mardi 30 janvier 2018

30-01-2018 21:54 - LE CEMGA rend public un communiqué sur l’interception d’une pirogue sénégalaise dans les eaux mauritaniennes


LE CEMGA rend public un communiqué sur l’interception d’une pirogue sénégalaise dans les eaux mauritaniennes
AMI - Concernant l’interception d’une pirogue sénégalaise dans les eaux mauritaniennes, L’Etat-major Général des Armées a rendu public un communiqué dont l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI) a reçu une copie. 

Voici l’intégralité de ce communiqué : « Au cours d’une mission de surveillance des pêches, une patrouille des Gardes Côtes a intercepté dans la soirée du samedi 27 janvier 2018 dans la zone de N’diago à la position (16° 06 N – 16° 35 W) une pirogue sénégalaise qui péchait sans autorisation dans nos eaux territoriales.

Sommée de s’arrêter, la pirogue a refusé d’obtempérer aux mises en gardes répétées de l’équipage et s’est même rapprochée du bateau de surveillance dans l’intention d’entrer en collision avec lui en vue de l’endommager.

Face à cette situation dangereuse, et dans le but d’immobiliser l’embarcation, le patrouilleur a procédé aux tirs sur le moteur de la pirogue.

Après son immobilisation, il s’est avéré que l’un de ses neuf occupants a été touché et il succomba à ses blessures quelques temps après.

Il est à rappeler qu'au cours de l’année 2017 soixante-deux opérations de contrôle en mer ont été opérées par les unités de la Marine Nationale et de la Garde Côte.

Ces opérations ont permis d’arraisonner 108 pirogues et d’interpeler 930 pécheurs sans enregistrer d’incidents et sans déplorer de pertes humaines.

Dans ce cas précis le comportement provocateur de l’équipage de la pirogue a été à l’origine de cet incident regrettable qui a eu pour conséquence la perte d’une vie humaine.

Cependant, l’accès à la ressource halieutique du pays demeure régi par des lois et règlements dont les unités de la Marine et des Gardes Côtes ont pour mission d’appliquer et d’user dans ce cadre de l’ensemble de moyens dont ils disposent ».




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30-01-2018 11:11 - Arrestation de deux fonctionaires de l’hôpital psychiatrique


Arrestation de deux fonctionaires de l’hôpital psychiatrique
Adrar-Info - Certaines sources,ont rapporté à « Meyadin.net », que deux fonctionnaires du personnel de l’hôpital Psychiatrique communément appelé « Hopital Dia » ont été arrêtés. 

Les mêmes sources ont déclaré que l’arrestation est survenue suite à un cambriolage, qui a été annoncé il y a quelques semaines, dans lequel une somme de sept millions d’Ougiyas ont été volés de cet hôpital.

Après que la police ait ouvert une enquête sur l’affaire, il a été constaté qu’il y avait des puzzles flous concernant l’opération de vol , ce qui a conduit à s’orienter vers le personnel hospitalier.

Il convient de noter que l’opération a eu lieu dans des circonstances mystérieuses et déroutantes pour les enquêteurs dans les premières heures car on ne s’attendait pas à ce qu’un hôpital psychiatrique soit la cible d’un vol comme celui ci.

Les malfrats se sont introduits à l’intérieur de la chambre contenant le coffre fort où est enfermé l’argent ,qu’ils ont transporté à l’extérieur de l’hôpital, malgré la présence de plusieurs gardiens des lieux.

Source : http://meyadin.net/node/11231

Traduit par Adrar.info 


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30-01-2018 20:16 - Immatriculation obligatoire pour les embarcations des pêcheurs artisanaux mauritaniens


Immatriculation obligatoire pour les embarcations des pêcheurs artisanaux mauritaniens
Africatime - Le ministère des Pêches et de l’Economie maritime en Mauritanie a mis en garde les pêcheurs artisanaux contre la non immatriculation de leurs embarcations, lors du recensement global prévu la première semaine de février.

« Toute pirogue non couverte par l’opération de recensement sera rayée définitivement du registre de la flotte de pêche artisanale nationale », a indiqué le ministère dans un communiqué.

Il a ajouté que toute embarcation non enregistrée dans les délais « n’aura en aucun cas la possibilité de réparer sa situation et ne saurait ambitionner d’obtenir une licence pour exercer les activités de pêche ».

Le ministère fait savoir que les embarcations couvertes par un recensement précédent ou une immatriculation précédente par le département seront aussi concernées cette nouvelle mesure.

Ce recensement aura lieu entre le 29 janvier et le 7 février 2018 tout le long du littoral de l’Océan atlantique entre Nouakchott et Nouadhibou et sur le fleuve Sénégal


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Source : Africatime

30-01-2018 10:00 - Candidatures au baccalauréat : le ministère de l’éducation s’explique


Candidatures au baccalauréat : le ministère de l’éducation s’explique
Sahara Medias - Le ministère de l’éducation nationale a donné lundi certaines explications à propos des nouvelles dispositions régissant la candidature au baccalauréat pour les personnes ayant plus de 22 ans. 

Seront exemptés des nouvelles dispositions les élèves ayant obtenu une moyenne de 05/20 ou plus. Dans un communiqué distribué lundi, la direction des examens précise que les mesures prises à propos des candidats libres stipulent qu’il est permis la candidature aux personnes âgées de 22 ans et plus à condition qu’elles aient obtenu au minimum une moyenne de 05/20 dans l’une des deux dernières sessions.

Selon le communiqué tant que le candidat obtient cette moyenne, c’est-à-dire 05/20, il pourra continuer à se présenter au baccalauréat.

La direction des examens a ajouté que le ministère de l’éducation a promulgué un arrêté relatif à la révision du système de candidature au baccalauréat national dans le souci d’une meilleure organisation des examens.

Elle a ajouté que cet arrêté fixe un certain nombre de mesures applicables cette année 2018 en ce qui concerne les candidats libres, et seulement dès l’année prochaine pour les autres candidats. 

La direction précise que les mesures édictées par le ministère ne concernent pas les candidats ayant moins de 22 ans.

Ceux-ci pourront se présenter quelque soit les moyennes obtenues lors des précédentes sessions. 


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30-01-2018 21:00 - La politique du Gouvernement a parfaitement répondu aux attentes des citoyens dans les différents domaines : déclare le Premier ministre devant les députés


La politique du Gouvernement a parfaitement répondu aux attentes des citoyens dans les différents domaines : déclare le Premier ministre devant les députés
AMI - Le Premier ministre, Monsieur Yahya Ould Hademine, a réaffirmé, lundi, devant les députés, l’attachement du gouvernement à l’amélioration des conditions de vie des citoyens, à travers les politiques qu’il met en exécution dans les différents domaines, en application du programme du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. 

Le Premier ministre, qui s’exprimait devant les députés, lors d’une plénière, présidée par M. Mohamed Ould Boïlil, président de l’assemblée, a souligné que le bilan de l’exécution de la politique générale du Gouvernement 2015-2017 et les perspectives de 2018 montrent que les attentes du citoyen et ses doléances ont été satisfaites dans tous les domaines et partout dans les pays, sans aucune discrimination.

Répondant à une question relative au programme d’intervention d’urgence du gouvernement pour faire face aux conséquences du déficit pluviométrique enregistré cette année, le Premier ministre a précisé que le gouvernement a mobilisé une enveloppe de 4, 1 milliards ouguiyas de la nouvelle monnaie pour ce programme, qui s’articule sur quatre composantes dont l’aliment de bétail se situe au premier rang. 

Il a ajouté que jusqu’ici 10 milles tonnes de blés et de tourteaux (localement appelés Rakel) sur 30 milles tonnes programmées ont été déjà acheminées à l’intérieur du pays avec des taux de vente, à des prix réduits dans les boutiques Emel, qui varient entre 40 et 90%, selon les endroits.

