Essahraa - L’idée d’une co-organisation de la Coupe d’Afrique des nations par des pays membres de la zone ouest A, évoquée par Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), est partagée par ses homologues de la Gambie et de la Mauritanie.
Ils en avaient en effet admis le principe lors d’un entretien avec l’APS en janvier 2018, en marge de l’assemblée générale extraordinaire de la Confédération africaine de football (CAF), en février dernier à Casablanca (Maroc), dans le cadre du Championnat d’Afrique des nations 2018. Sur cette idée, le Mauritanien Ahmed Yahya estimait que c’est un moyen d’aider les différents pays à se doter d’infrastructures sportives.
C’est aussi une manière d’aider le football à prendre un nouvel envol dans notre zone, sans compter le raffermissement des liens entre nos peuples et nos jeunesses qui ont besoin de se serrer les coudes face aux nombreux défis, avait déclaré le président de la Fédération mauritanienne de football (FFRIM).
« Le sport en général et le football en particulier sont un moyen pour raffermir les liens entre les peuples, et je pense que les autorités politiques et gouvernementales doivent être informées pour qu’elles accompagnent les dirigeants sportifs que nous sommes », avait dit Ahmed Yahya, membre du Comité exécutif de la CAF.
Le président de la Fédération gambienne de football (GFF), Lamine Kaba Bajo, parlait aussi de pragmatisme pour les différents pays.
« Pris individuellement, ce ne serait pas demain qu’un des pays de notre zone pourra organiser une phase finale de CAN au vu des besoins immenses de nos populations mais pris ensemble, il est possible d’y aller et faire profiter à tout le monde », avait-il analysé.
Le président de la FSF a confirmé dimanche au Grand Jury de la Radio Futurs médias (RFM, privée), les ambitions du Sénégal de coorganiser l’édition 2025 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) avec la Guinée, la Gambie et la Mauritanie, réaffirmant ainsi ses propos tenus dans un entretien avec RFI.
Le projet du Sénégal, « maintenant que la CAN se joue à 24, est de faire une coorganisation avec nos voisins de Guinée, de la Gambie et de la Mauritanie », a-t-il annoncé dans un entretien publié vendredi sur le site de Radio France internationale (RFI).
« Du point de vue géographique, nous avons cette proximité. Les distances ne sont pas énormes », a fait valoir le président de la FSF, selon qui « le Sénégal pourrait être la plaque tournante d’un tournoi de grande envergure, organisé par trois ou quatre pays ».
« C’est en tout cas notre ambition. […] Depuis 1992, nous n’avons pas organisé la CAN. Le Sénégal a montré ses capacités à accueillir de grands événements, notamment à travers les CAF Awards. On a des infrastructures qui se développent partout. On est bien loti sur le plan des hébergements, en ce qui concerne les hôtels notamment », a expliqué Me Augustin Senghor.
Il a ajouté toutefois que le Sénégal « sera capable, dans quatre ans, d’organiser une grande CAN, seul ou avec d’autres pays ».
APS
By Ndeya G.
Ils en avaient en effet admis le principe lors d’un entretien avec l’APS en janvier 2018, en marge de l’assemblée générale extraordinaire de la Confédération africaine de football (CAF), en février dernier à Casablanca (Maroc), dans le cadre du Championnat d’Afrique des nations 2018. Sur cette idée, le Mauritanien Ahmed Yahya estimait que c’est un moyen d’aider les différents pays à se doter d’infrastructures sportives.
C’est aussi une manière d’aider le football à prendre un nouvel envol dans notre zone, sans compter le raffermissement des liens entre nos peuples et nos jeunesses qui ont besoin de se serrer les coudes face aux nombreux défis, avait déclaré le président de la Fédération mauritanienne de football (FFRIM).
« Le sport en général et le football en particulier sont un moyen pour raffermir les liens entre les peuples, et je pense que les autorités politiques et gouvernementales doivent être informées pour qu’elles accompagnent les dirigeants sportifs que nous sommes », avait dit Ahmed Yahya, membre du Comité exécutif de la CAF.
Le président de la Fédération gambienne de football (GFF), Lamine Kaba Bajo, parlait aussi de pragmatisme pour les différents pays.
« Pris individuellement, ce ne serait pas demain qu’un des pays de notre zone pourra organiser une phase finale de CAN au vu des besoins immenses de nos populations mais pris ensemble, il est possible d’y aller et faire profiter à tout le monde », avait-il analysé.
Le président de la FSF a confirmé dimanche au Grand Jury de la Radio Futurs médias (RFM, privée), les ambitions du Sénégal de coorganiser l’édition 2025 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) avec la Guinée, la Gambie et la Mauritanie, réaffirmant ainsi ses propos tenus dans un entretien avec RFI.
Le projet du Sénégal, « maintenant que la CAN se joue à 24, est de faire une coorganisation avec nos voisins de Guinée, de la Gambie et de la Mauritanie », a-t-il annoncé dans un entretien publié vendredi sur le site de Radio France internationale (RFI).
« Du point de vue géographique, nous avons cette proximité. Les distances ne sont pas énormes », a fait valoir le président de la FSF, selon qui « le Sénégal pourrait être la plaque tournante d’un tournoi de grande envergure, organisé par trois ou quatre pays ».
« C’est en tout cas notre ambition. […] Depuis 1992, nous n’avons pas organisé la CAN. Le Sénégal a montré ses capacités à accueillir de grands événements, notamment à travers les CAF Awards. On a des infrastructures qui se développent partout. On est bien loti sur le plan des hébergements, en ce qui concerne les hôtels notamment », a expliqué Me Augustin Senghor.
Il a ajouté toutefois que le Sénégal « sera capable, dans quatre ans, d’organiser une grande CAN, seul ou avec d’autres pays ».
APS
By Ndeya G.
Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité
Source : Essahraa (Mauritanie)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire