« Tous les États membres de l’UNESCOsont invités à organiser des manifestations le 23 août » La Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition sera célébrée le 23 août 2011. Elle vise à inscrire la tragédie de la traite dans la mémoire de tous les peuples.
Selon l'UNESCO, elle doit offrir l'occasion d'une réflexion commune sur les causes historiques, les modalités et les conséquences de cette tragédie, ainsi que d'une analyse des interactions qu'elle a générées entre l'Afrique, l'Europe, lesAmériques et les Caraïbes.
Entreprise commerciale et économique, selon l’UNESCO, la traite négrière est l’illustration dramatique de la rencontre entre l’histoire et la géographie. Elle a lié plusieurs régions et continents : Europe, Afrique, Océan Indien, Caraïbes, Amérique.
Selon l'UNESCO, elle doit offrir l'occasion d'une réflexion commune sur les causes historiques, les modalités et les conséquences de cette tragédie, ainsi que d'une analyse des interactions qu'elle a générées entre l'Afrique, l'Europe, lesAmériques et les Caraïbes.
Entreprise commerciale et économique, selon l’UNESCO, la traite négrière est l’illustration dramatique de la rencontre entre l’histoire et la géographie. Elle a lié plusieurs régions et continents : Europe, Afrique, Océan Indien, Caraïbes, Amérique.
Premier système de mondialisation de l’histoire, la traite et l’esclavage qui en est issu, du XVIe au XIXe siècle, constitue, selon l’historien français Michel Deveau « la plus gigantesque tragédie de l’histoire humaine par l’ampleur et la durée.
Selon l’UNESCO, elle revêt une triple singularité : sa durée (environ quatre siècles), la spécificité de ses victimes (l’enfant, la femme, l’homme noir africain), sa légitimation intellectuelle (la construction de l’idéologie anti-Noir et son organisation juridique).
Selon le Directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura, la journée du 23 août est l'occasion de rappeler le souvenir d'une tragédie longtemps occultée et de lui restituer, eu égard à son caractère universel, la place qui doit être la sienne dans l'histoire de l'humanité.
« En décidant de proclamer le 23 août de chaque année " Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition ", l'UNESCO a voulu rendre universelle par le devoir de mémoire une tragédie oubliée et méconnue, et rendre hommage au combat inlassable des esclaves pour leur libération. »
L'insurrection qu'a connue l'île de Saint-Domingue (aujourd'hui Haïti et République dominicaine) dans la nuit du 22 au 23 août 1791 a ébranlé de façon radicale et irréversible le système esclavagiste, et a été à l'origine du processus d'abolition de la traite négrière transatlantique.
Selon Koïchiro Matsuura, cette célébration, dont les enjeux sont tout à la fois la vérité historique, le développement, la solidarité et les droits de l'homme, doit donc mobiliser toutes les nations et la société civile dans son ensemble. « Un soulèvement d'esclaves à St Domingue dans la nuit du 22 au 23 août 1791 accéléra le processus d'abolition »
Pour commémorer la mémoire des millions de victimes africains, le Directeur général de l'UNESCO invite les Ministres de la culture de tous les États membres à organiser des actions en associant l'ensemble des populations de leurs pays et en particulier les jeunes, les éducateurs, les artistes et les intellectuels.
Un devoir de mémoire attesté par la circulaire CL/3494 du 29 juillet 1998 du Directeur général de l'UNESCO qui rappelle aux ministres de la culture des États membres d’organiser des manifestations le 23 août de chaque année pour célébrer cette date.
Les premières commémorations de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition ont eu lieu dans plusieurs pays, notamment le 23 août 1998 à Haïti et le 23 août 1999 à Gorée au Sénégal. Ces journées sont également l'occasion d'élargir la réflexion à des problématiques actuelles comme la traite des êtres humains, le travail forcé en général et celui des enfants en particulier.
