Les puissances internationales se préparent à resserrer l'étau sur al-Qaidadans le nord du Mali. Une frappe de missile dans la province sécessionniste de l'Azaouad au Mali a tué sept terroristes d'al-Qaida la semaine dernière.
"La brigade Yahya Abou al-Hammam a été visée par une attaque aérienne à environ 200 kilomètres au nord deTombouctou, non loin de Taoudenni", a indiqué le journaliste Mohamed Ag Ahmedu à Magharebia.
Il a ajouté que ces appareils visaient un convoi de quatre véhicules appartenant à cette brigade liée à al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Les militants touchés souffrent de blessures "sérieuses" et ont été envoyés dans un hôpital de Tombouctou pour y être soignés, a-t-il précisé.
"Abou al-Hammam lui-même se trouve à Tombouctou, où il a été repéré par des combattants du Mouvement national pour la libération de l'Azaouad (MNLA) qui patrouillent secrètement la ville durant la nuit", a ajouté Ag Ahmedu.
Cette attaque est intervenue une semaine après que des appareils de reconnaissance non identifiés eurent été vus dans le ciel de Tombouctou, a indiqué le quotidien El Khabar dans son édition du dimanche 17 juin.
Selon le quotidien algérien, les pays occidentaux ont envoyé des membres des forces spéciales et des avions de transport dans la région et placée celle-ci sous la surveillance d'appareils de reconnaissance, de drones et de satellites. Ces mesures auraient été initiées en préparation au lancement de raids aériens contre AQMI et les groupes djihadistes.
"Les avions qui ont lancé cette attaque contre les terroristes ont un rapport avec l'avion qui a été vu jeudi dernier au-dessus de Tombouctou", a expliqué à Magharebia un soldat touareg qui avait servi dans l'armée malienne, sous couvert de l'anonymat.
"Je ne peux dire combien de personnes ont été tuées et blessées, et personne n'est en mesure de confirmer cette information", a-t-il ajouté. "Cela est dû au fait que cette attaque s'est déroulée dans un lieu éloigné de Tombouctou, dans les profondeurs du désert. Mais selon ce que m'ont dit des Bédouins, de nombreuses personnes auraient bien été tuées ou blessées."
Pour sa part, al-Hasan Cissé, chauffeur de camion à Tombouctou, a expliqué àMagharebia que "les blessés ont été transférés à l'hôpital de la province de Tombouctou". "Je n'en connais toutefois pas le nombre, parce qu'Ansar al-Din et AQMI empêchent les gens de se rendre dans le centre ville où se trouve cet hôpital", a-t-il précisé.
"Quant à l'identité des blessés, les gens disent qu'ils appartiennent à Ansar al-Din", a-t-il ajouté. "Mais la plupart des habitants de Tombouctou se sont aperçu qu'Ansar al-Din etAQMI ne sont que les deux revers d'une même médaille. AQMI a récemment utilisé la photo et le drapeau d'Ansar al-Din pour dissimuler son identité, de manière à se protéger des avions et des informateurs."
Al-Mokhtar al-Salem, spécialiste du terrorisme, a précisé que "le monde perd patience face à la montée de l'influence des groupes terroristes dans le nord du Mali". "Les puissances internationales ne souhaitent donc pas laisser plus de temps aux terroristes pour se réorganiser et se préparer à une guerre qui sera inévitablement déclenchée dans les jours qui viennent", a-t-il conclu.
Par Jemal Oumar pour Magharebia à Nouakchott
"La brigade Yahya Abou al-Hammam a été visée par une attaque aérienne à environ 200 kilomètres au nord deTombouctou, non loin de Taoudenni", a indiqué le journaliste Mohamed Ag Ahmedu à Magharebia.
Il a ajouté que ces appareils visaient un convoi de quatre véhicules appartenant à cette brigade liée à al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Les militants touchés souffrent de blessures "sérieuses" et ont été envoyés dans un hôpital de Tombouctou pour y être soignés, a-t-il précisé.
"Abou al-Hammam lui-même se trouve à Tombouctou, où il a été repéré par des combattants du Mouvement national pour la libération de l'Azaouad (MNLA) qui patrouillent secrètement la ville durant la nuit", a ajouté Ag Ahmedu.
Cette attaque est intervenue une semaine après que des appareils de reconnaissance non identifiés eurent été vus dans le ciel de Tombouctou, a indiqué le quotidien El Khabar dans son édition du dimanche 17 juin.
Selon le quotidien algérien, les pays occidentaux ont envoyé des membres des forces spéciales et des avions de transport dans la région et placée celle-ci sous la surveillance d'appareils de reconnaissance, de drones et de satellites. Ces mesures auraient été initiées en préparation au lancement de raids aériens contre AQMI et les groupes djihadistes.
"Les avions qui ont lancé cette attaque contre les terroristes ont un rapport avec l'avion qui a été vu jeudi dernier au-dessus de Tombouctou", a expliqué à Magharebia un soldat touareg qui avait servi dans l'armée malienne, sous couvert de l'anonymat.
"Je ne peux dire combien de personnes ont été tuées et blessées, et personne n'est en mesure de confirmer cette information", a-t-il ajouté. "Cela est dû au fait que cette attaque s'est déroulée dans un lieu éloigné de Tombouctou, dans les profondeurs du désert. Mais selon ce que m'ont dit des Bédouins, de nombreuses personnes auraient bien été tuées ou blessées."
Pour sa part, al-Hasan Cissé, chauffeur de camion à Tombouctou, a expliqué àMagharebia que "les blessés ont été transférés à l'hôpital de la province de Tombouctou". "Je n'en connais toutefois pas le nombre, parce qu'Ansar al-Din et AQMI empêchent les gens de se rendre dans le centre ville où se trouve cet hôpital", a-t-il précisé.
"Quant à l'identité des blessés, les gens disent qu'ils appartiennent à Ansar al-Din", a-t-il ajouté. "Mais la plupart des habitants de Tombouctou se sont aperçu qu'Ansar al-Din etAQMI ne sont que les deux revers d'une même médaille. AQMI a récemment utilisé la photo et le drapeau d'Ansar al-Din pour dissimuler son identité, de manière à se protéger des avions et des informateurs."
Al-Mokhtar al-Salem, spécialiste du terrorisme, a précisé que "le monde perd patience face à la montée de l'influence des groupes terroristes dans le nord du Mali". "Les puissances internationales ne souhaitent donc pas laisser plus de temps aux terroristes pour se réorganiser et se préparer à une guerre qui sera inévitablement déclenchée dans les jours qui viennent", a-t-il conclu.
Par Jemal Oumar pour Magharebia à Nouakchott
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