J’en étais là dans mes cogitations, en arrivant au bureau du recensement où je reçus un accueil très respectueux et chaleureux des membres du bureau tous des amis, et, sans perdre une minute, on me mit en contact avec les personnes chargées des formalités du recensement qui se lèvent toutes pour saluer avec beaucoup d’égards.
Ensuite, tout se passe vite, comme prévu : sauf que, cette fois-ci, on me signifie, toujours avec respect, que les mauritaniens nés à l’étranger devaient attendre leur tour, qui sera fixé à une date ultérieure !
je rouspètes un peu, pour la forme, sachant que ces jeunes gens n’étaient que des exécutants, contre cette mesure que je considère comme discriminatoire à l’égard des millions de nos compatriotes nés à l’étranger, qui doivent faire le rang derrière ceux qui sont nés enMauritanie (ou soi-disant nés en Mauritanie , car, moyennant un peu d’influence ou d’argent, on vous laissait choisir votre lieu de naissance et tout ce que vous vouliez)
Ensuite, tout se passe vite, comme prévu : sauf que, cette fois-ci, on me signifie, toujours avec respect, que les mauritaniens nés à l’étranger devaient attendre leur tour, qui sera fixé à une date ultérieure !
je rouspètes un peu, pour la forme, sachant que ces jeunes gens n’étaient que des exécutants, contre cette mesure que je considère comme discriminatoire à l’égard des millions de nos compatriotes nés à l’étranger, qui doivent faire le rang derrière ceux qui sont nés enMauritanie (ou soi-disant nés en Mauritanie , car, moyennant un peu d’influence ou d’argent, on vous laissait choisir votre lieu de naissance et tout ce que vous vouliez)
De là à étendre la mesure à tous les autres droits conférés par la citoyenneté, en transformant les natifs de l’extérieur en citoyens de seconde catégorie, il n’ya qu’un pas que certains groupuscules pourraient être tentés de franchir, pour des motifs tout à fait crapuleux de partage de privilèges, revêtus d’un cachet d’ « Authenticité » à l’Ivoirienne.
Comme ce sont des petites crapules, à peine lettrés en langue arabe, ‘totalement coupés des réalités mauritaniennes, et de leur prolongement extérieur, maîtrisant cependant avec brio l’art d’infiltrer les différents rouages de l’Etat, notamment l’armée, les forces de sécurité, l’administration territoriale, afin de satisfaire leurs penchants criminels, ils pourraient bien, de cette façon, s’accaparer des postes juteux au niveau de l’Etat, libérés de ces « intrus », comme ils avaient réussi à infiltrer le régime Ould Taya, expulsé des compatriotes, pour faire main basse sur leurs maigres biens fonciers et leurs troupeaux!
Sans tenir aucun compte des « mauritaniens de l’extérieur », dont des milliers avaient payé de leur vie et de leurs biens, les errements des deux régimes sénégalais et mauritaniens attisés, par les extrémistes actifs dans les deux pays. La logique d’un tel système serait donc par exemple, que les postes électifs, les hauts postes de l’Administration seraient réservés aux «authentiques », les miettes revenant aux « étrangers »
Ces illettrés culturels, sont incapables de mesurer la portée d’une telle entreprise, inacceptable pour les centaines de milliers de mauritaniens nés à l’étranger, et qui, en cas de pareille tentative, ont la force nécessaire pour faire traverser tout ce beau monde, non pas vers l’autre berge, mais vers l’enfer éternel qui attend tous les criminels de leur genre.
