jeudi 26 avril 2012

Le président de la république participe à la réunion de la Cedeao sur le Mali à Abidjan.


Le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz s’est envolé aujourd’hui vers la capitale ivoirienne Abidjan, où 15 chefs d’Etat et de gouvernement de laCedeao se réuniront autour du président en exercice de l’institution, en vue d’examiner les derniers développements des dossiers malien et bissau-guinéen.

Au Mali et en Guinée Bissau, les situations sont toujours précaires. Si la junte malienne a exprimé ses réserves sur le nouveau gouvernement formé par le Premier ministreMobibo Diarra, sa consoeur guinéenne arrivée au pouvoir depuis le 12 avril dernier, a décidé de la mise en place d’un conseil national de transition, avec le candidat malheureux des élections présidentielles, Manuel Shérif Nhamadjo, comme président de la transition pour une période de deux ans.

La réunion d’Abidjan a donc un gros travail à faire pour ramener la stabilité dans ces deux pays. La Mauritanie a un rôle clé à jouer dans ce cas, particulièrement pour le Mali dont les nouvelles autorités avaient sollicité l’aide de Nouakchott pour traverser les fortes vagues représentées par les touaregs et Aqmi.

Dans une réunion tenue la veille à Addis Abeba, l’’Union africaine s’est dite confiante dans sa collaboration avec la Cedeao et le reste de la communauté internationale "en vue d’apporter des solutions rapides, équitables, justes et durables" au Mali et en Guinée Bissau, dans lequels des militaires avaient renversé les régimes en place.

Le commissaire de l’UA Ramtane Lamamra, en charge des questions de paix et de sécurité au sein de l’organisation continentale, a souligné au cours de cette réunion "la double dimension de la restauration de l’ordre constitutionnel et de la préservation de l’intégrité territoriale de la république du Mali". A la suite de ces putschs, le Mali et la Guinée-Bissauont été suspendu de l’UA, qui a également menacé de sanctions individuelles les membres de la junte bissau-guinéenne.

L’Union africaine veut également "contribuer à amener le Soudan et le Soudan du Sudnon seulement à mettre immédiatement fin aux hostilités (. . . ), mais aussi à appliquer de bonne foi tous les accords déjà réalisés et à adopter de nouveaux accords tels que proposés par le panel de haut niveau" de l’UA sur la question, dirigé par l’ancien président sud-africainThabo Mbeki, a encore déclaré M. Lamamra.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire