“Tout ce qui n’est pas donné est perdu”. Jadis, pendant le mois sacré du Ramadhan, après le Livre sacré le Coran les Mille et Une Nuits fut le livre le plus lu, le plus raconté par les musulmans. De Baghdad à Nouakchott, d’Ispahan àKhartoum, de Samarkand à Fès, d’Istanbul àTamanrasset, de Damas à Tlemcen
les musulmans célébraient leurs nuits et leurs après-midis ramadhanesques par la revisite annuelle du livre les Mille et Une Nuits.
Dans toutes les bibliothèques familiales, aux côtés du Coran et des livres des tafassir (les interprétations) notamment Sahih Al Boukhari et Sahih Muslim, les Mille et Une Nuits disposait d’une place magistrale. Il ne faisait jamais défaut. On le lisait, on le contait, on le re-contait sur les places publiques ou dans les cercles nocturnes.
les musulmans célébraient leurs nuits et leurs après-midis ramadhanesques par la revisite annuelle du livre les Mille et Une Nuits.
Dans toutes les bibliothèques familiales, aux côtés du Coran et des livres des tafassir (les interprétations) notamment Sahih Al Boukhari et Sahih Muslim, les Mille et Une Nuits disposait d’une place magistrale. Il ne faisait jamais défaut. On le lisait, on le contait, on le re-contait sur les places publiques ou dans les cercles nocturnes.
Omniprésent, entre les mains des intellectuels comme chez les petites gens. Les Mille et Une Nuits restera le chef-d’œuvre des arabo-musulmans. Il n’est, enfin de compte, que le fruit du génie exceptionnel de l’oralité.
Certes la marge de liberté offerte par l’oralité a contribué, à travers les siècles, à ciseler ce texte, le façonner à l’image d’une pièce rare.
Par sa forte liberté d’imagination, par l’intelligence populaire et par la fascination artistique de la narration, nul autre livre n’égale ni n’égalera les Mille.
Une fois les Mille passé de l’oralité au domaine de la culture-trace, la culture-écrite, il est devenu la proie de la censure. L’œil qui ne dort jamais ! À aucune époque, dix siècles durant, les Mille n’a été attaqué ou interdit, jusqu’au jour où il a été publié dans son intégralité. Les chefs-d’œuvre à l’image des Mille font peur aux ennemis de la liberté d’imagination et d’imaginaire.
Ainsi, en 1980 la publication d’une version des Mille a été interdite en Égypte. En 2010, dans ce même pays, une autre version fut attaquée par un groupe d’avocats appartenant au courant islamique demandant aux instances politiques et religieuses l’interdiction de la circulation des Mille.
C’est sombre et triste de voir interdire le livre qui jadis fut, après le Coran et Assahihaine, le livre le plus lu, le plus apprécié par les musulmans pendant le mois sacré. Une nation qui avance vers l’arrière ! ou vers un précipice ! La honte ! Et dans ce monde musulman qui dégringole dans les ténèbres d’un gouffre, les appels à l’incinération du livre ne cessent de se multiplier.
C’est déshonorant de tirer à boule de feu sur les Mille, le livre référence pour des écrivains universels à l’image de La Fontaine, Charles Dickens, Edgar Allan Poe, Garcia Marquez,Jorge Borges, Paulo Coelho et d’autres.
Ses contes fabuleux demeureront la source d’inspiration inépuisable des cinéastes. Trésors de création pour de nombreux logiciels des jeux d’ordinateurs. Provocateurs des célèbres peintres et musiciens.
Le temps où le musulman écoutait le Coran dans une grande spiritualité, prêtait l’oreille à son imam très ouvert et tolérant et lisait ou contait les Mille et Une Nuits avec plaisir et fierté pendant le Ramadhan, ce temps est assassiné.
Nous traversons un temps brouillé, enchevêtré où le musulman est pris en otage entre “yajouz ou layajouz”. L’intolérance a monté, la haine a pris le dessus et l’islam giron de la grande civilisation ainsi que le musulman héritier des éminents savants sont devenus la source d’une peur universelle.
Certes la marge de liberté offerte par l’oralité a contribué, à travers les siècles, à ciseler ce texte, le façonner à l’image d’une pièce rare.
Par sa forte liberté d’imagination, par l’intelligence populaire et par la fascination artistique de la narration, nul autre livre n’égale ni n’égalera les Mille.
Une fois les Mille passé de l’oralité au domaine de la culture-trace, la culture-écrite, il est devenu la proie de la censure. L’œil qui ne dort jamais ! À aucune époque, dix siècles durant, les Mille n’a été attaqué ou interdit, jusqu’au jour où il a été publié dans son intégralité. Les chefs-d’œuvre à l’image des Mille font peur aux ennemis de la liberté d’imagination et d’imaginaire.
Ainsi, en 1980 la publication d’une version des Mille a été interdite en Égypte. En 2010, dans ce même pays, une autre version fut attaquée par un groupe d’avocats appartenant au courant islamique demandant aux instances politiques et religieuses l’interdiction de la circulation des Mille.
C’est sombre et triste de voir interdire le livre qui jadis fut, après le Coran et Assahihaine, le livre le plus lu, le plus apprécié par les musulmans pendant le mois sacré. Une nation qui avance vers l’arrière ! ou vers un précipice ! La honte ! Et dans ce monde musulman qui dégringole dans les ténèbres d’un gouffre, les appels à l’incinération du livre ne cessent de se multiplier.
C’est déshonorant de tirer à boule de feu sur les Mille, le livre référence pour des écrivains universels à l’image de La Fontaine, Charles Dickens, Edgar Allan Poe, Garcia Marquez,Jorge Borges, Paulo Coelho et d’autres.
Ses contes fabuleux demeureront la source d’inspiration inépuisable des cinéastes. Trésors de création pour de nombreux logiciels des jeux d’ordinateurs. Provocateurs des célèbres peintres et musiciens.
Le temps où le musulman écoutait le Coran dans une grande spiritualité, prêtait l’oreille à son imam très ouvert et tolérant et lisait ou contait les Mille et Une Nuits avec plaisir et fierté pendant le Ramadhan, ce temps est assassiné.
Nous traversons un temps brouillé, enchevêtré où le musulman est pris en otage entre “yajouz ou layajouz”. L’intolérance a monté, la haine a pris le dessus et l’islam giron de la grande civilisation ainsi que le musulman héritier des éminents savants sont devenus la source d’une peur universelle.
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