En effet, ce ne sont ni les centaines de milliers de descendants de la prestigieuse famille de feu Cheikh Mohamed Fadel, dispersés et vénérés dans toute l’Afrique de l’ouest et du nord ouest. Ni ceux de Feu Cherif Sagalé, qui avait suivi de prés les traces de son ainé issu des mêmes régions de l’est du pays maure (et dont le petit fils, feu Mohamed Mouslih, deviendra l’époux de sa seconde fille, Mariam, avec laquelle il aura trois enfants avant de décéder encore jeune, à Hérico, non loin du village de Sagalé) :
la descendance de ses vingt et un enfants (chantés par le grand érudit de Labé, Thierno Abderrahmane), se compte par milliers, enracinée dans toutes les tribus et grandes familles de Mauritanie, (à commencer par ses deux compagnons de quarante ans, Cherif Hamadydescendant de Cheikh Sidi El Mokhtar El Kounty, et Mohamed El Ghazaly, le Deymani, que le Cherif trouva devant lui jeunes enfants, et qui deviendront les époux de sa fille ainée,Aicha, et de Oumoul El Khair, la troisième, fille), et dispersée sur les quatre continents .
Ni ceux de Cheikh Ould Mayabé, et des centaines de milliers d’autres mauritaniens, maures, bambaras, peulhs, oulof, soninké, etc., que le destin à conduit jusqu’aux confins de l’Afrique, de l’Asie, Europe etc ; Ni ces familles prestigieuses (dont je n’ai cité que les plus connues) ni les autres compatriotes, dont les envois en devise au pays sont énormes, et peuvent être mesurées à l’aune des populations qui en vivent….
En conclusion, c’est pour dire que, aucune des composantes de notre populations, à commencer par celles des « natifs», qui mesurent les conséquences de tels errements, ne seraient disposés à jouer aux « Beddous », à accepter qu’un apartheid de type nouveau soit instauré dans leur pays de rêve, ou que ce pays cesse d’être pour eux, l’ultime refuge.
Rien que de penser à un tel scénario, sans doute fruit de mon imagination débordante, j’éprouvais une grande pitié pour ce pays, que le bon Dieu a doté d’immenses richesses, dont il ne parvient pas encore à tirer profit, alors que plus de la moitié de sa population végète dans la misère, que plus de 90% des citoyens évoluent autour du seuil de la pauvreté, du fait du pillage systématique de ces ressources auquel se livrent des entreprises étrangères et leurs complices locaux, et, surtout, une gabegie, avec son pendant, la corruption, entretenue par le manque de transparence et d’un gouvernement qui rende compte de sa gestion aux citoyens, à travers des instances véritablement démocratiques, et ce, malgré les efforts méritoires du Président M/O/Aziz, dont la meilleure illustration a été sa belle prestance face au public organisée en Août dernier.
Malheureusement, le constat est facile à faire : la psychose de la « peur du Chef », l’absence totale d’esprit critique, l’opportunisme,« le chef a toujours raison », font que, sur tous les dossiers traités, les cadres et les élus de la majorité, préfèrent taire leurs réserves, et, donc, laisser le PR persister dans des erreurs souvent induites par des collaborateurs zélés, mais qui ne maîtrisent pas bien leurs dossiers.
Et gare à celui qui ouvrira la bouche : il peut dire adieu à tous ses droits avec l’Etat et ses dépendances…Ces messieurs pensent ainsi aller au devant des désidératas du Chef, qui pourtant, je crois, attendait de tous qu’on lui dise la vérité, rien que la vérité…
A suivre
Comme ce sont des petites crapules, à peine lettrés en langue arabe, ‘totalement coupés des réalités mauritaniennes, et de leur prolongement extérieur, maîtrisant cependant avec brio l’art d’infiltrer les différents rouages de l’Etat, notamment l’armée, les forces de sécurité, l’administration territoriale, afin de satisfaire leurs penchants criminels, ils pourraient bien, de cette façon, s’accaparer des postes juteux au niveau de l’Etat, libérés de ces « intrus », comme ils avaient réussi à infiltrer le régime Ould Taya, expulsé des compatriotes, pour faire main basse sur leurs maigres biens fonciers et leurs troupeaux!
