Nous avons joint Nouakchott pour comprendre pourquoi et dans quelles conditions se sont déroulées l’arrestation apparemment spectaculaire du président de IRA-Mauritanie. Après une prière organisée vendredi par IRA, non loin du domicile de son leader, dans laMoughataa « commune en français » de Riyadh, le président Birame Ould Dah Ould Abeid a tenu un point de presse au courant duquel il a déclaré que les recueils de Khalil, Ebn Acher Risalla Alakhdary et d'autres sont une sorte de légalisation dogmatique de l'esclavage. Il a ensuite souligné que tous ceux qui consultent ces livres favorisent l'esclavage et sa pratique.Birame a par la suite passé à l'acte qui est de mettre feu à un bon nombre de ces livre deKhlil,Ebn Acher. Se sont des recueils qui favorisent le maintien de l’esclavage dans la société Mauritanienne dont se servent l’état islamique de Mauritanie, les guides religieux et les charlatans. Se sont des recueils qui ont travesti le saint message du livre du vrai coran et adapté à la situation des Maures en république islamique de Mauritanie qui exploitent la main d’œuvre servile par Khalil Ebn Acher.
Quant la religion sert de couverture à la traite des noirs
Les journaux et sites relayaient, vendredi 14 avril 2012, des informations diffusées par l’un des média officiels de la République Islamique de Mauritanie ; ainsi, Radio du Coran, reprenait le contenu d’une conférence dispensée par l’imam Saoudien de la ville de Médine, un prêcheur répondant au nom de Saleh Ben Awad Ben Saleh Elmaghamsy, en sa qualité d’érudit (Faquih).
Le conférencier a lancé un appel « solennel » aux Saoudiens et, à travers eux, à tous les musulmans du Golfe pour les inciter à venir acheter les esclaves qui sont disponibles en abondance en Mauritanie ; ce faisant, les volontaires, selon lui, se purifieront pour mieux expier leurs pêchés.
Mauritanie : La bourse des esclaves
Il conseille ses disciples de l’Arabie Saoudite et du Golfe de se rendre en Mauritanie pour acquérir des esclaves en vue de les délivrer en leur offrant leur liberté pour expier un quelconque péché. Selon les indices boursiers du prédicateur, « la tête d’un esclave vaut 10.000 Riyals »saoudiens, soit 800.000 ouguiya environ.
Ecouter Brahim Ould Bilal en direct de Nouakchott sur ce lien :
Je vous remercie
Diko hanoune
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