mardi 26 juin 2012

La parole à IRA, bravo et merci Kassataya.


Il y a quelques jours seulement j'ai été choqué comme beaucoup de Mauritaniens, d'apprendre que le salaire de Biram Ould Dah avait été suspendu. Je m'étais alors demandé pourquoi les médias n'en parlaient pas.

C'est avec plaisir que j'ai alors pu entendre sur la radio kassataya les membres du bureau de IRA (Bala TouréBrahima Ould Abeid, Abidine Ould Merzoug etMohamed Baba Said qui je crois n'est pas de Ira), nous exprimer la situation dans laquelle se trouve l'organisation et son leader à la veuille du procès. Ce qui m'a surtout choqué c'était le témoignage de la femme de Biram, Leila Mint Ahmed.

Sans se plaindre, avec dignité et honneur, elle a expliqué comment elle et ses enfants ont été chassés de leur maison pour aller vivre dans un chantier. J'ai honte pour mon pays. QueBiram soit jugé, après tout pourquoi pas? Mais qu'on essaie de se venger comme ça sur sa famille, je trouve ça incroyable dans un pays musulman.

Mais la vérité va finir par triompher inchallah. On saura qui sont les vrais criminels. Le système détient les moyens de communication et ne présente que ce qu'il veut présenter. Ce que le système n'a pas calculé, c'est qu'il y a des Mauritaniens heureusement propres qui font leur travail. Et pour ça, je dis mention spéciale, grand bravo et vifs remerciements à Abdoulaye Diagana et à Kassataya pour nous tenir informés de tout ce qui se passe dans le pays.

Merci de donner la parole à tout le monde. En invitant le bureau de IRA et l'épouse de Biram, vous montrez que vous êtes des professionnels et que vous n'êtes pas rancunier. C'est la preuve de votre bonne foi et que vous êtes dignes de confiance. J'espère que vous garderez cette ligne. Les auditeurs vous ont montré hier qu'ils avaient besoin de s'exprimer.

Si les autorités mauritaniennes avaient ouvert les ondes des médias à IRA, personne n'aurait brûlé un livre. Biram a agit comme ça parce que personne ne voulait l'écouter, personne ne voulait lui donner la parole. Les autorités mauritaniennes doivent savoir qu'en muselant le peuple et en nous empêchant de nous exprimer, elles nous poussent à la violence.

Quant à moi, je tiens à faire savoir que j'ai déjà écrit à plusieurs organisations de défense des droits de l'homme aux USA, au Canada et en Europe. On ne peut plus brimer les peuples en silence et dans l'impunité.

Brahim Ould Mbareck



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