Et le premier de réaffirmer que ces produits, dont 40 à 50% du prix initial sont supportés par l’Etat, sont de bonne qualité et fortement nutritifs.

Au sujet des autres composantes, Monsieur le Premier ministre a cité l’identification des pâturages et la réalisation de 40 forages au titre de la deuxième composante du programme, suivie de la composante santé animale, qui prévoit le traitement des infections qui affectent le cheptel et l’acquisition des médicaments au mois d’avril. 

Abordant la quatrième composante du programme, Monsieur Yahya Ould Hademine a précisé qu’elle concerne la culture fourragère et qu’à cet effet 11 forages ont été déjà réalisés à Nbeiguit Lahwach et des semences ont été distribuées dans la zone du fleuve pour encourager la culture de la rosière et d’en faire une source économique. 

Il a attiré l’attention sur l’existence d’un comité interministériel chargé de ce programme qui se réunit chaque semaine pour évaluer ses étapes d’exécution et proposer les mesures alternatives en cas de nécessité, tout comme il a appelé tout le monde à faire barrage à toutes les tentatives de spéculation ou autres actions de nature à entraver la bonne marche du programme, surtout en cas de vente en dehors des points fixés. 

En réponse à une question au sujet de la rénovation de l’aéroport de Néma, le Premier ministre a précisé que la réalisation de cet aéroport remonte aux années 70 du siècle passé avec un taux de bitume de 2% au lieu 6 et qu’il a fait l’objet en 2003 d’une extension qui s’est détériorée. 

‘’Compte-tenu de l’intérêt d’un aéroport dans l’une de nos wilayas frontalières, le gouvernement a décidé de le reconstruire suivant les normes internationales de sécurité et il sera fonctionnel au mois de novembre 2018. 

Un comité spécifique a été constitué pour le projet et mène une course contre la montre pour accomplir sa mission. 

Certains de ses équipements étaient transférés en 1983 vers une autre destination, ce qui rend nécessaire le rééquiper de nouveau. Les efforts vont se poursuivre également au niveau des aéroports de Kiffa, Sélibabi et Kaédi’’
, ajoute le Premier ministre. 

S’agissant du quota des femmes dans les fonctions électives, le Premier ministre a précisé que le taux de 20%, fixé et exigé par la loi, est contraignant pour chaque liste électorale et qu’au-delà de ce quota reste une probabilité. 

Abordant une question au sujet d’ un recul au niveau des libertés et particulièrement celle de la presse après la fermeture de certaines chaines privées, le Premier ministre a précisé que ces libertés n’ont pas connu de recul et que les chaines privées traitent avec l’agence de télédiffusion qui leur demande le paiement des centaines de millions d’arriérés et les a suggéré de payer 10% du montant de la dette et de rééchelonner le reste suivant des tranches définies.

‘’Il ne s’agit pas là de recul au niveau des libertés. La preuve est qu’une chaine a répondu favorablement à l’offre. De même le coût de la diffusion en Mauritanie est de 40% moins chère que celui dans les autres pays similaires, ce qui constitue un encouragement des libertés et le gouvernement ne cible aucune chaine donnée.

Le lien entre l’agence et les chaines est celui existe habituellement entre un prestataire de services et ses récepteurs dont l’Etat n’intervient pas’’,
 souligne le Premier ministre.

Répondant à une question se rapportant au nombre d’enseignants dans certaines écoles, le Premier ministre a souligné que les écoles dont l’effectif atteint 90 élèves bénéficient du nombre nécessaire d’enseignants et que l’Etat ne peut pas offrir des enseignants aux écoles dont le nombre d’élèves est de 20, surtout qu’il s’attèle à regrouper les écoles et déjà fermé 600 dont les structures incomplètes, sur 1600 identifiées parmi les 3500 écoles ouvertes à l’échelle nationale.

Au sujet de l’élection des députés représentant les colonies mauritaniennes à l’étranger, le Premier ministre a précisé que c’est le gouvernement qui est à l’origine de la loi proposé au parlement qui l’a adoptée et a été soumise, par la suite, au conseil constitutionnel pour donner son avis, sachant que le gouvernement ne décide pas ce sujet qu’il a, seulement, inspiré de l’expérience d’élection des s sénateurs de l’étranger.

