jeudi 26 avril 2012
Je ne suis peut être pas cet intellectuel pédant, je veux dire qui a plus de livres avalés que de bon sens, mais je suis sûr que je me trompe pas. Tout ce que nous utilisons comme euphémisme pour adoucir l'esclavage est du négationnisme et donc puni en deçà ou au delà de nos frontières. L'esclavage, c'est ravir un homme, lui retirer par la force sa dignité d'hommes pour en faire une propriété, caractérisé je vais parler sous contrôle de juristes et linguistes par "l'usus, le fructus et l'abusus" c'est à dire un objet dont on peut utiliser à sa guise, dont on peut jouir intégralement du fruit y compris comme esclave sexuel et qu'on peut aliéner ou vendre comme une vulgaire marchandise. Face à cette ignominie aucun mot n'est suffisant pour le condamner, aucune indemnisation pour leur rendre leur dignité, aucune ségrégation positive pour qu'ils nous assurent de leur pardon intégral. Dès lors ceux qui le favorise, ne le condamne ou légèrement, en recèle les auteurs, les protèges et les soustrait à la justice, cache des cas avérés ou même collabore de loin ou de prêt avec les esclavagistes ou supposés esclavagistes dès lors que ce doute n'est pas levé est esclavagiste en puissance dont le jugement comme criminel contre l'humanité est juste en instance ou suspendu à un éclairci démocratique. Charles Taylor est jugé aujourd'hui coupable des cinq chef d'accusation retenus contre lui, dont l'esclavagisme sexuel et crime contre l'humanité dans une guerre par procuration et pour des faits non pas au Liberia où, il était chef de guerre, mais en Sierra Léone et penser que c'est loin de chez nous c'est ma foi ignorer la vitesse à laquelle, la justice se déplace. Pour cette condamnation, cette dynamique contre l'impunité, contre le trafic d'être humain, contre l'esclavage et j'en passe, fasse jurisprudence, pour les cas de Gbagbo, des criminels de guerre yougoslaves, serbes nous servent de leçon et c'est là le seul objectif de ces condamnations pour l'exemple, il faut que la justice ne soit à deux vitesse et trois accélérations, exponentielle en Afrique, constante en Europe et nulle en Russie, en Israël, en Mauritanie et au Soudan. Pour notre cas et à y regarder de près tous ceux qui ont servi sous les ordres des gouvernements successifs en Mauritanie ont d'une façon ou d'une autre contribué à la dérive impérialiste qui a sévit et continue de sévir dans notre pays qu'ils n'aiment que par ce qu'il peut leur offrir, une autre forfaiture tout aussi ignoble. Et tant que les Mauritaniens ne reconnaitront les tords subis par les uns et les autres et situées les différentes responsabilités et oser y faire front comme un grand, ils ne résoudront pas le problème de l'unité nationale et notre pays continuera à être la simple juxtaposition de nationalité qui nous caractérise, les uns traitant les autres de racistes et les autres rétorquant que se sont eux les extrémistes de tous bords.
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