Le pouvoir et ses opposants défouleront aujourd’hui à Nouakchott pour la COD et demain à Nouadhibou pour la majorité favorable au président de la république, leurs plus grandes rivalités et démonstrations de force, pour montrer séparément que le peuple est acquis à leur cause.
Si dans la capitale économique, les préparatifs vont bon train pour un succès éclatant du meeting de l’homme fort de laMauritanie, à Nouakchott, la COD évoque des signes de panique et de confusion sur le régime, à l’approche de sa marche, qu’elle présente comme une expression du ras-le-bol du statu quo.
C’est ce lundi 12 mars courant que la COD devra organiser sa marche de dénonciation de l’impasse politique qui prévaut dans le pays. Une manifestation pacifique et autorisée par les autorités compétentes, qui selon l’opposition fait trembler le pouvoir, justifiant ce constat par l’apparition de signes de panique et de confusion croissants sur le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz à l’approche de cet événement.
La COD établit cette peur du pouvoir par ce qu’elle a appelé « une campagne d’intoxication menée par les officines de renseignement » du régime pour taxer la marche « de violence et de déstabilisation de la sécurité du pays », citant certaines « déclarations incendiaires émises » depuis samedi dernier «par certains porte-voix du pouvoir ».
Rassurant sur le cachet pacifique et légal de sa marche, la COD rappelle qu’elle prend à témoin l'opinion publique nationale et internationale de son adhésion à la lutte démocratique civilisée, réitérant son engagement pour la paix civile en Mauritanie. Les opposants précisent également qu’ils tiennent « beaucoup plus que Mohamed Ould Abdel Aziz et ses agents, à la sécurité et la stabilité du pays », indiquant que contrairement au régime, ils n’avaient « jamais méprisé la volonté du peuple mauritanien en piétinant ses institutions et violant la Constitution qu’il a votée par référendum;...
...ni pillé ses ressources au profit du président et de quelques-uns de ses proches, ni augmenté plus de vingt fois le prix des hydrocarbures, dévalorisant le pouvoir d’achat du citoyen et l’obligeant à la mal vie ; ni importé le terrorisme et ce qui s’en suit en Mauritanie en période de sécheresse et de famine, ni délogé les habitants des gazra, ni réprimé les étudiants, ni offensé les éleveurs et les pauvres par le « plan de la déception ».
La COD a invité par ailleurs le régime à faire preuve de retenue et d’envisager son départ qu’il mérite selon ses affirmations pour avoir ruiné le pays à cause de sa mauvaise gestion et de son incapacité à s'acquitter de ses responsabilités. Les opposants ont mis en garde le pouvoir contre tout usage de l’intoxication et du mensonge et contre les tentatives de faire échouer la marche pacifique de l'opposition « par les voies tordues et le recours délibéré aux méthodes révolues des renseignements ».
Parallèlement à cette guerre entre le pouvoir et ses opposants, les choses sont devenues très exécrables entre le Rfd et l’Upr qui se continuent de se renvoyer directement ou par médias interposés les critiques les plus virulentes, jamais échangées entre ces deux pôles depuis aout 2008. Alors que les soutiens du régime appelle Ould Daddah à faire valoir sa retraite politique, le Rfd promet de poursuivre Ould Abdel Aziz jusqu’à bout. Jusqu’à l’opinion reste vigilante de crainte que ces hostilités politiques ne prennent des allures incontrôlés, surtout que les deux pôles politiques ennemis se réservent de citer leurs moyens de lutte pour prendre le contrôle de la situation.
Amadou Diaara
Si dans la capitale économique, les préparatifs vont bon train pour un succès éclatant du meeting de l’homme fort de laMauritanie, à Nouakchott, la COD évoque des signes de panique et de confusion sur le régime, à l’approche de sa marche, qu’elle présente comme une expression du ras-le-bol du statu quo.
C’est ce lundi 12 mars courant que la COD devra organiser sa marche de dénonciation de l’impasse politique qui prévaut dans le pays. Une manifestation pacifique et autorisée par les autorités compétentes, qui selon l’opposition fait trembler le pouvoir, justifiant ce constat par l’apparition de signes de panique et de confusion croissants sur le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz à l’approche de cet événement.
La COD établit cette peur du pouvoir par ce qu’elle a appelé « une campagne d’intoxication menée par les officines de renseignement » du régime pour taxer la marche « de violence et de déstabilisation de la sécurité du pays », citant certaines « déclarations incendiaires émises » depuis samedi dernier «par certains porte-voix du pouvoir ».
Rassurant sur le cachet pacifique et légal de sa marche, la COD rappelle qu’elle prend à témoin l'opinion publique nationale et internationale de son adhésion à la lutte démocratique civilisée, réitérant son engagement pour la paix civile en Mauritanie. Les opposants précisent également qu’ils tiennent « beaucoup plus que Mohamed Ould Abdel Aziz et ses agents, à la sécurité et la stabilité du pays », indiquant que contrairement au régime, ils n’avaient « jamais méprisé la volonté du peuple mauritanien en piétinant ses institutions et violant la Constitution qu’il a votée par référendum;...
...ni pillé ses ressources au profit du président et de quelques-uns de ses proches, ni augmenté plus de vingt fois le prix des hydrocarbures, dévalorisant le pouvoir d’achat du citoyen et l’obligeant à la mal vie ; ni importé le terrorisme et ce qui s’en suit en Mauritanie en période de sécheresse et de famine, ni délogé les habitants des gazra, ni réprimé les étudiants, ni offensé les éleveurs et les pauvres par le « plan de la déception ».
La COD a invité par ailleurs le régime à faire preuve de retenue et d’envisager son départ qu’il mérite selon ses affirmations pour avoir ruiné le pays à cause de sa mauvaise gestion et de son incapacité à s'acquitter de ses responsabilités. Les opposants ont mis en garde le pouvoir contre tout usage de l’intoxication et du mensonge et contre les tentatives de faire échouer la marche pacifique de l'opposition « par les voies tordues et le recours délibéré aux méthodes révolues des renseignements ».
Parallèlement à cette guerre entre le pouvoir et ses opposants, les choses sont devenues très exécrables entre le Rfd et l’Upr qui se continuent de se renvoyer directement ou par médias interposés les critiques les plus virulentes, jamais échangées entre ces deux pôles depuis aout 2008. Alors que les soutiens du régime appelle Ould Daddah à faire valoir sa retraite politique, le Rfd promet de poursuivre Ould Abdel Aziz jusqu’à bout. Jusqu’à l’opinion reste vigilante de crainte que ces hostilités politiques ne prennent des allures incontrôlés, surtout que les deux pôles politiques ennemis se réservent de citer leurs moyens de lutte pour prendre le contrôle de la situation.
Amadou Diaara
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