Véritable innovation en matière de bonne gouvernance, le face‐à- face direct entre le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz et le peuple mauritanien est devenu un rendez‐vous annuel qui s’inscrit résolument dans la durée.
Pour la deuxième année consécutive, le Sommet et la Base ont en effet communié le vendredi 5 août 2011 au Palais des Congrèsde Nouakchott dans un échange ouvert et franc, où aucune question n’a été taboue.
Journalistes, public du Palais des Congrès, populations d’Ataret de Néma, simples citoyens, tous ont eu l’opportunité d’interpeller en direct, sans intermédiaire, le premier responsable du pays. Celui‐ci a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées, même les attaques personnelles qui ont visé son intégrité et sa vision socioéconomique du monde.
Pour la deuxième année consécutive, le Sommet et la Base ont en effet communié le vendredi 5 août 2011 au Palais des Congrèsde Nouakchott dans un échange ouvert et franc, où aucune question n’a été taboue.
Journalistes, public du Palais des Congrès, populations d’Ataret de Néma, simples citoyens, tous ont eu l’opportunité d’interpeller en direct, sans intermédiaire, le premier responsable du pays. Celui‐ci a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées, même les attaques personnelles qui ont visé son intégrité et sa vision socioéconomique du monde.
Par delà la diversité des questions et des réponses qui ont porté sur tous les aspects de la vie nationale, c’est plutôt le courage de Mohamed Ould Abdel Aziz qu’il faut ici mettre en exergue, tant il est vrai qu’il n’est pas donné à tout Chef d’Etat de se soumettre à l’inquisition du peuple. Lui a osé et a passé avec brio le périlleux exercice de l’Oral public.
La pertinence dans l’argumentaire et la clarté dans les idées constituent également deux traits majeurs du discours que le président Mohamed Ould Abdel Aziz a tenu lors de cette mémorable soirée du 5 août dernier. Que cela soit dans ses réponses aux critiques formulées contre l’accord de pêche avec la société chinoise Poly‐Handon ou sa stratégie de guerre contre le terrorisme, l’opinion est sortie davantage convaincue sur la pertinence des options prises par le gouvernement dans le traitement de ces deux dossiers.
La politique de pêche a toujours été un échec, a‐t‐il convenu, invitant l’opinion à reconnaître avec lui que le secteur était devenu une plate bande privée au profit d’une poignée d’hommes d’affaires et de décideurs, sans que ses retombées n’aient profité à l’Etat ou au peuple.
Idem pour la stratégie de guerre contre Aqmi basée sur l’offensive et le droit de poursuite, après un long passé douloureux où la Mauritanie a toujours servi de terrain de chasse privilégié aux combattants d’Aqmi, avec ces hordes de Martyrs.
Sur la lutte contre la gabegie, certains intervenants ont mis en doute la sincérité du combat mené par le président Mohamed Ould Abdel Aziz contre ce fléau, certains allant jusqu’à lui demander de donner la preuve de son engagement en faisant don d’une partie de son patrimoine. Un autre a carrément attaqué sa probité, citant les sociétés qui naissent, les marchés publics qui sont octroyés par son entremise…
Des questions délicates qui auraient conduit ses auteurs, dans tout autre pays à régime autoritaire ou dictatoriale, de longs mois derrière les cellules d’une prison. Mais Mohamed Ould Abdel Aziz a répondu à ces questions avec aisance et dextérité, d’autant plus dira‐t‐il, qu’il n’a rien à se reprocher.
Mieux, il invitera ses détracteurs à user de leur droit de diffusion, si jamais l’occasion de publier les frasques du président, avec preuves à l’appui, leur était offerte. C’est ce courage et cette aisance de celui qui ne traîne aucune casserole derrière lui, qui ont forcé l’estime de l’opinion publique, impressionnée par cette promptitude du président Ould Abdel Aziz à répondre avec une facilité aussi déconcertante aux questions qui lui ont été posées. Bien entendu, tout y est passé…
Du dialogue politique entre majorité et opposition à l’opération d’enrôlement des populations à vocation d’Etat‐civil, de la situation des rapatriés aux soucis des professionnels du tourisme, de la capacité économique et financière du pays aux manifestations sociales qui prennent d’assaut quotidiennement les grilles de la présidence de la République…Même les questions internationales n’ont pas échappé au round des questions‐réponse, notamment la situation enLibye, l’offensive diplomatique de la Mauritanie…
D’autres questions qui fâchaient dans une période encore récente ont été ramenées sur le tapis, tels le sort du colonel Ould Bouçeïf, celui du colonel Ould NDiayane, ou de l’ancien gouverneur de Nouadhibou, ou encore celui plus d’actualité de l’homme d’affaires Rachid Moustapha, mais aussi le problème des sépultures des victimes des années de braise…
Le «Direct» qui a duré trois heurs d’horloge, a permis ainsi à chaque question émanant des Mauritaniens à trouver la réponse approprié, livrée sans esquive ni simagrées, de la part du président de la République. Certes beaucoup reste à faire sur le chemin du développement et du bien‐être social, comme l’a d’ailleurs reconnu le président Mohamed Ould Abdel Aziz, mais l’espoir est de mise tant que le Sommet continuera manifester autant de disponibilité à écouter et à rendre compte à la Base.