Répondant à une question relative aux citoyens disparus et aux efforts de l'Etat à leur égard, le Premier ministre a souligné que la sécurité des citoyens mauritaniens est une priorité pour le président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, précisant que le gouvernement travaille par ses propres moyens pour sécuriser les citoyens et rechercher les personnes disparues, mais il n'est pas obligé d'en communiquer les détails en pour des raisons diplomatiques.

Concernant le problème de recrutement de certains médecins, le Premier ministre a expliqué que l'Etat a ouvert cette année la porte de recrutement devant 40 médecins généralistes et 10 médecins spécialistes sur près de 100 médecins et a fixé le calendrier des examens, expliquant que ces médecins ont décidé de ne pas participer à l'examen à moins que le concours soit ouverte au reste de leurs collègues avant de préciser que le recrutement est soumis à des procédures et dépend des moyens et donc l'Etat a ouvert le recrutement à cinquante médecins cette année et a reporté le reste pour l'année suivante et qu’il adhère à cette décision.

S’agissant des établissements cibles des reformes, le Premier ministre a rappelé que l’ENER a été fusionné avec l’ATTM en raison du chevauchement entre missions des deux entreprises et pour assurer leur complémentarité et les renforcer face à la concurrence des entreprises étrangères travaillant dans le domaine routier, indiquant que les travailleurs, les fonds et les avoirs de l’ENER sont là et ont été transférés à un autre établissement pour assurer l'efficacité.

Quant à la Sonimex, le Premier ministre a ajouté qu’elle a été créée à une époque où le commerce était monopolisé par l'État, ce qui n’est plus le cas dans le monde d'aujourd'hui, précisant que la décision revient à son conseil d'administration. 

Concernant l’approvisionnement de Kiffa en eau potable, le Premier ministre a souligné que le gouvernement a lancé une étude pour l’approvisionnement de la ville à partir du fleuve car il ne peut pas compter sur Foum Gleita en raison de l'impact sur le côté agricole, soulignant qu'une réserve d'eau a été découverte à proximité bien qu’elle contient du magnésium ajoutant que le gouvernement étudie la possibilité d’enlever de cet élément et qu'actuellement une foreuse se trouve près de Kiffa pour la recherche de l'eau.

Concernant la lutte contre la pauvreté, le Premier ministre a expliqué que le gouvernement avait récemment approuvé une stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée, indiquant que le Président de la République a réussi à combattre la pauvreté là où beaucoup ont échoué, car les pauvres sont passés de 44,5% à 33% et de 1362 000 pauvres à 1 200 000 pauvres, grâce à l’attention particulière accordée aux segments pauvres qui s’est traduite par la baisse de la pauvreté au cours des six dernières années 12 points contre seulement 10 points en 15 ans.

En réponse à une question sur la déportation de certains hommes d'affaires à l’extérieur du pays, le Premier ministre a souligné que le pays connait une amélioration du climat des affaires et que ceux qui investissent leurs propres fonds sont présents et sont de plus en plus nombreux. 

Au contraire, ajoute le Premier ministre, ceux qui ont collecté leurs richesses à partir de la gabegie et la corruption n'ont pas leur place dans un pays qui lutte contre la corruption et encourage le travail, soulignant que le temps de ceux qui dépendent de la construction de leur richesse sur l'argent public et les salons de discussion est dépassé.

S’agissant de la nouvelle monnaie et son coût, le Premier ministre a précisé que la Banque centrale mauritanienne, qui s’occupe de cette opération, dispose de sa propre loi et de ses propres organes et qu’elle n'est pas soumise au pouvoir exécutif, indiquant que le coût de cette nouvelle monnaie est égal à la moitié du coût de celle de 2004 et que le coût de maintenance de la monnaie 2004 pour seulement deux ans est plus que le coût de l’émission de la nouvelle monnaie, qui ne nécessite pas de coût de maintenance.

