Les États-Unis ont mis en garde lundi 13 pays, dont cinq pays africains : laRépublique démocratique du Congo(RDC), l’Erythrée, la Mauritanie, leSoudan et le Zimbabwe : Ces pays sont accusés de ne pas œuvrer suffisamment dans le cadre de la lutte contre le trafic humain et sont donc concernés par de possibles sanctions si leur bilan ne s’améliore pas.
En tout, près de 27 millions d’êtres humains à travers le monde, adultes comme enfants, sont victimes de travaux forcés, de prostitution, ou sujets au travail asservi. Pour la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, ce rapport représente un « catalogue de tragédies » que le monde se doit d’éradiquer. Ce fléau gangrène le monde, traversant les frontières et les cultures, envahissant tant les pays développés que ceux en voie de développement.
Si la République démocratique du Congo (RDC), l’Erythrée, la Mauritanie, le Soudan et le Zimbabwe sont pointés du doigt, le Tchad, le Niger et le Swaziland ont fait des progrès et sont mieux notés cette année. Autre bon élève cette année : l’Algérie.
Le département d’Etat relève que certains efforts ont été engagés par l’Algérie pour lutter contre le trafic de personnes touchant particulièrement celles originaires d’Afriquesubsaharienne. Le rapport indique que des hommes et des femmes d’Afrique subsaharienne entrent de manière illégale en Algérie dans le but de se rendre en Europe.
Ces clandestins, fragiles et sans moyen, sont souvent victimes de réseaux criminels qui s’étendent de l’Afrique subsaharienne à l’Europe, spécialisés dans la traite des êtres humains. L’Algérie tente donc de proposer des solutions pour lutter efficacement contre ce fléau :
elle a déjà intégré dans son code pénal un article, l’article 5, promulgué en 2009, précisant qu’en matière de traite humaine, les peines prévues vont de trois à 10 ans d'emprisonnement ; l’Etat a organisé plusieurs séminaires visant à sensibiliser le public sur la traite des personnes, mettant l’accent sur la détection de la traite et des abus dans le milieu du travail ; la police et la gendarmerie ont bénéficié de sessions de formation de lutte contre le crime organisé et le trafic humain.
Malgré ces nombreux efforts, les Etats-Unis considèrent que des insuffisances persistent pour lutter efficacement contre ce fléau et que, certes il y a eu une mise en place de restrictions et de lois, mais la protection des victimes reste insuffisante.
A noter qu’il y a deux nouveaux dans le classement. Les États-Unis figurent pour la première fois dans ce classement : La super puissance dénombre des milliers de personnes exploitées par leur travail ou victimes d’esclavage sexuel. La Syrie fait également son entrée dans le classement : les Etats-Unis considèrent que le gouvernement syrien n’applique pas les mesures internationales destinées à éradiquer le trafic d’êtres humains et ne fait aucun effort pour améliorer la situation.
Bien que l’esclavage ait été aboli en 1865 aux Etats-Unis, ce fléau existe toujours et des millions d’hommes, de femmes et d’enfant vivent toujours en esclavages, même si ses formes ont changé par rapport à celles connues au XIXème siècle. Malgré tous les efforts qui ont été accomplis, près de 20,9 millions de personnes, dont un quart ont moins de 18 ans, vivent en situation de travail forcé, imposé par la contrainte ou la tromperie, selon l'Organisation Internationale du Travail (OIT).
Les Etats continuent leur lutte et poursuivent le développement de nouvelles mesures pour poursuivre et arrêter les trafiquants. Les efforts engagés par la plupart des pays ont permis à 29 Etats de remonter dans le classement. Précisons que seuls 33 pays sur les 185 étudiés respectent les normes internationales en vigueur pour mettre fin au trafic humain, telle que la Déclaration universelle des droits de l'homme.
En tout, près de 27 millions d’êtres humains à travers le monde, adultes comme enfants, sont victimes de travaux forcés, de prostitution, ou sujets au travail asservi. Pour la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, ce rapport représente un « catalogue de tragédies » que le monde se doit d’éradiquer. Ce fléau gangrène le monde, traversant les frontières et les cultures, envahissant tant les pays développés que ceux en voie de développement.
Si la République démocratique du Congo (RDC), l’Erythrée, la Mauritanie, le Soudan et le Zimbabwe sont pointés du doigt, le Tchad, le Niger et le Swaziland ont fait des progrès et sont mieux notés cette année. Autre bon élève cette année : l’Algérie.
Le département d’Etat relève que certains efforts ont été engagés par l’Algérie pour lutter contre le trafic de personnes touchant particulièrement celles originaires d’Afriquesubsaharienne. Le rapport indique que des hommes et des femmes d’Afrique subsaharienne entrent de manière illégale en Algérie dans le but de se rendre en Europe.
Ces clandestins, fragiles et sans moyen, sont souvent victimes de réseaux criminels qui s’étendent de l’Afrique subsaharienne à l’Europe, spécialisés dans la traite des êtres humains. L’Algérie tente donc de proposer des solutions pour lutter efficacement contre ce fléau :
elle a déjà intégré dans son code pénal un article, l’article 5, promulgué en 2009, précisant qu’en matière de traite humaine, les peines prévues vont de trois à 10 ans d'emprisonnement ; l’Etat a organisé plusieurs séminaires visant à sensibiliser le public sur la traite des personnes, mettant l’accent sur la détection de la traite et des abus dans le milieu du travail ; la police et la gendarmerie ont bénéficié de sessions de formation de lutte contre le crime organisé et le trafic humain.
Malgré ces nombreux efforts, les Etats-Unis considèrent que des insuffisances persistent pour lutter efficacement contre ce fléau et que, certes il y a eu une mise en place de restrictions et de lois, mais la protection des victimes reste insuffisante.
A noter qu’il y a deux nouveaux dans le classement. Les États-Unis figurent pour la première fois dans ce classement : La super puissance dénombre des milliers de personnes exploitées par leur travail ou victimes d’esclavage sexuel. La Syrie fait également son entrée dans le classement : les Etats-Unis considèrent que le gouvernement syrien n’applique pas les mesures internationales destinées à éradiquer le trafic d’êtres humains et ne fait aucun effort pour améliorer la situation.
Bien que l’esclavage ait été aboli en 1865 aux Etats-Unis, ce fléau existe toujours et des millions d’hommes, de femmes et d’enfant vivent toujours en esclavages, même si ses formes ont changé par rapport à celles connues au XIXème siècle. Malgré tous les efforts qui ont été accomplis, près de 20,9 millions de personnes, dont un quart ont moins de 18 ans, vivent en situation de travail forcé, imposé par la contrainte ou la tromperie, selon l'Organisation Internationale du Travail (OIT).
Les Etats continuent leur lutte et poursuivent le développement de nouvelles mesures pour poursuivre et arrêter les trafiquants. Les efforts engagés par la plupart des pays ont permis à 29 Etats de remonter dans le classement. Précisons que seuls 33 pays sur les 185 étudiés respectent les normes internationales en vigueur pour mettre fin au trafic humain, telle que la Déclaration universelle des droits de l'homme.
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