Le caporal Zeine Ould Ely a été déferré au parquet et emprisonné le 21 février dernier pour avoir refusé d’obtempérer à un ordre du parquet lui demandant de quitter un terrain en litige. Il ne fera que 48 heures en taule, sur intervention de la haute hiérarchie militaire qui ne tolérait pas qu’un de ses éléments soit déferré sans avoir été avisé.
Zeine Ould Ely occupait en effet un terrain appartenant à son grand frère et dans lequel il vivait tranquillement avec sa famille. Puis un jour, un homme surgi de nulle part vient réclamer la paternité du terrain sur lequel une maison a été bâtie. Zeini a cherché son grand frère mais n’est pas parvenu à le joindre.
Ce dernier s’était rendu au village et se trouvait hors réseau. Impatient, le plaignant se rendit au parquet de la République. Le procureur ordonna alors à Zeini de vider les lieux. Ce que ce dernier refusa, arguant qu’il attend le retour de son grand frère qui détient les documents de la maison et tirer tout cela au clair.
Considérant le refus comme une rébellion à une décision judiciaire, le parquet instruisit la gendarmerie qui procéda à son arrestation. Déferré au parquet, Zeini a expliqué n’avoir pas refusé de quitter mais disait attendre le retour de son grand frère. Entendu par le juge du 6ème cabinet, il a été jeté en prison. Ce qui ne plut pas à la haute hiérarchie militaire qui exigea sa libération immédiate.
Selon l’armée, aucun de ses éléments ne doit être traité de la sorte sans qu’elle soit mise au courant du motif de l’arrestation ou de l’emprisonnement d’un de ses éléments. Alerté par le sort connu par Zeini, son grand frère rappliqua dare-dare et se rendit auprès du Parquet avec tous les documents de la maison. Il a soutenu devant les magistrats que ce terrain lui appartient, qu’il y a investi son argent et qu’il ne le quittera pas sous n’importe quel prétexte. Zeini et sa famille ont dû quitter pour le moment la maison en attendant la résolution de ce conflit.
Abou Cissé.
Zeine Ould Ely occupait en effet un terrain appartenant à son grand frère et dans lequel il vivait tranquillement avec sa famille. Puis un jour, un homme surgi de nulle part vient réclamer la paternité du terrain sur lequel une maison a été bâtie. Zeini a cherché son grand frère mais n’est pas parvenu à le joindre.
Ce dernier s’était rendu au village et se trouvait hors réseau. Impatient, le plaignant se rendit au parquet de la République. Le procureur ordonna alors à Zeini de vider les lieux. Ce que ce dernier refusa, arguant qu’il attend le retour de son grand frère qui détient les documents de la maison et tirer tout cela au clair.
Considérant le refus comme une rébellion à une décision judiciaire, le parquet instruisit la gendarmerie qui procéda à son arrestation. Déferré au parquet, Zeini a expliqué n’avoir pas refusé de quitter mais disait attendre le retour de son grand frère. Entendu par le juge du 6ème cabinet, il a été jeté en prison. Ce qui ne plut pas à la haute hiérarchie militaire qui exigea sa libération immédiate.
Selon l’armée, aucun de ses éléments ne doit être traité de la sorte sans qu’elle soit mise au courant du motif de l’arrestation ou de l’emprisonnement d’un de ses éléments. Alerté par le sort connu par Zeini, son grand frère rappliqua dare-dare et se rendit auprès du Parquet avec tous les documents de la maison. Il a soutenu devant les magistrats que ce terrain lui appartient, qu’il y a investi son argent et qu’il ne le quittera pas sous n’importe quel prétexte. Zeini et sa famille ont dû quitter pour le moment la maison en attendant la résolution de ce conflit.
Abou Cissé.
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