... et rencontre les acteurs du secteur.
Le ministre d’Etat à l’éducation nationale chargé de l’enseignement supérieur, M.Ahmed Ould Bahiya, accompagné du ministre délégué chargé de l’enseignement fondamental, M. Hamed O. Hamonny, du Wali et des autorités administratives, scolaires et sécuritaires régionales, a effectué mercredi et jeudi, une visite d’information et de prise de contact avec les responsables et les acteurs de son département dans les cinq mouqata’a de la Wilaya du Brakna.
Le ministre d’Etat a présidé une réunion dans la salle des spectacles de la Maison des jeunes d’Aleg et visité quelques établissements scolaires (écoles fondamentales, collèges, lycées) désertées depuis plus de deux mois par les élèves et les enseignants en raison des vacances scolaires.
Là, il n’a eu pour interlocuteurs que les directeurs, les présidents des bureaux des parents d’élèves et quelques enseignants désoeuvrés qui n’ont pas raté l’occasion de lui soumettre un certain nombre de doléances pour un meilleur assainissement du secteur.
Parmi les questions brûlantes soulevées, on peut citer notamment le déficit d’enseignants (arabophones dans le sud, francophones dans le nord, héritage du défunt système des filières sous la réforme de 1979), le manque de table bancs, la pléthore des classes qui touche même le secondaire en raison du taux élevé d’admission au concours d’entrée en 1èreAS, la nécessité de créer des collèges de proximité dans les départements à forte concentration démographique, l’insuffisance voire l’inexistence de personnel d’encadrement dans certains établissements secondaires tels que le lycée de Boghé (directeurs des études, surveillants généraux) etc.
Les écoles de formation technique et professionnelle n’ont pas aussi été oubliées par le super ministre qui a suivi des exposés sur leurs missions, leurs domaines de formation, leurs organigrammes et recueilli les problèmes tels que l’absence de débouchés en raison de l’exiguïté du marché du travail, le manque de matériels, l’hébergement des élèves en particulier ceux issus d’autres régions,
Par ailleurs, M. Bahiya et son stadff ont pu s’enquérir de l’état des édifices : salles de classes qui croupissent sous le poids de l’âge car datant de la période coloniale ou des premières années de l’indépendance, blocs administratifs, laboratoires, salles informatiques, tables, enceintes des cours etc.
A côté, un des membres de son staff consignait dans un bloc-notes, toutes les remarques, suggestions et doléances posées ça et là. Est-ce pour donner l’impression qu’elles seront étudiées de fonds en comble par le département en charge de l’un des secteurs les plus malades de notre pays ? Osons espérer.
Pour de nombreux observateurs et acteurs du secteur, une visite de terrain d’un MEN aurait été plus opportune durant l’année scolaire pendant que les professeurs, les maîtres, les personnels d’encadrement et les élèves sont sur place.
« Il serait mieux imprégné des déficits en personnels et en équipements, de la répartition géographique des écoles, de la situation des salles de classes, bref des réalités du terrain, s’il était là en janvier ou en avril », confie un parent d’élèves visiblement étonné de l’opportunité de la visite du ministre des garrayas en cette période de l’année où les populations de cette wilaya à vocation agro-pastorale sont plus préoccupées par le retard des pluies et le démarrage de la campagne agricole 2011-2012.
Dia Abdoulaye
Cp. Brakna
Les écoles de formation technique et professionnelle n’ont pas aussi été oubliées par le super ministre qui a suivi des exposés sur leurs missions, leurs domaines de formation, leurs organigrammes et recueilli les problèmes tels que l’absence de débouchés en raison de l’exiguïté du marché du travail, le manque de matériels, l’hébergement des élèves en particulier ceux issus d’autres régions,
Par ailleurs, M. Bahiya et son stadff ont pu s’enquérir de l’état des édifices : salles de classes qui croupissent sous le poids de l’âge car datant de la période coloniale ou des premières années de l’indépendance, blocs administratifs, laboratoires, salles informatiques, tables, enceintes des cours etc.
A côté, un des membres de son staff consignait dans un bloc-notes, toutes les remarques, suggestions et doléances posées ça et là. Est-ce pour donner l’impression qu’elles seront étudiées de fonds en comble par le département en charge de l’un des secteurs les plus malades de notre pays ? Osons espérer.
Pour de nombreux observateurs et acteurs du secteur, une visite de terrain d’un MEN aurait été plus opportune durant l’année scolaire pendant que les professeurs, les maîtres, les personnels d’encadrement et les élèves sont sur place.
« Il serait mieux imprégné des déficits en personnels et en équipements, de la répartition géographique des écoles, de la situation des salles de classes, bref des réalités du terrain, s’il était là en janvier ou en avril », confie un parent d’élèves visiblement étonné de l’opportunité de la visite du ministre des garrayas en cette période de l’année où les populations de cette wilaya à vocation agro-pastorale sont plus préoccupées par le retard des pluies et le démarrage de la campagne agricole 2011-2012.
Dia Abdoulaye
Cp. Brakna
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