mardi 16 août 2011

Affaire DSK : le rapport médical conclut à un viol



Le document établi par l'hôpital après l'examen de Nafissatou Diallo le 14 mai révèle la présence de traumatismes liés à un viol, révèle l'Express. C'est un pièce qui pourrait bien déstabiliser la défense de DSKà quelques jours de sa prochaine audience devant le procureur de Manhattan, fixée au 24 août.

L'Express publie, mardi, sur son site internet, le rapport médical établi par les médecins qui ont examiné Nafissatou Diallo le 14 mai, à la suite de son agression sexuelle présumée par l'ancien patron duFMI dans une chambre de l'hôtel Sofitel de New York. Le document confirme les allégations de viol lancées par la femme de chambre.

Ces sexual assaults forensic exams notes, des "notes médico-légales d'agression sexuelle" comportent une dizaine de pages, indique le site internet de l'hebdomadaire mardi. Le "Safe" (sexual assault forensic examiner), un médecin spécialisé dans l'admission des victimes de viols et de crimes sexuels, écrit au sujet de la patiente : "Confusion, douleurs musculaires, tension", révèle l'Express.
La description de l'agression sexuelle que livre Nafissatou Diallo à l'hôpital est retranscrite, en tous points semblables à la version que donnera plus tard la femme de chambre. Le rapport souligne que la patiente, en larmes, se plaint d'une douleur à l'épaule gauche. Un scanner confirme plus tard qu'elle souffre d'une rupture du ligament, indique le document.

La dernière page du rapport médical est la plus accablante. Elle confirme, schéma à l'appui, la présence d'un traumatisme au niveau de la partie inférieure du vagin de la patiente. Le rapport conclut, sans appel : "Diagnostic : agression. Cause des blessures : agression. Viol."

Sept chefs d'accusation

L'ex-patron du FMI, qui a toujours clamé son innocence, est sous le coup de sept chefs d'accusation, notamment tentative de viol, agression sexuelle et séquestration, qui peuvent lui valoir de nombreuses années de prison.

Arrêté le 14 mai, Dominique Strauss-Kahn a été libéré sur parole le 1er juillet après l'apparition de contradictions et de mensonges dans la déposition sous serment de Mme Diallo. Mais il est toujours privé de son passeport et ne peut quitter le territoire américain. Sa prochaine comparution devant le tribunal de New York est prévue pour le 23 août. Mme Dialloa également lancé des poursuites au civil contre l'ex-patron du FMI.






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