Nous avons été très sincèrement surpris voire déçus par des propos injurieux tenus par monsieur Boidiel Ould Homeid lors d’une conférence de presse, repris dans un article publié le, 17-08-2011 sur cridem parBabacar Baye Ndiaye et dans laquelle il abonde avec aisance dans le même sens que le général Ould Abdel Aziz, à savoir que la lutte contre les pratiques esclavagistes racistes n’est qu’une piste illicite et injuste ou certaines individualités, sans les indexer nommément prétextent pour faire fortune.
Plus grave encore et sans corroborer votre analyse limitée, vous les taxez de mafia de ladrogue. Votre vision par rapport à la problématique manquait au plus profond de vous-même de justesse et de sincérité surtout si l’on sait que l’esclavage est un problème national qui ne fait pas l’ombre de doute et impliquant toutes les couches sociales sans distinction.
Est-ce votre posture de président de parti comme d’ailleurs certains de vos frères négro-africains qui ne vous permet plus de vous ressaisir, de faire la part des choses et de défendre honorablement la situation précaire et déplorable dont vit quotidiennement les haratines en particuliers et les noirs en général.
Plus grave encore et sans corroborer votre analyse limitée, vous les taxez de mafia de ladrogue. Votre vision par rapport à la problématique manquait au plus profond de vous-même de justesse et de sincérité surtout si l’on sait que l’esclavage est un problème national qui ne fait pas l’ombre de doute et impliquant toutes les couches sociales sans distinction.
Est-ce votre posture de président de parti comme d’ailleurs certains de vos frères négro-africains qui ne vous permet plus de vous ressaisir, de faire la part des choses et de défendre honorablement la situation précaire et déplorable dont vit quotidiennement les haratines en particuliers et les noirs en général.
Où est-ce une stratégie de complaisance où encore la course inutile vers un leader chipe ?
En tout cas, vous avez été un repère mais aussi une référence pour la jeunesse que nous sommes, toutefois, mon constat est que votre virage par rapport à la question de l’esclavage et notamment vos principes de dignité sont en forte déclivité au moment ou la plus part des partis politiques réitèrent et prônent le dialogue comme solution idéale aux multiples et complexes problèmes que nos sociétés vivent.
Vous êtes entraine d’exacerber l’opposition entre les forces démocratiques et tenants d'un système social pourtant vermoulu au lieu de mettre en place des propositions concrètes visant à renforcer avec beaucoup plus de vigueur les acquis juridiques relatif à l’incrimination de l’esclavage et ses pratiques.
Ignorez-vous L'Ordonnance No-81 234, du 9 novembre 1981, du Comité Militaire de Salut National qui devait être le début de la fin de l'histoire de l'esclavage en Mauritanie et la récente loi 2007criminalisant les pratiques honteuses et exécrables de l’esclavage qui est toujours véritablement sans conséquence notoire quand à son application?
Ignorez-vous la complicité de l'administration mauritanienne avec les esclavagistes maures ?
Vous savez autant que moi que Les fonctionnaires qui appliquent la loi sont démis de leur fonction. C'est le cas dans « la destitution de l'ancien wali du Brakna, Sidi Maouloud Ould Brahim, qui a coopéré avec la mission de la CNDH qui a libéré la petite esclave Messouda Mint Hova des griffes de ses maîtres à Boghé en est une preuve évidente » (Interview n°27, in www.haratine. Com)
Ainsi, peut-on concevoir avec Mohamed Yahya Ould Ciré dans l’esclavage contemporain que «les postes octroyés aux Haratine aujourd’hui, s’inscrivent dans une stratégie de continuité de l’esclavage » ? En tout cas avec Abraham Lincoln on peut penser que «Si l’esclavage n’est pas mauvais, rien au monde n’est mauvais ».
En tout cas loin de vous donner une leçon de morale, si vous croyez encore à une Mauritaniede tous les mauritaniens ; une Mauritanie ou cohabitent : droit, devoir, paix et sanction, fondements d’une stabilité constante et donc de développement, transcendez toute politique partisane ou de récupération.
Yacouba Lebkam Lô
En tout cas, vous avez été un repère mais aussi une référence pour la jeunesse que nous sommes, toutefois, mon constat est que votre virage par rapport à la question de l’esclavage et notamment vos principes de dignité sont en forte déclivité au moment ou la plus part des partis politiques réitèrent et prônent le dialogue comme solution idéale aux multiples et complexes problèmes que nos sociétés vivent.
Vous êtes entraine d’exacerber l’opposition entre les forces démocratiques et tenants d'un système social pourtant vermoulu au lieu de mettre en place des propositions concrètes visant à renforcer avec beaucoup plus de vigueur les acquis juridiques relatif à l’incrimination de l’esclavage et ses pratiques.
Ignorez-vous L'Ordonnance No-81 234, du 9 novembre 1981, du Comité Militaire de Salut National qui devait être le début de la fin de l'histoire de l'esclavage en Mauritanie et la récente loi 2007criminalisant les pratiques honteuses et exécrables de l’esclavage qui est toujours véritablement sans conséquence notoire quand à son application?
Ignorez-vous la complicité de l'administration mauritanienne avec les esclavagistes maures ?
Vous savez autant que moi que Les fonctionnaires qui appliquent la loi sont démis de leur fonction. C'est le cas dans « la destitution de l'ancien wali du Brakna, Sidi Maouloud Ould Brahim, qui a coopéré avec la mission de la CNDH qui a libéré la petite esclave Messouda Mint Hova des griffes de ses maîtres à Boghé en est une preuve évidente » (Interview n°27, in www.haratine. Com)
Ainsi, peut-on concevoir avec Mohamed Yahya Ould Ciré dans l’esclavage contemporain que «les postes octroyés aux Haratine aujourd’hui, s’inscrivent dans une stratégie de continuité de l’esclavage » ? En tout cas avec Abraham Lincoln on peut penser que «Si l’esclavage n’est pas mauvais, rien au monde n’est mauvais ».
En tout cas loin de vous donner une leçon de morale, si vous croyez encore à une Mauritaniede tous les mauritaniens ; une Mauritanie ou cohabitent : droit, devoir, paix et sanction, fondements d’une stabilité constante et donc de développement, transcendez toute politique partisane ou de récupération.
Yacouba Lebkam Lô
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