Lundi, 30 Avril 2012 18:36
Le combat des militants des Droits de l’Homme a ses règles et ses codes desquels on ne peut, on ne doit s’affranchir dans une société, un pays comme la Mauritanie où le référent idéologique en présence se nourrit d’une ignorance sans égard.
Dans la jeune histoire des militants des Droits de l’Homme mauritaniens le travail de Sisyphe entamé il ya peu vient d’être sapé dans son élan, par un acte irrationnel qui relève de l’émotion.
L’acte de Biram est d’abord une erreur stratégique dont les conséquences seront néfastes pour les personnes qu’il défend et les autres militants des Droits de l’Homme comme l’auteur de ces lignes qui n’a jamais partagé l’orientation et les méthodes de son combat. Ensuite il les rend, vulnérable dans un pays où le socle culturel et social dominant se glorifie d’une religion, l’Islam. Il pose certes une bonne question intellectuelle mais la réponse est maladroite, on ne s’attaque pas aux symboles de cette façon . Cette attitude peut paraître blessante, en un mot c’est une faute. S’attaquer aux symboles d’un État, privatisé et détourné de sa mission protectrice de l’individu peut être cautionné, voire même soutenu. Mais notre univers intellectuel doit nous commander de ne pas s’attaquer aux symboles d’une croyance même minoritaire. Une église, une mosquée, une synagogue, une Bible, un Coran, une Torah sont des symboles qui transcendent toutes les souffrances dans un monde où le choc des civilisations est érigé en combat. Nous n’avons pas besoin de cette approche et il est à se demander de quelle idéologie ses tenants se réclament….
Qu’il me soit permis ici de pousser un cri de colère. J’accuse ceux, des amis communs qui ont instrumentalisé Birame dans sa stratégie en lui dressant par flatterie les louanges des grandes figures des Combats de l’Humanité. En même temps dresser Messaoud, Boubcar, Birame et j’en passe les uns contre les autres a été la première étape de leur mensonge : on les affaibli en les opposant et on récolte les dividendes… Sauf que l’ambition dont on n’a pas souvent les qualités et les compétences est un crime… Être radical, nous l’avons été, je l’ai été et je le suis toujours, cependant, entre une posture de gauche et une autre d’extrême gauche, le choix est fait j’ai choisi la première.
Dans la jeune histoire des militants des Droits de l’Homme mauritaniens le travail de Sisyphe entamé il ya peu vient d’être sapé dans son élan, par un acte irrationnel qui relève de l’émotion.
L’acte de Biram est d’abord une erreur stratégique dont les conséquences seront néfastes pour les personnes qu’il défend et les autres militants des Droits de l’Homme comme l’auteur de ces lignes qui n’a jamais partagé l’orientation et les méthodes de son combat. Ensuite il les rend, vulnérable dans un pays où le socle culturel et social dominant se glorifie d’une religion, l’Islam. Il pose certes une bonne question intellectuelle mais la réponse est maladroite, on ne s’attaque pas aux symboles de cette façon . Cette attitude peut paraître blessante, en un mot c’est une faute. S’attaquer aux symboles d’un État, privatisé et détourné de sa mission protectrice de l’individu peut être cautionné, voire même soutenu. Mais notre univers intellectuel doit nous commander de ne pas s’attaquer aux symboles d’une croyance même minoritaire. Une église, une mosquée, une synagogue, une Bible, un Coran, une Torah sont des symboles qui transcendent toutes les souffrances dans un monde où le choc des civilisations est érigé en combat. Nous n’avons pas besoin de cette approche et il est à se demander de quelle idéologie ses tenants se réclament….
Qu’il me soit permis ici de pousser un cri de colère. J’accuse ceux, des amis communs qui ont instrumentalisé Birame dans sa stratégie en lui dressant par flatterie les louanges des grandes figures des Combats de l’Humanité. En même temps dresser Messaoud, Boubcar, Birame et j’en passe les uns contre les autres a été la première étape de leur mensonge : on les affaibli en les opposant et on récolte les dividendes… Sauf que l’ambition dont on n’a pas souvent les qualités et les compétences est un crime… Être radical, nous l’avons été, je l’ai été et je le suis toujours, cependant, entre une posture de gauche et une autre d’extrême gauche, le choix est fait j’ai choisi la première.
De la même manière, les conséquences de cet acte auront obligatoirement une forte décharge émotionnelle en ce sens qu’il a été perpétré contre un symbole et non des moindres, la religion dans un pays qui porte en lui toutes les contradictions à commencer par sa dénomination : République Islamique….Dans le combat contre tous les montres, la fin ne justifie pas tous les moyens.
Birame ,des amis communs ont été témoins de quelques échanges vifs que j’ai eus avec toi où ma motivation première était de t’éclairer sur les méthodes que commande un combat comme le nôtre. Je regrette de ne pas avoir pu te convaincre de changer de méthode, d’option et surtout d’orientation idéologique. Tu as été livré pieds et mains liés à l’adversaire par les relais des forces centrifuges du système qui ont toujours œuvré à mi-temps dans le combat contre l’esclavage dans une posture consistant à ne pas avoir mauvaise conscience. Dommage, quel gâchis !
El Arby OULD SALECK
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