Alioune Sarr
Inspecteur des Impôts
Cadre à la Direction des Domaines
La pertinence dans l’argumentaire et la clarté dans les idées constituent également deux traits majeurs du discours que le président Mohamed Ould Abdel Aziz a tenu lors de cette mémorable soirée du 5 août dernier. Que cela soit dans ses réponses aux critiques formulées contre l’accord de pêche avec la société chinoise Poly‐Handon ou sa stratégie de guerre contre le terrorisme, l’opinion est sortie davantage convaincue sur la pertinence des options prises par le gouvernement dans le traitement de ces deux dossiers.
La politique de pêche a toujours été un échec, a‐t‐il convenu, invitant l’opinion à reconnaître avec lui que le secteur était devenu une plate bande privée au profit d’une poignée d’hommes d’affaires et de décideurs, sans que ses retombées n’aient profité à l’Etat ou au peuple.
Idem pour la stratégie de guerre contre Aqmi basée sur l’offensive et le droit de poursuite, après un long passé douloureux où la Mauritanie a toujours servi de terrain de chasse privilégié aux combattants d’Aqmi, avec ces hordes de Martyrs.
Sur la lutte contre la gabegie, certains intervenants ont mis en doute la sincérité du combat mené par le président Mohamed Ould Abdel Aziz contre ce fléau, certains allant jusqu’à lui demander de donner la preuve de son engagement en faisant don d’une partie de son patrimoine. Un autre a carrément attaqué sa probité, citant les sociétés qui naissent, les marchés publics qui sont octroyés par son entremise…
Des questions délicates qui auraient conduit ses auteurs, dans tout autre pays à régime autoritaire ou dictatoriale, de longs mois derrière les cellules d’une prison. Mais Mohamed Ould Abdel Aziz a répondu à ces questions avec aisance et dextérité, d’autant plus dira‐t‐il, qu’il n’a rien à se reprocher.
Mieux, il invitera ses détracteurs à user de leur droit de diffusion, si jamais l’occasion de publier les frasques du président, avec preuves à l’appui, leur était offerte. C’est ce courage et cette aisance de celui qui ne traîne aucune casserole derrière lui, qui ont forcé l’estime de l’opinion publique, impressionnée par cette promptitude du président Ould Abdel Aziz à répondre avec une facilité aussi déconcertante aux questions qui lui ont été posées. Bien entendu, tout y est passé…
Du dialogue politique entre majorité et opposition à l’opération d’enrôlement des populations à vocation d’Etat‐civil, de la situation des rapatriés aux soucis des professionnels du tourisme, de la capacité économique et financière du pays aux manifestations sociales qui prennent d’assaut quotidiennement les grilles de la présidence de la République…Même les questions internationales n’ont pas échappé au round des questions‐réponse, notamment la situation enLibye, l’offensive diplomatique de la Mauritanie…
D’autres questions qui fâchaient dans une période encore récente ont été ramenées sur le tapis, tels le sort du colonel Ould Bouçeïf, celui du colonel Ould NDiayane, ou de l’ancien gouverneur de Nouadhibou, ou encore celui plus d’actualité de l’homme d’affaires Rachid Moustapha, mais aussi le problème des sépultures des victimes des années de braise…
Le «Direct» qui a duré trois heurs d’horloge, a permis ainsi à chaque question émanant des Mauritaniens à trouver la réponse approprié, livrée sans esquive ni simagrées, de la part du président de la République. Certes beaucoup reste à faire sur le chemin du développement et du bien‐être social, comme l’a d’ailleurs reconnu le président Mohamed Ould Abdel Aziz, mais l’espoir est de mise tant que le Sommet continuera manifester autant de disponibilité à écouter et à rendre compte à la Base.
Alioune Sarr
Inspecteur des Impôts
Cadre à la Direction des Domaines
Source:Alioune Sarr
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