Jamais en Mauritanie le déni de nationalité n’a atteint des proportions aussi exagérées et poussé à des attitudes provocatrices de la part de ceux qui sont chargés des opérations d’enrôlement. Etrange pays où fort heureusement être musulman est plus facile qu’être mauritanien.
Jamais dans un Etat qui veut tourner la page à un passé honteux, on a assisté à un retour aux idées absurdes et rétrogrades, à l’usage de stéréotypes réducteurs et dévalorisants.
La Mauritanie s’est, en l’espace d’une « rectification » à peine entamée, brutalement engagée dans un processus dangereux de mise en doute de l’appartenance de certains mauritaniens à une terre qui les vu naître grandir et mourir.
Jamais dans un Etat qui veut tourner la page à un passé honteux, on a assisté à un retour aux idées absurdes et rétrogrades, à l’usage de stéréotypes réducteurs et dévalorisants.
La Mauritanie s’est, en l’espace d’une « rectification » à peine entamée, brutalement engagée dans un processus dangereux de mise en doute de l’appartenance de certains mauritaniens à une terre qui les vu naître grandir et mourir.
Une terre sur laquelle des milliers de mauritaniens ont versé leur sang pour la défense de la chère patrie. Et c’est tout à fait légitime que ce recensement discriminatoire provoque un lever de boucliers.
Et c’est normal que des citoyens protestent contre cette mesure anachronique qui jette le doute sur le concept de la nationalité. Ce n’est pas de cette façon incohérente et irréfléchie qu’on peut séparer les noms mauritaniens des non mauritaniens.
Que dire de ces noms devenus de droit des mauritaniens portant l’uniforme ou non de l’armée et qui s’appellent Negri, Saint-père, Maurice , François, vachet etc ou encore et encore d’autres descendant d’anciens colons disparus et qui ont laissé leurs suites en terre devenues hostiles aux faux –vrais mauritaniens.
Et où cataloguer ces alaouites, ces hachémites, ces Andalous , ces libano –syriens , ces fils de tirailleurs sénégalais , ces zanzawides , ces chinois etc ayant en poche leurs papiers mauritaniens depuis les indépendances .
Que le premier magistrat de la République lui-même produit de la migration commerçante se mette aujourd’hui à défendre le discours de l’irrationnel voilà qui contraste avec ses déclarations de prétendue reconstruction de ce pays meurtri par des décennies de division tribalo- ethnique .
Dire qu’à côté des noms mauritaniens il faut démasquer les non mauritaniens, c’est tout simplement extraire du blanc de l’œil le noir. Ce recensement est sur toute la ligne une chirurgie mortelle que les faux docteurs sont entrain d’appliquer la citoyenneté.
Il ne faut pas perdre trop de temps et d’énergie pour un plan perfide voué à l’échec. La tournée du ministre de l’intérieur dans la vallée, puisque c’est d’elle qu’il s’agit surtout, ne fait que confirmer les contradictions entre le discours officiel et les mauvaises intentions.
Si la Mauritanie avec ses 3 million d’âmes compterait en son sein la moitié de faux mauritaniens qu’il faut écarter de l’enrôlement que resterait –il de vrais mauritaniens dont la situation sociale et économique n’aura pas de toutes les façons changé de cap.
La misère, le chômage resteront le lot de centaines de milliers de pauvres vivant dans les banlieues et les adwaba. Cela ne trompe que ceux qui refusent de voir le soleil en plein midi.
CTD
Et c’est normal que des citoyens protestent contre cette mesure anachronique qui jette le doute sur le concept de la nationalité. Ce n’est pas de cette façon incohérente et irréfléchie qu’on peut séparer les noms mauritaniens des non mauritaniens.
Que dire de ces noms devenus de droit des mauritaniens portant l’uniforme ou non de l’armée et qui s’appellent Negri, Saint-père, Maurice , François, vachet etc ou encore et encore d’autres descendant d’anciens colons disparus et qui ont laissé leurs suites en terre devenues hostiles aux faux –vrais mauritaniens.
Et où cataloguer ces alaouites, ces hachémites, ces Andalous , ces libano –syriens , ces fils de tirailleurs sénégalais , ces zanzawides , ces chinois etc ayant en poche leurs papiers mauritaniens depuis les indépendances .
Que le premier magistrat de la République lui-même produit de la migration commerçante se mette aujourd’hui à défendre le discours de l’irrationnel voilà qui contraste avec ses déclarations de prétendue reconstruction de ce pays meurtri par des décennies de division tribalo- ethnique .
Dire qu’à côté des noms mauritaniens il faut démasquer les non mauritaniens, c’est tout simplement extraire du blanc de l’œil le noir. Ce recensement est sur toute la ligne une chirurgie mortelle que les faux docteurs sont entrain d’appliquer la citoyenneté.
Il ne faut pas perdre trop de temps et d’énergie pour un plan perfide voué à l’échec. La tournée du ministre de l’intérieur dans la vallée, puisque c’est d’elle qu’il s’agit surtout, ne fait que confirmer les contradictions entre le discours officiel et les mauvaises intentions.
Si la Mauritanie avec ses 3 million d’âmes compterait en son sein la moitié de faux mauritaniens qu’il faut écarter de l’enrôlement que resterait –il de vrais mauritaniens dont la situation sociale et économique n’aura pas de toutes les façons changé de cap.
La misère, le chômage resteront le lot de centaines de milliers de pauvres vivant dans les banlieues et les adwaba. Cela ne trompe que ceux qui refusent de voir le soleil en plein midi.
CTD
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