Qui peut dire que le trafic d’influence a cessé en Mauritanie ? Ceux qui croyaient que la lutte contre la gabegie aura des effets directs sur ces genres de pratiques finiront par se raviser que c’est d’avance peine perdue pour une bataille qui n’a pas été menée sur tous les fronts de la gabegie.
Et pour cause, les réseaux de trafic d’influence sont toujours en marche. La justice a du mal à mener jusqu’au bout l’instruction de certains dossiers. Des centaines de cas restent toujours cachés dans les méandres des circuits trop opaques du système judiciaire.
Que ce soit les présumés auteurs de détournements de deniers publics encore en attente de jugement ou de dossiers dans lesquels sont mêlés des proches de grandes personnalités de l’Etat ou tout simplement de pauvres citoyens sans défenses victimes de plaintes déposées par des hommes influents, la raison du plus fort est encore et toujours la meilleure en Mauritanie.
Et pour cause, les réseaux de trafic d’influence sont toujours en marche. La justice a du mal à mener jusqu’au bout l’instruction de certains dossiers. Des centaines de cas restent toujours cachés dans les méandres des circuits trop opaques du système judiciaire.
Que ce soit les présumés auteurs de détournements de deniers publics encore en attente de jugement ou de dossiers dans lesquels sont mêlés des proches de grandes personnalités de l’Etat ou tout simplement de pauvres citoyens sans défenses victimes de plaintes déposées par des hommes influents, la raison du plus fort est encore et toujours la meilleure en Mauritanie.
Le dernier exemple relayé par la presse est celui du litige foncier opposant un député à une personnalité proche du clan présidentiel au sujet d’une expropriation de terrain à l’aide des documents falsifiés. Cette vieille pratique qui n’est pas hélas étrangère aux mœurs politique et sociales de la Mauritanie est responsable de tant d’abus qui se commettent tous les jours à tous les niveaux de la vie sociale, politique et économique du pays.
Voir un citoyen interpellé par la police pour des motifs fabriqués de toutes pièces est une chose chronique. La victime a beau clamé son innocence, une main plus puissante aura raison des arguments présentés par l’accusé. C’est surtout dans le domaine foncier ou de l’adjudication de gros marchés que les réseaux d’influence sont bien introduits. Autrefois c’était la famille de Taya notamment sa belle famille qui tirait sur de tels ficelles pour obtenir toutes les faveurs.
Avec son départ on assiste à l’arrivée d’une nouvelle classe de privilégiés qui profite de son statut et de son rang pour contrôler les circuits d’affaires grâce à des soutiens hauts placés dans l’appareil de décision. Il est vrai que les méthodes ont changé mais il n’est pas totalement vrai que les jeux d’influences aient été éradiqués avec la lutte contre la gabegie.
Le constat est que jusqu’à présent les réseaux des relations déterminent les trafics de toutes sortes qui sont à la base des attributions de primes et autres faveurs. On n’est pas sorti de la quadrature du cercle. Peut-il en être autrement si l’exemple tarde à venir d’en haut. Que ce soit pour les nominations hebdomadaires, les décrets présidentiels, le principe de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut est loin d’être une règle ancrée dans le code de bonne conduite de notre administration..
Il est regrettable que dans un pays où ce ne sont plus les talents qui manquent, on continue de pratiquer les mêmes méthodes injustes. Comment alors demander aux citoyens de faire mieux quand ce sont les médiocres qui bénéficient de tous les avantages et les meilleurs relégués aux seconds rôles. De plus en plus nous assistons à une déliquescence des valeurs morales et d’une banalisation des compétences. La notion d’Etat en perd ainsi toutes ses vertus au profil de la culture de facilité et du placement politico-tribal. Jusqu’à quand ?
Cheikh Tidiane Dia
Voir un citoyen interpellé par la police pour des motifs fabriqués de toutes pièces est une chose chronique. La victime a beau clamé son innocence, une main plus puissante aura raison des arguments présentés par l’accusé. C’est surtout dans le domaine foncier ou de l’adjudication de gros marchés que les réseaux d’influence sont bien introduits. Autrefois c’était la famille de Taya notamment sa belle famille qui tirait sur de tels ficelles pour obtenir toutes les faveurs.
Avec son départ on assiste à l’arrivée d’une nouvelle classe de privilégiés qui profite de son statut et de son rang pour contrôler les circuits d’affaires grâce à des soutiens hauts placés dans l’appareil de décision. Il est vrai que les méthodes ont changé mais il n’est pas totalement vrai que les jeux d’influences aient été éradiqués avec la lutte contre la gabegie.
Le constat est que jusqu’à présent les réseaux des relations déterminent les trafics de toutes sortes qui sont à la base des attributions de primes et autres faveurs. On n’est pas sorti de la quadrature du cercle. Peut-il en être autrement si l’exemple tarde à venir d’en haut. Que ce soit pour les nominations hebdomadaires, les décrets présidentiels, le principe de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut est loin d’être une règle ancrée dans le code de bonne conduite de notre administration..
Il est regrettable que dans un pays où ce ne sont plus les talents qui manquent, on continue de pratiquer les mêmes méthodes injustes. Comment alors demander aux citoyens de faire mieux quand ce sont les médiocres qui bénéficient de tous les avantages et les meilleurs relégués aux seconds rôles. De plus en plus nous assistons à une déliquescence des valeurs morales et d’une banalisation des compétences. La notion d’Etat en perd ainsi toutes ses vertus au profil de la culture de facilité et du placement politico-tribal. Jusqu’à quand ?
Cheikh Tidiane Dia
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