Dans quelques jours l’Eveil-Hebdoentamera sa 20ème année ! Eh oui, le temps passe vite. Au-delà de cette consécration, une fierté pour les pionniers, pour ceux qui y ont cru dés le début, pour ceux qui l’ont accompagné, pour ceux qui y ont fourbi leurs armes.
Enfin, pour ceux qui y ont imprimé leurs marques et qui tiennent toujours la barque malgré toutes les batailles sourdes qu’un organe qui se veut libre doit mener au quotidien. On a encore vivace à l’esprit le souvenir de la baraque en bois qui servait de siège et le seul ordinateur, une vielle Macintosh, qui servait pour la saisie des articles avant qu’elle ne soit transportée- il n’y avait pas encore de clé USB ! – pour les besoins de la maquette dans les ruelles de Tevragh-Zeîna.
L’Eveil-Hebdo : Le «Quartier Latin» de la presse mauritanienne Au départ, l’Eveil, c’était l’affaire d’un groupe d’amis mus par un idéal au lendemain des années de braise (1986 – 1991) qui impliquait, au-delà du petit groupe en charge du journal, de larges couches de l’intelligentsia de notre pays.
Enfin, pour ceux qui y ont imprimé leurs marques et qui tiennent toujours la barque malgré toutes les batailles sourdes qu’un organe qui se veut libre doit mener au quotidien. On a encore vivace à l’esprit le souvenir de la baraque en bois qui servait de siège et le seul ordinateur, une vielle Macintosh, qui servait pour la saisie des articles avant qu’elle ne soit transportée- il n’y avait pas encore de clé USB ! – pour les besoins de la maquette dans les ruelles de Tevragh-Zeîna.
L’Eveil-Hebdo : Le «Quartier Latin» de la presse mauritanienne Au départ, l’Eveil, c’était l’affaire d’un groupe d’amis mus par un idéal au lendemain des années de braise (1986 – 1991) qui impliquait, au-delà du petit groupe en charge du journal, de larges couches de l’intelligentsia de notre pays.
Ainsi, se sont retrouvés autour de cette plateforme médiatique et démocratique, des militants de toutes les causes populaires, des membres de la société civile en voie de structuration, des acteurs de mouvements associatifs, syndicaux et autres secteurs, en butte à l’exclusion et en lutte pour une société démocratique, pluraliste. Avec pour crédo la justice, l’équité, l’égalité des chances, la transparence et l’exercice plein et entier de toutes les libertés et droits nouvellement reconnus aux citoyens de ce pays.
Depuis, plusieurs générations se sont tenu la main pour ensemble, remplir, par la plume, la craie, le crayon et les nouvelles technologies, cette «page blanche» devenue désormais l’une des plus emblématiques du paysage médiatique de notre pays.
S’adapter à son époque
Au départ, l’Eveil-Hebdo a adopté une posture de vigile, de guetteur, voire d’éclaireur aux côtés des forces de progrès et de changement. Tout au long de cette période, approximativement entre 1991 et 1996, l’Eveil a publié des centaines d’articles et engagé une série de réflexions sur les médias, les partis politiques et la société civile en vue du renforcement du processus de construction démocratique en cours à l’époque.
Par la suite, l’Eveil-Hebdo s’est plus attelé à la «conscientisation» des citoyens en vue de contribuer à la consolidation de l’unité nationale. Notre époque exige en effet des média, une dynamique positive pour que plus rien ne cache l’abominable. Pour que les modèles encombrants soient neutralisés. Et que les solidarités négatives ne soient plus érigées en règle.
Fort heureusement l’Eveil dispose, aujourd’hui, d’une crédibilité, d’une réputation et d’une audience qui font de cet organe, assurément, un outil au service de la construction nationale.
Accompagner les évolutions
Les prochains centres d’intérêt devraient, peut-être, traiter, entre autres, de la nécessité de dépasser les réformes bricolées, d’adapter notre stratégie de développement aux besoins réels. De conformer notre marche étatique à nos ressources.
De dégraisser pour que parades et apparats soient banalisés. De réorienter, enfin, l’emploi des ressources publiques afin que les centres de coût baissent et que les centres de profit augmentent. L’Eveil-Hebdo pourrait, par excellence, contribuer à l’amorçage de la modernité en Mauritanie.
En mettant en opération une autre ligne d’action qui soit de nature à aider à la liquidation des facteurs réducteurs qui contrecarrent, maintenant et demain, l’essor de la Nation, bloquent notre décollage et nous installent, de façon définitive, dans la précarité et dans l’immobilisme.
L’avenir est radieux, mais la voie est sinueuse, comme aimait à l’enseigner Mao Tsé Toung. Cependant ajoutait-il, il faut «oser lutter, oser vaincre». Dans le cas des animateurs de l’Eveil, il fallait déjà «oser oser» tant le climat était à la censure et à la répression tous azimuts contre toute velléité de remise en cause de l’ordre autoritaire du régime en place.
Joyeux anniversaire.
La Rédaction
Depuis, plusieurs générations se sont tenu la main pour ensemble, remplir, par la plume, la craie, le crayon et les nouvelles technologies, cette «page blanche» devenue désormais l’une des plus emblématiques du paysage médiatique de notre pays.
S’adapter à son époque
Au départ, l’Eveil-Hebdo a adopté une posture de vigile, de guetteur, voire d’éclaireur aux côtés des forces de progrès et de changement. Tout au long de cette période, approximativement entre 1991 et 1996, l’Eveil a publié des centaines d’articles et engagé une série de réflexions sur les médias, les partis politiques et la société civile en vue du renforcement du processus de construction démocratique en cours à l’époque.
Par la suite, l’Eveil-Hebdo s’est plus attelé à la «conscientisation» des citoyens en vue de contribuer à la consolidation de l’unité nationale. Notre époque exige en effet des média, une dynamique positive pour que plus rien ne cache l’abominable. Pour que les modèles encombrants soient neutralisés. Et que les solidarités négatives ne soient plus érigées en règle.
Fort heureusement l’Eveil dispose, aujourd’hui, d’une crédibilité, d’une réputation et d’une audience qui font de cet organe, assurément, un outil au service de la construction nationale.
Accompagner les évolutions
Les prochains centres d’intérêt devraient, peut-être, traiter, entre autres, de la nécessité de dépasser les réformes bricolées, d’adapter notre stratégie de développement aux besoins réels. De conformer notre marche étatique à nos ressources.
De dégraisser pour que parades et apparats soient banalisés. De réorienter, enfin, l’emploi des ressources publiques afin que les centres de coût baissent et que les centres de profit augmentent. L’Eveil-Hebdo pourrait, par excellence, contribuer à l’amorçage de la modernité en Mauritanie.
En mettant en opération une autre ligne d’action qui soit de nature à aider à la liquidation des facteurs réducteurs qui contrecarrent, maintenant et demain, l’essor de la Nation, bloquent notre décollage et nous installent, de façon définitive, dans la précarité et dans l’immobilisme.
L’avenir est radieux, mais la voie est sinueuse, comme aimait à l’enseigner Mao Tsé Toung. Cependant ajoutait-il, il faut «oser lutter, oser vaincre». Dans le cas des animateurs de l’Eveil, il fallait déjà «oser oser» tant le climat était à la censure et à la répression tous azimuts contre toute velléité de remise en cause de l’ordre autoritaire du régime en place.
Joyeux anniversaire.
La Rédaction
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