Des élus français critiquent l’interdiction faite à leurs compatriotes de se rendre auSahel - Plusieurs élus français, de droite et de gauche, ont vivement critiqué vendredi àParis les consignes du ministère français des Affaires étrangères appelant leurs compatriotes à s’abstenir de se rendre auMali, en Mauritanie et au Niger pour des raisons de sécurité.
S’exprimant lors d’une rencontre entrant dans le cadre du Forum pour la coopération internationale des collectivités, les élus ont regretté la politique de « deux poids, deux mesures» de leur pays dans l’appréciation des risques terroristes. «On ne peut pas demander aux Français d'aller au Maroc dès le lendemain de l’attentat de Marrakech, puis leur déconseiller le lendemain d’aller à Bamako, Niamey ouNouakchott sous prétexte que c'est trop dangereux.
C’est une politique d’abandon de l’Afrique subsaharienne qui nous paraît inacceptable», a déclaré le député socialiste français, François Loncle. Selon lui, les capitales malienne, mauritanienne et nigérienne sont toutes aussi sûres que des villes françaises ou des quartiers de Paris.
S’exprimant lors d’une rencontre entrant dans le cadre du Forum pour la coopération internationale des collectivités, les élus ont regretté la politique de « deux poids, deux mesures» de leur pays dans l’appréciation des risques terroristes. «On ne peut pas demander aux Français d'aller au Maroc dès le lendemain de l’attentat de Marrakech, puis leur déconseiller le lendemain d’aller à Bamako, Niamey ouNouakchott sous prétexte que c'est trop dangereux.
C’est une politique d’abandon de l’Afrique subsaharienne qui nous paraît inacceptable», a déclaré le député socialiste français, François Loncle. Selon lui, les capitales malienne, mauritanienne et nigérienne sont toutes aussi sûres que des villes françaises ou des quartiers de Paris.
«En déconseillant aux Français d’aller au Mali, en Mauritanie et au Niger, on a ouvert une sorte de large parapluie qui ne correspond à rien du tout. Pour moi, c’est une lâcheté gravissime et une injustice envers ces pays», a dit M. Loncle. D’autres élus français ont fortement dénoncé les conséquences des mesures d’interdiction de voyager au Sahel sur les programmes de coopération entre collectivités françaises et des villes du Mali, de Mauritanieet du Niger.
Selon Cités unies France, une association présidée par l'ancien ministre français de la Coopération, Charles Josselin, plusieurs centaines de collectivités du Mali, du Niger, deMauritanie et du Burkina Faso sont jumelées à des villes françaises.
«Le Quai d’Orsay (le ministère des Affaires étrangères) m’avait formellement déconseillé d’aller à Bamako, soulignant que ma qualité d’élu faisait de moi une cible privilégiée pour les terroristes. J’ai dû renoncer à mon voyage qui devait permettre de faire le point de notre coopération avec la ville de Kidal, dans le nord Mali. La situation devient de plus en plus intenable pour nous», a raconté une adjointe au maire de la ville de Clamart, en région parisienne.
Selon Cités unies France, une association présidée par l'ancien ministre français de la Coopération, Charles Josselin, plusieurs centaines de collectivités du Mali, du Niger, deMauritanie et du Burkina Faso sont jumelées à des villes françaises.
«Le Quai d’Orsay (le ministère des Affaires étrangères) m’avait formellement déconseillé d’aller à Bamako, soulignant que ma qualité d’élu faisait de moi une cible privilégiée pour les terroristes. J’ai dû renoncer à mon voyage qui devait permettre de faire le point de notre coopération avec la ville de Kidal, dans le nord Mali. La situation devient de plus en plus intenable pour nous», a raconté une adjointe au maire de la ville de Clamart, en région parisienne.
Les élus français sont unanimes pour reconnaître le manque de pertinence du classement des pays du Sahel en «zone rouge», «zone jaune», «zone orange» par le ministère français des Affaires étrangères.
«C’est une sorte de coloriage qui ne correspond à aucune vérité du terrain. Au nom de la prudence, on arrive à mettre dans la même catégorie Bamako et Kidal, Niamey etIferouāne. Tout cela n’a aucun sens. Nous partageons la colère de nos amis du Sahel et appelons les autorités françaises à lever les interdictions d’aller dans certaines régions duSahel», a renchéri un autre élu français présent à la rencontre.
En dépit des critiques et demandes répétées des pays concernés, Paris continue de déconseiller à ses ressortissants tout type de voyage au Mali, en Mauritanie et au Niger, y compris dans les capitales respectives.
Pana
«C’est une sorte de coloriage qui ne correspond à aucune vérité du terrain. Au nom de la prudence, on arrive à mettre dans la même catégorie Bamako et Kidal, Niamey etIferouāne. Tout cela n’a aucun sens. Nous partageons la colère de nos amis du Sahel et appelons les autorités françaises à lever les interdictions d’aller dans certaines régions duSahel», a renchéri un autre élu français présent à la rencontre.
En dépit des critiques et demandes répétées des pays concernés, Paris continue de déconseiller à ses ressortissants tout type de voyage au Mali, en Mauritanie et au Niger, y compris dans les capitales respectives.
Pana
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