Tunis - Un colonel libyen chargé par le régime Kadhafi de perpétrer un attentat àTunis s'est rendu vendredi à l'armée tunisienne, a dévoilé lundi le ministère tunisien de la Défense lors d'une conférence de presse.
Un militaire libyen, le colonel Abdelrazak Rajhi, chargé de perpétrer un attentat contre une ambassade d'un pays arabe àTunis, s'est rendu vendredi à l'armée tunisienne, a déclaré le représentant du ministère, le colonel-major Mokhtar Ben Nasser. Il a ajouté que 16 kilos (bien 16 kg) d'explosifs et des détonateurs avaient été saisis. Mais il n'a pas précisé quelle était l'ambassade visée.
Ce projet a été commandité par les plus hautes instances militaires, donc par Mouammar Kadhafi. Il visait à faire dérailler la révolution tunisienne, a déclaré, à ses côtés, le colonel libyen Rajhi, qui participait au point de presse. L'homme n'est pas en état d'arrestation. Au contraire, il sera remercié, avec sa famille, pour avoir permis de déjouer cet attentat, a déclaré le colonel major Ben Nasser.
Un militaire libyen, le colonel Abdelrazak Rajhi, chargé de perpétrer un attentat contre une ambassade d'un pays arabe àTunis, s'est rendu vendredi à l'armée tunisienne, a déclaré le représentant du ministère, le colonel-major Mokhtar Ben Nasser. Il a ajouté que 16 kilos (bien 16 kg) d'explosifs et des détonateurs avaient été saisis. Mais il n'a pas précisé quelle était l'ambassade visée.
Ce projet a été commandité par les plus hautes instances militaires, donc par Mouammar Kadhafi. Il visait à faire dérailler la révolution tunisienne, a déclaré, à ses côtés, le colonel libyen Rajhi, qui participait au point de presse. L'homme n'est pas en état d'arrestation. Au contraire, il sera remercié, avec sa famille, pour avoir permis de déjouer cet attentat, a déclaré le colonel major Ben Nasser.
Le Libyen a raconté être entré avec sa famille en Tunisie le 30 juillet par le poste-frontière deRas Jdir (sud), où les explosifs qu'il transportait n'ont pas été détectés.
Le dernier contact (avec le régime) que j'ai eu remonte au 10 août. Mes supérieurs m'ont appelé et m'ont demandé d'accélérer et de commettre l'attentat au plus vite, a-t-il déclaré.
Le colonel Rajhi a alors pris contact avec un colonel de l'armée tunisienne et deux rencontres nocturnes ont été organisées à Tunis, au cours desquelles il a dévoilé le projet d'attentat et demandé des garanties de sécurité, puis remis les explosifs. Ces derniers, ainsi que les détonateurs qui devaient être déclenchés par téléphone portable, ont été exposés à la presse.
Interrogé sur sa fonction exacte au sein de l'armée libyenne, le colonel Rahji a indiqué qu'il travaillait dans le service d'ingénierie militaire d'une caserne à Tripoli et qu'il entendait retourner en Libye après la chute de Kadhafi.
L'effondrement en cours du régime libyen a décidé les autorités tunisiennes à dévoiler ce projet d'attentat, a précisé à l'AFP le colonel Ben Nasr.
Le dernier contact (avec le régime) que j'ai eu remonte au 10 août. Mes supérieurs m'ont appelé et m'ont demandé d'accélérer et de commettre l'attentat au plus vite, a-t-il déclaré.
Le colonel Rajhi a alors pris contact avec un colonel de l'armée tunisienne et deux rencontres nocturnes ont été organisées à Tunis, au cours desquelles il a dévoilé le projet d'attentat et demandé des garanties de sécurité, puis remis les explosifs. Ces derniers, ainsi que les détonateurs qui devaient être déclenchés par téléphone portable, ont été exposés à la presse.
Interrogé sur sa fonction exacte au sein de l'armée libyenne, le colonel Rahji a indiqué qu'il travaillait dans le service d'ingénierie militaire d'une caserne à Tripoli et qu'il entendait retourner en Libye après la chute de Kadhafi.
L'effondrement en cours du régime libyen a décidé les autorités tunisiennes à dévoiler ce projet d'attentat, a précisé à l'AFP le colonel Ben Nasr.
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