Autant, cette question « sotte » aux yeux de certains peut paraître comme une provocation, autant elle mérite sincèrement d’être appréhender sans passion ; vus les liens incontestables qu’entretient cette langue avec notre pays.
Depuis l’accession de la Mauritanie à la souveraineté nationale, la question du français, son statut et son usage dans l’administration continuent d’animer avec passion les débats politiques en créant des polémiques qui aboutissent parfois et malheureusement à des tensions entre concitoyens. Il est incontestable que français est une langue étrangère à laMauritanie, par ce que tout simplement, il n’existe pas de locuteur natif français dans ce pays.
En plus que la constitution adoptée par le peuple souverain reconnait l’existence officielle de quatre langues : l’Arabe, le Poular, le Soninké et le wolof.
Depuis l’accession de la Mauritanie à la souveraineté nationale, la question du français, son statut et son usage dans l’administration continuent d’animer avec passion les débats politiques en créant des polémiques qui aboutissent parfois et malheureusement à des tensions entre concitoyens. Il est incontestable que français est une langue étrangère à laMauritanie, par ce que tout simplement, il n’existe pas de locuteur natif français dans ce pays.
En plus que la constitution adoptée par le peuple souverain reconnait l’existence officielle de quatre langues : l’Arabe, le Poular, le Soninké et le wolof.
Cependant, le statut de chacune de ces langues au niveau officiel et l’instrumentalisation que font aujourd’hui certains extrémistes de l’arabe, jadis langue adulée et utilisée par toutes nos composantes nationales, fait que les non arabes de Mauritanie affichent de nos jours une hostilité vis à vis de cette langue.
Au-delà des agissements des extrémistes de tous bords incapables de convaincre ne serait ce que une seule personne de l’utilité des idéologies importées et néfastes pour notre cohésion nationale. Il y a lieu ici, d’expliquer la position de quelques-uns de nos compatriotes qui quoiqu’on dise sont nombreux à penser que la langue de Molière doit continuer à bénéficier d’un statut officiel dans notre administration, sans que cela ne soit interprété comme une violation de notre charte constitutionnelle. Au contraire, une telle décision est de mon point de vue un des principes sacrosaint de notre constitution qui garantit l’égalité de tous en droit et en devoir.
Vouloir coûte que coûte et tout de suite faire disparaitre le français de l’usage quotidien dans l’administration, c’est simplement, privé des centaines de cadres nationaux formés par l’argent du contribuable et dans les écoles de la république de rendre la monnaie à leur pays et à leurs familles qui ont tant investi en eux .
D’ailleurs, on assiste à une certaine discrimination qui ne dit pas son nom dans certains secteurs d’activités. En effet, certains citoyens de ce pays ne peuvent en aucun cas aspirer ou prétendre à certaines fonctions par le seul fait que leur patrie sans même les demander, avait décidé de les former en français. Est-ce une attitude compatible avec l’esprit de nos lois ?
Aujourd’hui, tout mauritanien ayant fait ses études en français ne peut occuper une fonction quelconque dans le secteur de la justice. Ainsi, plusieurs cadres juristes bien formés et sortant des plus grandes écoles du monde subissent les affres du chômage chez eux ou choisissent contre leur gré la solution de l’émigration pendant que certains de leurs compatriotes diplômés de l’enseignement traditionnel se réjouissent des plus hautes fonctions ; ils sont juges, procureurs, greffiers etc.
Cette situation prévaut également dans les corps des forces de défense et de sécurité ; au lendemain des douloureux événements des années 1989, 1990 et 1991, ne peuvent être officiers que des compatriotes qui ont comme langue de formation, l’Arabe. C’est encore en passe d’être le cas dans l’administration territoriale si ce n’est déjà fait.
C’est cette situation de fait qui fait grincer les dents aux mauritaniens « francisants » à chaque fois qu’on évoque la question de la langue de travail dans le pays. Ces derniers ne cherchent qu’à gagner leur pain et vivre dignement parmi les leurs avec les même droits et devoirs pour tous.
Malheureusement, chez nous il semble que se sont des extrémistes qui font la loi. Quoiqu’ils disent ou qu’ils font, ils ne sont jamais sanctionnés. Ces extrémistes (politiciens ou « intellectuels ») ne cessent de malmener notre unité nationale ; ils empêchent à tout prix les choses de tourner en rond dans ce pays.
En effet, il est de notoriété que les effets des mauvaises idéologies sont plus nocifs que les effets de toutes les armes de destruction massives. Tout le monde a encore à l’esprit ce qu’ont engendré à l’humanité des théories comme celle du nazisme de l’apartheid, de la ségrégation raciale, du sionisme et j’en passe. Nous n’avons besoin de voir nulle part encore moins dans notre cher pays ce qu’ont vécu des pays comme le Rwanda ou le Soudan.
Les fameux propos de l’actuel premier ministre qu’on pouvait résumer en substance en ces termes « mes compatriotes formés en français débrouillez vous à trouver un boulot, ici enMauritanie, seuls les citoyens formés en arabe ont des droits… ».
Mais aussi, certaines réactions développées par certains députés félons qui normalement devaient répondre de leurs actes devant la justice pour avoir prêter allégeance à un chef d’état étranger, nous inquiètent quand aux sorts de ces milliers de sortants des écoles mauritaniennes formées en français ; on se demande quel est l’avenir qui leur est réservé dans leur propre pays. Les députés en question, s’étaient pris violemment à un ministre de la république pour avoir signé un protocole d’accord avec une partie étrangère en français.
C’était au cours d’une question orale posée par un député grand laudateur de tous les régimes, transhumant politique dont on dit qu’il a les mains trempées de sang pour son activisme affiché durant les années de braises que le pays a connu sous le règne du monarque Ould Taya dont il s’est permis de chanter la gloire pour « tout ce qu’il a fait en matière d’arabisation »entendez « pour toute son œuvre contre certaines composantes nationales depuis 1989 ».
En effet, l’ex dictateur avait chassé des rangs de l’armée et de l’administration des centaines de cadres francisant et en avait même déportés certains dans des pays étrangers pendant que d’autres étaient froidement exécutés.
Si vraiment ces soit disant nationalistes arabe étaient sincères dans leur propos en se disant soucieux du sort de nos autres langues nationales comme ils aiment se présenter, ils auraient au moins fait l’effort d’apprendre à parler ne serait ce que une seule langue nationale autre que la leur. La plupart d’entre eux ne sauraient faire la différence entre les parlers des trois langues négro mauritaniennes.
Ici, je ne peux m’empêcher d’évoquer cette histoire humiliante pour tout patriote sincère qui me fit reporté il y a de cela quelques années ; une autorité administrative qui voulait parler à ses administrés a eu recours à la traduction d’une américaine du corps de la paix qui savait parfaitement bien manier aussi bien le Hassania que le Soninké.
En fin, pour mettre terme définitivement à ces agissements hypocrites qui pourraient à Dieu ne plaise un jour déstabiliser notre pays, les orientations en matière de langue doivent demeurer comme elles l’étaient avant pour au moins une période transitoire afin qu’on accorde les mêmes chances à tous les fils et filles de ce pays quelque soit leur langue de formation.
1 . L’Arabe est sans conteste la langue officielle qui doit être comprise et parlée par tous.
2. Le français est nécessairement et doit rester la langue d’ouverture vers l’Europe au nord et vers l’Afrique francophone.
3. mieux, pour une question d’équité et d’égalité de tous devant la loi, cette langue étrangère soit elle, doit rester en usage dans le secteur privé, dans l’administration et dans l’enseignement. Car ce pays appartient à tous ses fils et jamais nous n’accepterons de capituler devant des pyromanes. Ici, on a plus besoin de patriotes sincères que de nationalistes chauvins.
Au-delà des agissements des extrémistes de tous bords incapables de convaincre ne serait ce que une seule personne de l’utilité des idéologies importées et néfastes pour notre cohésion nationale. Il y a lieu ici, d’expliquer la position de quelques-uns de nos compatriotes qui quoiqu’on dise sont nombreux à penser que la langue de Molière doit continuer à bénéficier d’un statut officiel dans notre administration, sans que cela ne soit interprété comme une violation de notre charte constitutionnelle. Au contraire, une telle décision est de mon point de vue un des principes sacrosaint de notre constitution qui garantit l’égalité de tous en droit et en devoir.
Vouloir coûte que coûte et tout de suite faire disparaitre le français de l’usage quotidien dans l’administration, c’est simplement, privé des centaines de cadres nationaux formés par l’argent du contribuable et dans les écoles de la république de rendre la monnaie à leur pays et à leurs familles qui ont tant investi en eux .
D’ailleurs, on assiste à une certaine discrimination qui ne dit pas son nom dans certains secteurs d’activités. En effet, certains citoyens de ce pays ne peuvent en aucun cas aspirer ou prétendre à certaines fonctions par le seul fait que leur patrie sans même les demander, avait décidé de les former en français. Est-ce une attitude compatible avec l’esprit de nos lois ?
Aujourd’hui, tout mauritanien ayant fait ses études en français ne peut occuper une fonction quelconque dans le secteur de la justice. Ainsi, plusieurs cadres juristes bien formés et sortant des plus grandes écoles du monde subissent les affres du chômage chez eux ou choisissent contre leur gré la solution de l’émigration pendant que certains de leurs compatriotes diplômés de l’enseignement traditionnel se réjouissent des plus hautes fonctions ; ils sont juges, procureurs, greffiers etc.