En réponse à une question sur la nature de la Mauritanie dans laquelle nous vivons, le Premier ministre a indiqué que nous vivons dans une Mauritanie où le revenu par habitant a doublé, où l'investissement a passé de 173 000 000 000 en 2010 à 266 000 000 000 en 2017, soit une hausse d’environ 54 %, où le pouvoir d'achat du citoyen a été amélioré et où le taux de chômage est passé de 18,8 % en 2008 à 14,4 % en 2014.

Nous vivons dans une Mauritanie, ajoute le Premier ministre, qui dispose de 1610 boutiques rendant disponible des denrées alimentaires de première nécessité subventionnés et et qui a décidé d’améliorer le niveau catégories marginalisées à travers des programmes de développement, et enfin une Mauritanie où le citoyen peut insulter ou critiquer le chef de l’Etat ou le Premier ministre sans être suivi.

Répondant à une question relative à la liberté de la presse et la poursuite des journalistes pour leurs opinions, le Premier ministre a souligné que le gouvernement veille au respect de la liberté d'expression conformément à la réglementation en vigueur à moins que cette liberté ne soit exploitée pour saper l'unité nationale et la sécurité du pays, ajoutant qu'en cas de non-respect de ces exigences, le pouvoir exécutif est tenu de maintenir la sécurité, d’assumer la responsabilité et de transférer les contrevenants devant la justice.

Par rapport au traitement inapproprié des étrangers par l'Etat, le Premier ministre a souligné que les étrangers sont soumis à des procédures de résidence conformes aux coutumes et règlements en vigueur et qu’ils doivent les respecter et qu’en cas de violation, ils doivent être prêts pour les conséquences.

En réponse à une question relative à certaines insuffisances constatées au niveau de l'état civil, le Premier ministre a expliqué qu'environ 3 millions et trois cents citoyens mauritaniens sur 3,5 millions étaient enrôlés sur le registre de l'état civil et avec des numéros nationaux, précisant qu’environ 50 000 personnes n’ont pas encore reçu des numéros nationaux en raison de l'incertitude sur leur citoyenneté ou du doute qui plane sur certaines données les concernant, précisant que la plupart de ces personnes se trouvent à Kaédi et à Nema et qu’en comité a été formé sous la présidence d'un conseiller du Président de la République et comprenant un conseiller du Premier ministre et certains imams, maires, dignitaires et juges pour vérifier la citoyenneté de ces personnes et déterminer leur identité en fonction des résultats de la recherche.

Concernant la présence de certains mouvements religieux et des chiites en Mauritanie, le Premier ministre a souligné qu'en Mauritanie seul le rite sunnite malékite est autorisée.

Répondant à la dernière question sur les efforts d'exploration en Mauritanie, le Premier ministre a expliqué que le gouvernement a œuvré pour la préparation de 75 cartes géologiques et 73 cartes géophysiques afin de les présenter aux investisseurs et a également travaillé pour recueillir tous les indicateurs qui sont prometteurs en Mauritanie, ajoute le Premier ministre.

La séance s’est déroulée en présence de certains membres du gouvernement, des chargés de mission et des conseillers du Premier ministre.


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30-01-2018 21:54 - L’Etat-major Général des Armées rend public un communiqué sur l’interception d’une pirogue sénégalaise dans les eaux mauritaniennes


L’Etat-major Général des Armées rend public un communiqué sur l’interception d’une pirogue sénégalaise dans les eaux mauritaniennes
AMI - Concernant l’interception d’une pirogue sénégalaise dans les eaux mauritaniennes, L’Etat-major Général des Armées a rendu public un communiqué dont l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI) a reçu une copie. 

Voici l’intégralité de ce communiqué : « Au cours d’une mission de surveillance des pêches, une patrouille des Gardes Côtes a intercepté dans la soirée du samedi 27 janvier 2018 dans la zone de N’diago à la position (16° 06 N – 16° 35 W) une pirogue sénégalaise qui péchait sans autorisation dans nos eaux territoriales.

Sommée de s’arrêter, la pirogue a refusé d’obtempérer aux mises en gardes répétées de l’équipage et s’est même rapprochée du bateau de surveillance dans l’intention d’entrer en collision avec lui en vue de l’endommager.

Face à cette situation dangereuse, et dans le but d’immobiliser l’embarcation, le patrouilleur a procédé aux tirs sur le moteur de la pirogue.

Après son immobilisation, il s’est avéré que l’un de ses neuf occupants a été touché et il succomba à ses blessures quelques temps après.

Il est à rappeler qu'au cours de l’année 2017 soixante-deux opérations de contrôle en mer ont été opérées par les unités de la Marine Nationale et de la Garde Côte.

Ces opérations ont permis d’arraisonner 108 pirogues et d’interpeler 930 pécheurs sans enregistrer d’incidents et sans déplorer de pertes humaines.

Dans ce cas précis le comportement provocateur de l’équipage de la pirogue a été à l’origine de cet incident regrettable qui a eu pour conséquence la perte d’une vie humaine.

Cependant, l’accès à la ressource halieutique du pays demeure régi par des lois et règlements dont les unités de la Marine et des Gardes Côtes ont pour mission d’appliquer et d’user dans ce cadre de l’ensemble de moyens dont ils disposent ».




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30-01-2018 12:46 - L'Assemblée nationale discute des résultats de la mise en œuvre de la déclaration de politique générale du gouvernement pour la période 2015-2017


 L'Assemblée nationale discute des résultats de la mise en œuvre de la déclaration de politique générale du gouvernement pour la période 2015-2017
AMI - L'Assemblée nationale a tenu, lundi, une audience publique pour discuter des résultats de la mise en œuvre de la déclaration de politique générale du gouvernement pour la période 2015-2017 et des perspectives d’avenir pour l’année 2018, présentées vendredi dernier à la Chambre par le Premier ministre, M. Yahya Ould Hademine. 

L’audience qui a été présidée par M. Mohamed Ould Boïlil, président de l’Assemblée Nationale, a été marquée par la présentation des députés de leurs remarques concernant la déclaration de politique générale du gouvernement, leur évaluation des résultats de l’action gouvernementale et des perspectives d’avenir.

Les interventions ont surtout évalué les réalisations sur les plans politique, économique et social au cours des dernières années, en premier lieu les grands projets de développement structurel déjà réalisés ou en cours de réalisation. 

Les députés ont souligné que parmi ces les projets de développement qui ont couvert les différents domaines, on compte les projets du lac du Dhar, de l’Aftout Sahli, Aftout Chaghui, la construction de routes bitumées, d’hôpitaux, d’universités , de ports, centrales électriques, soulignant que ces réalisations et bien d'autres ont contribué à la satisfaction des besoins fondamentaux des citoyens et à rapprocher les services administratifs des citoyens.

Ils ont salué également les réalisations faites au profit de toutes les localités du pays, sous la sage direction de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, remerciant le Premier ministre et son staff pour avoir réussi à matérialiser sur le terrain, le programme électoral du Président de la République.

Les députés ont mis en exergue aussi la pertinence de l’approche sécuritaire adoptée par la Mauritanie, qui a éloigné le spectre du terrorisme, de la criminalité organisée et du trafic de notre pays, devenu « un havre de paix et de quiétude »,ont-ils dit, rendant un vibrant hommage à nos forces armées, pour les efforts déployés afin d’être à la hauteur de leur noble mission. 

Ils ont rappelé par ailleurs, les impacts de l’important déficit pluviométrique enregistré au cours de l’hivernage passé, qui a conduit à une situation de sécheresse dans la majorité des zones de la Mauritanie, appelant à une mise en œuvre rapide du programme du programme mis en place pour faire face à cette situation, exprimant leurs vœux de voir ce programme toucher tout le pays et rendre l’aliment de bétail accessible en quantité et en qualité. 