Sans tenir aucun compte des « mauritaniens de l’extérieur », dont des milliers avaient payé de leur vie et de leurs biens, les errements des deux régimes sénégalais et mauritaniens attisés, par les extrémistes actifs dans les deux pays. La logique d’un tel système serait donc par exemple, que les postes électifs, les hauts postes de l’Administration seraient réservés aux «authentiques », les miettes revenant aux « étrangers »
Ces illettrés culturels, sont incapables de mesurer la portée d’une telle entreprise, inacceptable pour les centaines de milliers de mauritaniens nés à l’étranger, et qui, en cas de pareille tentative, ont la force nécessaire pour faire traverser tout ce beau monde, non pas vers l’autre berge, mais vers l’enfer éternel qui attend tous les criminels de leur genre.
En effet, ce ne sont ni les centaines de milliers de descendants de la prestigieuse famille de feu Cheikh Mohamed Fadel, dispersés et vénérés dans toute l’Afrique de l’ouest et du nord ouest. Ni ceux de Feu Cherif Sagalé, qui avait suivi de prés les traces de son ainé issu des mêmes régions de l’est du pays maure (et dont le petit fils, feu Mohamed Mouslih, deviendra l’époux de sa seconde fille, Mariam, avec laquelle il aura trois enfants avant de décéder encore jeune, à Hérico, non loin du village de Sagalé) :
la descendance de ses vingt et un enfants (chantés par le grand érudit de Labé, Thierno Abderrahmane), se compte par milliers, enracinée dans toutes les tribus et grandes familles de Mauritanie, (à commencer par ses deux compagnons de quarante ans, Cherif Hamadydescendant de Cheikh Sidi El Mokhtar El Kounty, et Mohamed El Ghazaly, le Deymani, que le Cherif trouva devant lui jeunes enfants, et qui deviendront les époux de sa fille ainée,Aicha, et de Oumoul El Khair, la troisième, fille), et dispersée sur les quatre continents .
Ni ceux de Cheikh Ould Mayabé, et des centaines de milliers d’autres mauritaniens, maures, bambaras, peulhs, oulof, soninké, etc., que le destin à conduit jusqu’aux confins de l’Afrique, de l’Asie, Europe etc ; Ni ces familles prestigieuses (dont je n’ai cité que les plus connues) ni les autres compatriotes, dont les envois en devise au pays sont énormes, et peuvent être mesurées à l’aune des populations qui en vivent….
En conclusion, c’est pour dire que, aucune des composantes de notre populations, à commencer par celles des « natifs», qui mesurent les conséquences de tels errements, ne seraient disposés à jouer aux « Beddous », à accepter qu’un apartheid de type nouveau soit instauré dans leur pays de rêve, ou que ce pays cesse d’être pour eux, l’ultime refuge.
Rien que de penser à un tel scénario, sans doute fruit de mon imagination débordante, j’éprouvais une grande pitié pour ce pays, que le bon Dieu a doté d’immenses richesses, dont il ne parvient pas encore à tirer profit, alors que plus de la moitié de sa population végète dans la misère, que plus de 90% des citoyens évoluent autour du seuil de la pauvreté, du fait du pillage systématique de ces ressources auquel se livrent des entreprises étrangères et leurs complices locaux, et, surtout, une gabegie, avec son pendant, la corruption, entretenue par le manque de transparence et d’un gouvernement qui rende compte de sa gestion aux citoyens, à travers des instances véritablement démocratiques, et ce, malgré les efforts méritoires du Président M/O/Aziz, dont la meilleure illustration a été sa belle prestance face au public organisée en Août dernier.
Malheureusement, le constat est facile à faire : la psychose de la « peur du Chef », l’absence totale d’esprit critique, l’opportunisme,« le chef a toujours raison », font que, sur tous les dossiers traités, les cadres et les élus de la majorité, préfèrent taire leurs réserves, et, donc, laisser le PR persister dans des erreurs souvent induites par des collaborateurs zélés, mais qui ne maîtrisent pas bien leurs dossiers.
Et gare à celui qui ouvrira la bouche : il peut dire adieu à tous ses droits avec l’Etat et ses dépendances…Ces messieurs pensent ainsi aller au devant des désidératas du Chef, qui pourtant, je crois, attendait de tous qu’on lui dise la vérité, rien que la vérité…
A suivre
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