Cette situation prévaut également dans les corps des forces de défense et de sécurité ; au lendemain des douloureux événements des années 1989, 1990 et 1991, ne peuvent être officiers que des compatriotes qui ont comme langue de formation, l’Arabe. C’est encore en passe d’être le cas dans l’administration territoriale si ce n’est déjà fait.
C’est cette situation de fait qui fait grincer les dents aux mauritaniens « francisants » à chaque fois qu’on évoque la question de la langue de travail dans le pays. Ces derniers ne cherchent qu’à gagner leur pain et vivre dignement parmi les leurs avec les même droits et devoirs pour tous.
Malheureusement, chez nous il semble que se sont des extrémistes qui font la loi. Quoiqu’ils disent ou qu’ils font, ils ne sont jamais sanctionnés. Ces extrémistes (politiciens ou « intellectuels ») ne cessent de malmener notre unité nationale ; ils empêchent à tout prix les choses de tourner en rond dans ce pays.
En effet, il est de notoriété que les effets des mauvaises idéologies sont plus nocifs que les effets de toutes les armes de destruction massives. Tout le monde a encore à l’esprit ce qu’ont engendré à l’humanité des théories comme celle du nazisme de l’apartheid, de la ségrégation raciale, du sionisme et j’en passe. Nous n’avons besoin de voir nulle part encore moins dans notre cher pays ce qu’ont vécu des pays comme le Rwanda ou le Soudan.
Les fameux propos de l’actuel premier ministre qu’on pouvait résumer en substance en ces termes « mes compatriotes formés en français débrouillez vous à trouver un boulot, ici enMauritanie, seuls les citoyens formés en arabe ont des droits… ».
Mais aussi, certaines réactions développées par certains députés félons qui normalement devaient répondre de leurs actes devant la justice pour avoir prêter allégeance à un chef d’état étranger, nous inquiètent quand aux sorts de ces milliers de sortants des écoles mauritaniennes formées en français ; on se demande quel est l’avenir qui leur est réservé dans leur propre pays. Les députés en question, s’étaient pris violemment à un ministre de la république pour avoir signé un protocole d’accord avec une partie étrangère en français.
C’était au cours d’une question orale posée par un député grand laudateur de tous les régimes, transhumant politique dont on dit qu’il a les mains trempées de sang pour son activisme affiché durant les années de braises que le pays a connu sous le règne du monarque Ould Taya dont il s’est permis de chanter la gloire pour « tout ce qu’il a fait en matière d’arabisation »entendez « pour toute son œuvre contre certaines composantes nationales depuis 1989 ».
En effet, l’ex dictateur avait chassé des rangs de l’armée et de l’administration des centaines de cadres francisant et en avait même déportés certains dans des pays étrangers pendant que d’autres étaient froidement exécutés.
Si vraiment ces soit disant nationalistes arabe étaient sincères dans leur propos en se disant soucieux du sort de nos autres langues nationales comme ils aiment se présenter, ils auraient au moins fait l’effort d’apprendre à parler ne serait ce que une seule langue nationale autre que la leur. La plupart d’entre eux ne sauraient faire la différence entre les parlers des trois langues négro mauritaniennes.
Ici, je ne peux m’empêcher d’évoquer cette histoire humiliante pour tout patriote sincère qui me fit reporté il y a de cela quelques années ; une autorité administrative qui voulait parler à ses administrés a eu recours à la traduction d’une américaine du corps de la paix qui savait parfaitement bien manier aussi bien le Hassania que le Soninké.
En fin, pour mettre terme définitivement à ces agissements hypocrites qui pourraient à Dieu ne plaise un jour déstabiliser notre pays, les orientations en matière de langue doivent demeurer comme elles l’étaient avant pour au moins une période transitoire afin qu’on accorde les mêmes chances à tous les fils et filles de ce pays quelque soit leur langue de formation.
1 . L’Arabe est sans conteste la langue officielle qui doit être comprise et parlée par tous.
2. Le français est nécessairement et doit rester la langue d’ouverture vers l’Europe au nord et vers l’Afrique francophone.
3. mieux, pour une question d’équité et d’égalité de tous devant la loi, cette langue étrangère soit elle, doit rester en usage dans le secteur privé, dans l’administration et dans l’enseignement. Car ce pays appartient à tous ses fils et jamais nous n’accepterons de capituler devant des pyromanes. Ici, on a plus besoin de patriotes sincères que de nationalistes chauvins.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire