Un certain pan de la majorité, ainsi que quelques soutiens parcimonieux au sein d’une certaine opposition, commencent à prendre leurs distance, par rapport au camp des béni oui-oui des partisans attitrés du président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Après la rebuffade de plus en plus prononcée des partis ADIL de Yahya Ould Ahmed Waghf, Renouveau Démocratique de Moustapha Ould Abeiderrahmane et Mouvement Pour la Refondation de Kane Hamidou Babaqui réclament un dialogue bis avec l’ensemble des partis, c’est autour de certains milieux proches du parti Alliance Populaire Progressiste (APP), l’un des partis de l’opposition qui lui avait permis de passer son fameux dialogue, de ruer dans les brancards.
En effet, le Pr.Ahmed Ould Samba, l’un des plus proches lieutenants du président de l’APP Messaoud Ould Boulkheïr a déclaré que le "Printemps mauritanien" est inéluctable, à cause des agissements déphasés du président Mohamed Ould Abdel Aziz qui se jouerait selon lui de la classe politique mauritanienne.
Dans un article qu’il a signé vendredi dernier dans les colonnes d’un site de la place, Ahmed Ould Samba a clairement accusé le président Ould Abdel Aziz. Selon lui, ce dernier chercherait à trahir de nouveau le peuple mauritanien en transformant les résultats du dialogue politique que sa majorité avait passés avec trois partis de l’opposition, en un leurre.
Menaçant, Ould Samba a déclaré que le président Messaoud Ould Boulkheïr n’acceptera pas la moindre trahison de la part du général Mohamed Ould Abdel Aziz. Sa réaction dans pareille cas, dira-t-il en substance, sera terrible et marquera la fin de règne du général et de ses sous-fifres.Ahmed Ould Samba a fustigé au passage la nature répressive du régime deOuld Abdel Aziz et sa propension à museler la liberté d’expression contrairement à l’esprit du dialogue politique que sa formation et d’autres avaient conclu avec lui.
La propension de Ould Abdel Aziz à entamer un nouveau dialogue serait aux yeux de Ould Samba une autre manière de récuser ses engagements déjà pris et une façon de tourner en dérision aussi bien la classe politique dans son ensemble que les partis qui avaient accepté de s’asseoir avec lui autour de la table de négociations.
Et de dialogue en dialogue, Ould Abdel Aziz pense pouvoir échapper à la révolution populaire en Mauritanie, ironise Ahmed Ould Samba qui semble percer par là le petit jeu que le régime est en train de mener sur la scène nationale. Mais selon lui, cette farce ne saurait endormir le peuple car le jeu est plus compliqué que ne le pensent Aziz et ses compagnons, trouve Ahmed Ould Samba. Selon lui, les révolutions surviennent toujours pour punir les dirigeants qui trahissent leur peuple et les méprisent.
En conclusion, Ould Samba croit fermement à l’inéluctabilité du "Printemps mauritanien " à l’instar de tous les autres peuples opprimés, et cela dira-t-il, "malgré notre opposition à toute forme de violence ou de souffrance ". Les injustices criardes qui s’accumulent, les règles faussées du jeu démocratique, la dilapidation des richesses sur terre et sur mer, la recrudescence du chômage et de la pauvreté, sont pour lui autant d’ingrédients qui rendent la révolution populaire mauritanienne inévitable.
Cheikh Aïdara.
Après la rebuffade de plus en plus prononcée des partis ADIL de Yahya Ould Ahmed Waghf, Renouveau Démocratique de Moustapha Ould Abeiderrahmane et Mouvement Pour la Refondation de Kane Hamidou Babaqui réclament un dialogue bis avec l’ensemble des partis, c’est autour de certains milieux proches du parti Alliance Populaire Progressiste (APP), l’un des partis de l’opposition qui lui avait permis de passer son fameux dialogue, de ruer dans les brancards.
En effet, le Pr.Ahmed Ould Samba, l’un des plus proches lieutenants du président de l’APP Messaoud Ould Boulkheïr a déclaré que le "Printemps mauritanien" est inéluctable, à cause des agissements déphasés du président Mohamed Ould Abdel Aziz qui se jouerait selon lui de la classe politique mauritanienne.
Dans un article qu’il a signé vendredi dernier dans les colonnes d’un site de la place, Ahmed Ould Samba a clairement accusé le président Ould Abdel Aziz. Selon lui, ce dernier chercherait à trahir de nouveau le peuple mauritanien en transformant les résultats du dialogue politique que sa majorité avait passés avec trois partis de l’opposition, en un leurre.
Menaçant, Ould Samba a déclaré que le président Messaoud Ould Boulkheïr n’acceptera pas la moindre trahison de la part du général Mohamed Ould Abdel Aziz. Sa réaction dans pareille cas, dira-t-il en substance, sera terrible et marquera la fin de règne du général et de ses sous-fifres.Ahmed Ould Samba a fustigé au passage la nature répressive du régime deOuld Abdel Aziz et sa propension à museler la liberté d’expression contrairement à l’esprit du dialogue politique que sa formation et d’autres avaient conclu avec lui.
La propension de Ould Abdel Aziz à entamer un nouveau dialogue serait aux yeux de Ould Samba une autre manière de récuser ses engagements déjà pris et une façon de tourner en dérision aussi bien la classe politique dans son ensemble que les partis qui avaient accepté de s’asseoir avec lui autour de la table de négociations.
Et de dialogue en dialogue, Ould Abdel Aziz pense pouvoir échapper à la révolution populaire en Mauritanie, ironise Ahmed Ould Samba qui semble percer par là le petit jeu que le régime est en train de mener sur la scène nationale. Mais selon lui, cette farce ne saurait endormir le peuple car le jeu est plus compliqué que ne le pensent Aziz et ses compagnons, trouve Ahmed Ould Samba. Selon lui, les révolutions surviennent toujours pour punir les dirigeants qui trahissent leur peuple et les méprisent.
En conclusion, Ould Samba croit fermement à l’inéluctabilité du "Printemps mauritanien " à l’instar de tous les autres peuples opprimés, et cela dira-t-il, "malgré notre opposition à toute forme de violence ou de souffrance ". Les injustices criardes qui s’accumulent, les règles faussées du jeu démocratique, la dilapidation des richesses sur terre et sur mer, la recrudescence du chômage et de la pauvreté, sont pour lui autant d’ingrédients qui rendent la révolution populaire mauritanienne inévitable.
Cheikh Aïdara.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire