dimanche 28 août 2011

Nouadhibou : la population dans le désespoir total.


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À Nouadhibou, la population n’en peut plus depuis le début de ce mois béni de ramadan et pour cause ces interminables délestages électriques et la coupure quasiment quotidienne de l’eau.

Les populations n’arrivent pas à se remettre et crient leur désespoir pour que les pouvoirs publics interviennent pour solutionner au plus vite les désagréments subis par les citoyens afin de ne pas compromettre la paix et affecter la cohésion sociale.

Le calvaire enduré depuis ces derniers mois par les habitants de cette ville pourtant fleuron de l’économie de ce pays s’accentue par la cherté de la vie. Tous les produits de première nécessité sont inaccessibles au marché central, la vente des légumes est accaparée par des étrangers qui fixent à leur convenance les prix du marché sans que les pouvoirs publics n’interviennent alors que certaines denrées essentielles font défaut.
La ville est sous des tas d’ordures qui jonchent ses artères et ses carrefours occasionnant une épidémie de fièvre, les hôpitaux sont en arrêt total, le personnel médical est découragé.

Les habitants sont inquiets du climat ambiant à la cité minière et si les choses ne changent pas, la situation ne sera plus contrôlée. Les citoyens se sentent abandonnés par l’état.Nouadhibou a besoin d’un sursaut national pour lui éviter cette désintégration entretenue par certains cercles du pouvoir régional.

Il semblerait que cette vie de maladies, de délestages, de coupures d’eau fasse partie du quotidien de la plupart des citoyens de Nouadhibou.

Mais que s’est-il passé, au juste, à Nouadhibou pour devenir une ville aussi maudite de la république ?

Les habitants de Nouadhibou souhaitent que le président ould Abdelaziz s’implique personnellement en tenant compte des réalités qu’endurent les citoyens de la cité économique pour alléger leurs souffrances.




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