Le mois béni du Ramadan aborde sa dernière décade. A la fatigue physique et à la soif, viennent s’ajouter les soucis de la fête. L’autre soir, en sortant de la mosquée, un homme, constatant que les rangs des fidèles commencent à se clairsemer, nous a bien fait marrer.
«Vous voyez, beaucoup de gens disparaissent, avant la fin de la prière, parce qu’ils ne peuvent plus se concentrer sur leurs ibâdats, à cause des soucis du mouton, des habits pour enfants, pour femmes, de la zakat, etc.».
Après avoir beaucoup ri, le petit groupe qui s’était formé, autour de lui, a acquiescé. Tous sont unanimes: les conditions de vie actuelles sont telles que les pères de familles ont perdu le sommeil, depuis bien longtemps.
«Vous voyez, beaucoup de gens disparaissent, avant la fin de la prière, parce qu’ils ne peuvent plus se concentrer sur leurs ibâdats, à cause des soucis du mouton, des habits pour enfants, pour femmes, de la zakat, etc.».
Après avoir beaucoup ri, le petit groupe qui s’était formé, autour de lui, a acquiescé. Tous sont unanimes: les conditions de vie actuelles sont telles que les pères de familles ont perdu le sommeil, depuis bien longtemps.
Pour l’un d’eux, c’est la progéniture féminine qui pose plus de problèmes que les garçons, parce qu’au moins, ces derniers, on peut leur acheter du prêt-à-porter. Tandis que les jeunes femmes… Un petit débat fort instructif, devant la mosquée, qui reflète bien l’état d’esprit et la précarité des populations, par les temps qui courent
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