jeudi 8 septembre 2011

Nouadhibou: Birame très déçu par l’attitude de la police et de la garde dans une affaire ...



...de présumées pratiques d’esclavage.

Le président de l’IRA-Mauritanie Birame Ould Dah Ould Abeid s’est dit mercredi soir très déçu par l’attitude de la police et de la garde de Nouadhibou qui auraient usé de la violence pour disperser un sit-in des militants de l’IRA devant le Tribunal deNouadhibou dans une affaire de présumées pratiques d’esclavage.

Selon Birame Ould Dah Ould Abeid, le Tribunal de Nouadhibou aurait refusé d’appliquer la loi sur l’esclavage. L’IRA-Mauritanieaccuse Revha Mint Mhamady de pratiques esclavagistes par ascendance sur six personnes (4 fillettes et 2 garçons). Cette affaire a éclaté depuis samedi.

"L’esclavagiste a reconnu les faits qui lui sont reprochés par les victimes et les organisations de défense des droits de l’Homme (IRA-Mauritanie et SOS Esclaves, Ndlr) mais la police et le tribunal de Nouadhibou ont refusé de faire appliquer la loi sur l’esclavage", a rapporté Birame Ould Dah Ould Abeid.
Du coup, depuis lundi, des militants de l’IRA-Mauritanie à Nouadhibou étaient en sit-in devant le Tribunal de Nouadhibou pour protester contre ce refus d’appliquer la loi.

"Mercredi soir, vers 19 heures, des pelotons de la garde et de la police ont reçu l’ordre d’agresser violemment nos militants. Beaucoup de nos militants sont dans une situation très grave", a affirmé Birame Ould Dah Ould Abeid en citant des noms dont Brahim Ould Jiddou, Boubakar Ould Yatma, Marième Mint Cheikh, Mouhamed Ould Mounava, Mouhamed Ould Sid’Ahmed, Mouhamed Ould Ahmed.

Le président de l’IRA-Mauritanie a déclaré qu’ils sont sans nouvelles de plusieurs de leurs camarades qui seraient appréhendés par la police. La présumée esclavagiste Revha Mint Mhamady n’a pas mise aux arrêts ni placée en détention préventive, selon Birame Ould Dah Ould Abeid.

"La loi n’a pas été appliquée. Au contraire, ce sont les enfants qui ont été arrêtés et intimidés. Chaque jour, le Procureur et ses policiers les arrêtent et les intimident pour les amener à se dédire, à retirer leur plainte, à changer leur déposition, pour qu’ils fassent de faux témoignages. Nos militants étaient devant le Tribunal pour réclamer l’application de la loi"
, a-t-il expliqué.

Babacar Baye Ndiaye
Pour Cridem 





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