06/12 pour se recenser, leurs efforts n’étaient comme tant d’autres que vains.
Puisqu’après leurs dits recensements ce jour, à Ould Yengé, où elles s’étaient rendues, ces dernières n’ont pas toujours eu leurs nouveaux extraits, leur permettant de jouir de leurs droits. Non seulement, le centre d’accueil des citoyens ne leur avait pas donné un reçu ou un numéro pour pouvoir récupérer le plus normalement et aisément possible leurs nouveaux extraits, aussi ils leurs expliquent à chaque demande, qu’ils ne les ont pas encore trouvés, et qu’il y’a beaucoup d’extraits.
Aussi curieux que cela puisse paraître, la moindre des choses dans ce cas, à défaut de l’extrait du dit recensement c’est un simple reçu ou numéro à remettre aux recensés, s’il y’a des problèmes techniques ou quel qu’en soit les raisons. Les procédures d’organisation exigent ce minimum en vue de faciliter la transition ou la récupération prochainement.
Les personnes citées disent avoir présenté tous les documents demandés et qu’ils s’étaient fait recenser selon le Centre d’accueil mais n’arrivent pas à trouver leurs nouveaux extraits.
Plus curieux, la seule explication sans complexe qu’on fournisse aux concernés privés de leurs droits depuis plus de deux mois (10/06/12), par le centre, est qu’ils n’ont pas encore trouvés les reçus ou les extraits, alors qu’ils devraient être enregistrés dans les machines. Une absurdité !!!
Six mois après et après s’être rentrés bredouille chez-elles sans leurs nouveaux extraits reçus, ces personnes sont toujours en attente, une attente qui semble être interminable. Ce qui est grave, d’autan plus que dans cette zone oubliée et isolée, voyager, n’est pas chose aisée, puisqu’il y’ a une quasi absence de relai dans le processus de transport et infrastructures routières. Beaucoup de questions restent posées puisque vue les cas de ces citoyens, il doit en avoir d’autres.
Les chiffres fournis par le centre inclus t-ils les personnes privées de leurs extraits ? Selon l’ANRPTS, 14983 personnes se sont recensés au département d’Ould Yengé depuis le début du recensement jusqu’au 14 août 2012. Sur l’ensemble du territoire au moins 1 268 569 personnes ont effectué le recensement toujours selon les chiffres de L’ANRPTS en date du 09 au 14 de ce mois.
Faut-il savoir si toutes les personnes privées de leurs droits font partie de ces chiffres. Jusque la preuve du contraire, il n’ya pas possibilité de savoir s’elles ont été recensées, puisqu’elles ne trouvent toujours pas leurs nouveaux numéros.
Qu’attend le centre d’accueil de ce département pour régler ces problèmes ? L’Etat qui dit avoir mis en œuvre les moyens, pour que les citoyens soient recensés dans la règle de l’art devrait prendre des mesures pour que les citoyens n’aient pas à faire des vas et viens sans fondement !!!
Des procédés de ce genre, ne sont qu’une façon d’exposer les citoyens aux problèmes. Ces cas seront-ils réglés ? Wait and See ?
B‘...
Si, ce rendez-vous est, tout naturellement fortuit, on ne saurait, toutefois s’empêcher de penser politique. La possibilité d’un éventuel pacte de paix, entre ces différents acteurs, retrouve son inspiration dans l’histoire ancienne de cette ville Sainte de l’Islam. La qibla. La direction vers laquelle s’orientent, au moins, cinq fois par jour, tous les musulmans pour accomplir les cinq prières obligatoires.
Ces hommes politiques sont là-bas, sans doute, pour effectuer une oumra, un pèlerinage mineur. En période de ramadan, une oumra est très bien côté, en matière de rétribution. Puisqu’elle vaut, comme l’apprend le hadith, un pèlerinage en compagnie avec le prophèteMohamed Paix et Salut sur Lui.
