Si la démocratie est le système moderne qui garantit une plus grande liberté aux citoyens ainsi que l’instauration d’un ordre politique social, économique à même de favoriser les conditions d’un développement durable, chez nous, son application effective se heurte hélas à des obstacles majeurs inhérents à des facteurs internes mais aussi et surtout à l’inaptitude de nos dirigeants à pouvoir marquer une rupture radicale avec les vieilles pratiques des régimes passé s.
Deux ans après le retour à l’ordre constitutionnel, force est de constater que l’apprentissage de la démocratie en Mauritanie a du mal à suivre une ligne droite.
Pour cause, les hommes politiques qui ont flirté avec tous les systèmes étatiques ont toujours pignon sur rue et exercent une forte influence sur le processus enclenché par l’actuel pouvoir. D’une manière ou d’une autre leur présence plane sur les institutions Républicaines.
Deux ans après le retour à l’ordre constitutionnel, force est de constater que l’apprentissage de la démocratie en Mauritanie a du mal à suivre une ligne droite.
Pour cause, les hommes politiques qui ont flirté avec tous les systèmes étatiques ont toujours pignon sur rue et exercent une forte influence sur le processus enclenché par l’actuel pouvoir. D’une manière ou d’une autre leur présence plane sur les institutions Républicaines.
C’est pourquoi, dès que les mauritaniens commencent à croire à rêver d’un changement de cap, de vieux souvenirs viennent rappeler que l’heure de la rupture n’a pas encore sonné. Il ne suffit pas seulement de disposer d’institutions, d’organes et d’outils qu’il faut. Il s’agit de faire fonctionner tout ce dispositif pour rendre dynamique et opérationnel le système démocratique. La machine coince et de temps à autre fait des jeux de « ratements » Le mécanicien éprouve manifestement des difficultés à régler la panne.
La démocratie mauritanienne est encore et encore à l’épreuve des tests de sa résistance. Plusieurs décharges se sont produites en moins d’une année empoisonnant l’atmosphère politique et sociale d’un édifice en pleine reconstruction. Attaques de AQMI, grognes sociales, guéguerres politiques, vents du printemps arabe avec le mouvement du 25 avril, le front abolitionniste de l’IRA, TPMN. Ca craque de partout !
Pendant que le dialogue politique se tenait au palais des congrès sans l’opposition majoritaire, l’unité nationale vacillait durement avec des incidents violents. Kaedi, Maghama,Nouakchott. Les solutions politiques qui pouvaient venir à bout de cette question à caractère racial ont été remplacées par des coups de feu tirés sur des manifestants. On a vite oublié que la Mauritanie était revenue.
L’ère démocratique.
C’est le désenchantement total et le retour des vieux démons ! La question de l’enrôlement fut bien la goutte qui a fait déborder le vase. Longtemps sujet de polémique, ce générateur de l’unité nationale s’est confronté aux foudres de la contestation. En effet, le recensement biométrique visant à sécuriser les données de l’Etat-civil n’a pas sécurisé l’unité nationale contre les risques de dérapage.
Au lieu dès le départ mettre des garde-fou, les géniteurs de cet enrôlement ont ignoré vertement les conséquences de cette opération sur la cohésion nationale. Et ce qui devait arriver est donc arrivé. Pour montrer sa force de frappe, le pouvoir n’a pas trouvé d’autres solutions que de mater par les armes une armée de projectiles.
Le système de Mohamed Ould Abdel Aziz a, pour la première fois usé de balles réelles contre des manifestants pacifiques. Loin de calmer la situation, le discours officiel incite à la surenchère. A quoi sert la démocratie quand l’arme du dialogue est le fusil…
CTD
La démocratie mauritanienne est encore et encore à l’épreuve des tests de sa résistance. Plusieurs décharges se sont produites en moins d’une année empoisonnant l’atmosphère politique et sociale d’un édifice en pleine reconstruction. Attaques de AQMI, grognes sociales, guéguerres politiques, vents du printemps arabe avec le mouvement du 25 avril, le front abolitionniste de l’IRA, TPMN. Ca craque de partout !
Pendant que le dialogue politique se tenait au palais des congrès sans l’opposition majoritaire, l’unité nationale vacillait durement avec des incidents violents. Kaedi, Maghama,Nouakchott. Les solutions politiques qui pouvaient venir à bout de cette question à caractère racial ont été remplacées par des coups de feu tirés sur des manifestants. On a vite oublié que la Mauritanie était revenue.
L’ère démocratique.
C’est le désenchantement total et le retour des vieux démons ! La question de l’enrôlement fut bien la goutte qui a fait déborder le vase. Longtemps sujet de polémique, ce générateur de l’unité nationale s’est confronté aux foudres de la contestation. En effet, le recensement biométrique visant à sécuriser les données de l’Etat-civil n’a pas sécurisé l’unité nationale contre les risques de dérapage.
Au lieu dès le départ mettre des garde-fou, les géniteurs de cet enrôlement ont ignoré vertement les conséquences de cette opération sur la cohésion nationale. Et ce qui devait arriver est donc arrivé. Pour montrer sa force de frappe, le pouvoir n’a pas trouvé d’autres solutions que de mater par les armes une armée de projectiles.
Le système de Mohamed Ould Abdel Aziz a, pour la première fois usé de balles réelles contre des manifestants pacifiques. Loin de calmer la situation, le discours officiel incite à la surenchère. A quoi sert la démocratie quand l’arme du dialogue est le fusil…
CTD
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