Dans le cadre du Projet pour combattre la traite des personnes en Afrique, rappelons que l’UNESCO mène des recherches sur les facteurs qui conduisent à cette traite en Afrique et organise des ateliers de formation destinés aux décideurs politiques, aux organisations non-gouvernementales, aux leaders communautaires et aux médias, afin de sensibiliser et d'inspirer des politiques pour combattre cette forme moderne d'esclavage.
Pour rappel, la Journée Internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, initiée par l'UNESCO en 1998, rappelle que, dans la nuit du 22 au 23 août 1791, éclata à Saint-Domingue, un soulèvement d'esclaves qui a fortement influencé le processus d'abolition de la traite négrière dans l'ensemble des colonies européennes.
Le 2 décembre, "Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage" commémore la date anniversaire de l'adoption par l'Assemblée générale des Nations Unies, de la convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui en 1949.
Dialtabé
Selon l’UNESCO, elle revêt une triple singularité : sa durée (environ quatre siècles), la spécificité de ses victimes (l’enfant, la femme, l’homme noir africain), sa légitimation intellectuelle (la construction de l’idéologie anti-Noir et son organisation juridique).
Selon le Directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura, la journée du 23 août est l'occasion de rappeler le souvenir d'une tragédie longtemps occultée et de lui restituer, eu égard à son caractère universel, la place qui doit être la sienne dans l'histoire de l'humanité.
« En décidant de proclamer le 23 août de chaque année " Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition ", l'UNESCO a voulu rendre universelle par le devoir de mémoire une tragédie oubliée et méconnue, et rendre hommage au combat inlassable des esclaves pour leur libération. »
L'insurrection qu'a connue l'île de Saint-Domingue (aujourd'hui Haïti et République dominicaine) dans la nuit du 22 au 23 août 1791 a ébranlé de façon radicale et irréversible le système esclavagiste, et a été à l'origine du processus d'abolition de la traite négrière transatlantique.
Selon Koïchiro Matsuura, cette célébration, dont les enjeux sont tout à la fois la vérité historique, le développement, la solidarité et les droits de l'homme, doit donc mobiliser toutes les nations et la société civile dans son ensemble. « Un soulèvement d'esclaves à St Domingue dans la nuit du 22 au 23 août 1791 accéléra le processus d'abolition »
Pour commémorer la mémoire des millions de victimes africains, le Directeur général de l'UNESCO invite les Ministres de la culture de tous les États membres à organiser des actions en associant l'ensemble des populations de leurs pays et en particulier les jeunes, les éducateurs, les artistes et les intellectuels.
Un devoir de mémoire attesté par la circulaire CL/3494 du 29 juillet 1998 du Directeur général de l'UNESCO qui rappelle aux ministres de la culture des États membres d’organiser des manifestations le 23 août de chaque année pour célébrer cette date.
Les premières commémorations de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition ont eu lieu dans plusieurs pays, notamment le 23 août 1998 à Haïti et le 23 août 1999 à Gorée au Sénégal. Ces journées sont également l'occasion d'élargir la réflexion à des problématiques actuelles comme la traite des êtres humains, le travail forcé en général et celui des enfants en particulier.
Dans le cadre du Projet pour combattre la traite des personnes en Afrique, rappelons que l’UNESCO mène des recherches sur les facteurs qui conduisent à cette traite en Afrique et organise des ateliers de formation destinés aux décideurs politiques, aux organisations non-gouvernementales, aux leaders communautaires et aux médias, afin de sensibiliser et d'inspirer des politiques pour combattre cette forme moderne d'esclavage.
Pour rappel, la Journée Internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, initiée par l'UNESCO en 1998, rappelle que, dans la nuit du 22 au 23 août 1791, éclata à Saint-Domingue, un soulèvement d'esclaves qui a fortement influencé le processus d'abolition de la traite négrière dans l'ensemble des colonies européennes.
Le 2 décembre, "Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage" commémore la date anniversaire de l'adoption par l'Assemblée générale des Nations Unies, de la convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui en 1949.
Dialtabé
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