jeudi 19 avril 2012
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Si le printemps arabe est un moyen pour les peuples de se débarrasser des systèmes dictatoriaux et d’acquisition de la liberté, il ne serait pas pour autant bénéfique pour les économies, surtout les plus fragiles. C’est le FMI qui l’affirme, d’où la nécessité pour les Etats hantés par le changement de ne pas perdre de vue ce revers de la médaille. Selon l’organisme financier mondial, les économies du Moyen-Orient et du Maghreb ont été affectées en 2011 par les révoltes du Printemps arabe, soulignant toutefois que leur croissance devrait s’accélérer en 2012, pour atteindre 4,2%.
Le rapport du FMI sur les perspectives de l’économie mondiale révèle que le PIB de la région touchée par les agitations, allant de l’Iran à la Mauritanie a progressé de 3,5% en 2011, contre 4,9% en 2010, tablant pour 2012 sur une croissance de 4,2%, soit 0,6% de plus que son estimation de janvier. Ce taux serait de 3,7% en 2013, en baisse de 0,2% par rapport à la première estimation. Les défis restent de taille pour la région, a noté le FMI, en soulignant le besoin à moyen terme de "réorienter les politiques fiscales vers la réduction de la pauvreté et des investissements producteurs".
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