Aux les Lieux Saints, on pourrait s’acquitter convenablement des actes du pèlerinage, et s’adonner par la suite aux affaires bassement terrestres, commerces, affaires et autres. Cela arrive. Cela se fait.
Après une oumra on pourrait bien discuter politique. Pourquoi pas ? C’est bien possible. En tout cas, avant de se retrouver en face, à quelques mètres de la qibla, ces acteurs politiques donnaient, dans leur vie antérieure, en Mauritanie, en toute période, politique ou pas, leur visage à la qibla. Pour faire la prière, ils s’orientaient vers la Mecque, en direction de laKaaba, la qibla. Chaque jour. Peut-être même à la même heure.
En Mauritanie, la direction est unique. Le nord-est. C’est connu. A la Mecque, il y en a plusieurs. C’est selon où se situe, par rapport, à la kaaba. Là-bas, la qibla change, suivant l’angle, la face, à travers lequel ou laquelle on se pointe vers la Kaaba.
On imagine bien Mohamed Ould Abdel Aziz se plaçant à l’Est de la kaaba se prosterner, en direction de l’ouest, tandis que Ahmed Ould Daddah, au Nord de la kaaba, en génuflexion, priant en direct du sud.
Rakel, le retour
D’importantes quantités d’aliment de bétail, connu sous le vocable Rakel, ont été réacheminées vers Nouakchott. Le transport a été assuré par des camions militaires et remis dans les entrepôts du CSA. On parle de la possibilité de réacheminer ces quantités vers d’autres contrées, au Trarza et Nouadhibou.
Les régions de l’Est et du centre et celles du fleuve, en dehors du Trarza, ont connu, cette année d’importantes quantités de pluie. C’est un peu la fin, en partie, du programme EMEL 2012. Au moins celle qui concerne l’aliment de bétail. D’autres composantes restent, peut-être, en vigueur.
On ne sait pas si réellement ces quantités de Rakel seront réacheminées vers les zones indiquées. Ou, peut-être, seraient-elles revendues, à un prix raisonnables aux commerçants ?
Ould Mini : A la Mecque … avec le président
Abderrehmane Ould Mini, cet ancien officier de l’armée membre du groupe des cavaliers du Changement, reconvertis comme tous ses amis en homme politique à la faveur des législative de 2006, est député à l’assemblée nationale. Il préside le groupe parlementaire de son parti d’adoption : le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD).
Depuis quelques jours, en cette période de fin de Ramadan, il fait la une de toutes les discussions en l’absence de sujets politiques prenants. Il a accompagné le président enArabie Saoudite à la terre sainte pour, officiellement, accomplir une Oumra du Ramadan. Une occasion à ne pas rater pour un bon musulman, n’est-ce pas ?
Envisagé sous cet angle, l’affaire ne semble pas susciter d’intérêt. Surtout que son parti, leRFD, parait bien comprendre ses raisons et continue de le défendre. Pour une certaine opinion, le voyage de Ould Mini avec le président ne peut point être réduit à une simple Oumra, lui qui, souligne-t-on, réclame le départ du président et qui a déjà accompli plusieurs Oumra à la Mecque.
Pourquoi ne pas la faire sur ses propres frais et éviter d’accepter les faveurs d’un président dont sa famille politique réclame son départ du pouvoir ? Une question à laquelle on veut pas répondre dans son camp. Il reste maintenant à savoir si ce voyage aura des répercussions sur le positionnement politique de l’intéressé. C’est à ce moment là qu’on pourra l’attaquer pour avoir changé de veste… Et encore !
Nouveau recensement-Ould Yengé: Des citoyens privés de leurs extraits !!!
Dans le cadre du nouveau recensement engagé par l’Etat par l’intermédiaire de l’ANRPTS (Agence Nationale de Registre des Populations et des Titres Sécurisés), les habitants de la commune de Boully se rendent tous les dimanches à Ould Yengé.
Ce jour du calendrier fixée relève des modalités d’organisation du recensement au niveau de ce département. C’est ainsi que les ressortissants du village de Boully, chef lieu de la commune du même nom, se rendent en vue d’obtenir le nouveau recensement tant demandé et exigé aujourd’hui par les autorités. Au delà même de ces considérations, se rendre aux centres est devenu un devoir, le nouveau recensement est devenu une condition pour accéder à certains droits.
Et en retour, le droit dans cette dimension est l’acquisition d’extraits par les recensés dans des conditions bien que difficiles mais raisonnables au moins. Seulement, voilà qu’il y’a plus d’un mois que des ressortissants de Boully : Mlle Sedi Doulo, Mlle Assa Camara pour ne citer que celles -là, se sont rendus le 10/06/12 pour se recenser, leurs efforts n’étaient comme tant d’autres que vains.
Puisqu’après leurs dits recensements ce jour, à Ould Yengé, où elles s’étaient rendues, ces dernières n’ont pas toujours eu leurs nouveaux extraits, leur permettant de jouir de leurs droits. Non seulement, le centre d’accueil des citoyens ne leur avait pas donné un reçu ou un numéro pour pouvoir récupérer le plus normalement et aisément possible leurs nouveaux extraits, aussi ils leurs expliquent à chaque demande, qu’ils ne les ont pas encore trouvés, et qu’il y’a beaucoup d’extraits.
Aussi curieux que cela puisse paraître, la moindre des choses dans ce cas, à défaut de l’extrait du dit recensement c’est un simple reçu ou numéro à remettre aux recensés, s’il y’a des problèmes techniques ou quel qu’en soit les raisons. Les procédures d’organisation exigent ce minimum en vue de faciliter la transition ou la récupération prochainement.
Les personnes citées disent avoir présenté tous les documents demandés et qu’ils s’étaient fait recenser selon le Centre d’accueil mais n’arrivent pas à trouver leurs nouveaux extraits.
Plus curieux, la seule explication sans complexe qu’on fournisse aux concernés privés de leurs droits depuis plus de deux mois (10/06/12), par le centre, est qu’ils n’ont pas encore trouvés les reçus ou les extraits, alors qu’ils devraient être enregistrés dans les machines. Une absurdité !!!
Six mois après et après s’être rentrés bredouille chez-elles sans leurs nouveaux extraits reçus, ces personnes sont toujours en attente, une attente qui semble être interminable. Ce qui est grave, d’autan plus que dans cette zone oubliée et isolée, voyager, n’est pas chose aisée, puisqu’il y’ a une quasi absence de relai dans le processus de transport et infrastructures routières. Beaucoup de questions restent posées puisque vue les cas de ces citoyens, il doit en avoir d’autres.
Les chiffres fournis par le centre inclus t-ils les personnes privées de leurs extraits ? Selon l’ANRPTS, 14983 personnes se sont recensés au département d’Ould Yengé depuis le début du recensement jusqu’au 14 août 2012. Sur l’ensemble du territoire au moins 1 268 569 personnes ont effectué le recensement toujours selon les chiffres de L’ANRPTS en date du 09 au 14 de ce mois.
Faut-il savoir si toutes les personnes privées de leurs droits font partie de ces chiffres. Jusque la preuve du contraire, il n’ya pas possibilité de savoir s’elles ont été recensées, puisqu’elles ne trouvent toujours pas leurs nouveaux numéros.
Qu’attend le centre d’accueil de ce département pour régler ces problèmes ? L’Etat qui dit avoir mis en œuvre les moyens, pour que les citoyens soient recensés dans la règle de l’art devrait prendre des mesures pour que les citoyens n’aient pas à faire des vas et viens sans fondement !!!
Des procédés de ce genre, ne sont qu’une façon d’exposer les citoyens aux problèmes. Ces cas seront-ils réglés ? Wait and See ?
B‘...
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