Ils ont souligné enfin la nécessité d'accorder une attention particulière au secteur de l'éducation, eu égard à son importance centrale, rappelant ses disfonctionnements multiples dont le déficit du personnel enseignant et l’insuffisance du niveau de la formation. 


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lundi 29 janvier 2018

29-01-2018 13:51 - Enseignement/Dren-Sud : Plus de 500 élèves participent aux Olympiades scientifiques 2018


Enseignement/Dren-Sud : Plus de 500 élèves participent aux Olympiades scientifiques 2018
Tawary - Ils sont cinq cent cinquante six élèves des classes de 4e AS et 7e C et D des établissements d’enseignement de la Dren-Sud à prendre part ce dimanche 28 janvier à la première session de la seconde édition nationale de la compétition dénommée « Olympiades scientifiques », dans le centre du lycée Arafat 2. 

A cette occasion, nous avons rencontré le DREN de Nouakchott Sud, Mr Mohamed Saleck Ould Taleb, qui a déclaré que toutes les mesures et dispositions ont été prises pour le bon déroulement de cette compétition. Les candidats ont été mis dans de bonnes conditions pour aborder les épreuves, a-t-il précisé.

C’est une compétition qui permet de développer le génie des élèves dans le domaine des disciplines scientifiques, affirme le premier responsable de l’enseignement dans cette wilaya.

Les participants sont répartis comme suit : 235 en classes de 4e Année et 320 des Terminales(C et D confondues) soit un total de 556.

Pour les candidats de la 4e AS, il y a l’épreuve des mathématiques tandis que ceux des 7e, il y a un choix à faire entre les matières scientifiques suivantes : Mathématiques, Physique et Sciences naturelles.

A en croire que les disciplines scientifiques ont été sélectionnées pour améliorer la réflexion et la technique dans le traitement des sujets types devant les futurs candidats au BEPC et au Baccalauréat.

Cette rencontre encourage, l’esprit compétitif entre les élèves et l’effort à fournir pour la réussite dans les examens nationaux avec de bonnes moyennes, précise le directeur.

Notons que la deuxième session et la phase finale sont prévues dans les mois prochains et elles réuniront les élèves qui ont pu réaliser de très bonnes moyennes après le round.

Cette compétition est ouverte devant tous les élèves des classes de 4e AS et ceux des classes de Terminales dans les différentes villes du pays.

Compte rendu A.SIDI 


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29-01-2018 19:42 - Depuis Addis-Ababa, les président Aziz et Sall évoquent le pêcheur Guet-ndarien tué par balle


Depuis Addis-Ababa, les président Aziz et Sall évoquent le pêcheur Guet-ndarien tué par balle
Alakhbar - Samedi vers 22h, la Garde-côtes a tué par balle un pêcheur sénégalais et capturé 7 autres après la violation de leur pirogue des eaux mauritaniennes.

Les présidents mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, et sénégalais, Macky Sall, se sont entretenus sur la situation depuis Addis-Ababa où ils assistent au sommet de l’Union Africaine, selon le ministre sénégalais de l’Intérieur sénégalais, Aly Ngouye Ndiaye.

A l’issue de l’entrevue entre les deux chefs d’Etat, le président Mohamed Ould Abdel Aziz a promis de dépêcher un ministre à Dakar, après le sommet de l’Union africaine.

La Mauritanie et le Sénégal ont déjà entamé des discussions sur l’exploitation du gaz découvert sur leur frontière commune. Les deux pays vont inclure la question de la pêche sur leur agenda, a rassuré Aly Ngouye Ndiaye qui intervenait ce lundi sur une radio locale sénégalaise. 

Écoutez le ministre de l’Intérieur (Sénégal):






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29-01-2018 21:45 - Mauritanie : le PM contredit Live Stats sur l’accès Internet


Mauritanie : le PM contredit Live Stats sur l’accès Internet
Alakhbar - Selon le Premier ministre mauritanien, Yahya Ould Hademine, le taux de pénétration de l’internet dans son pays est « passé de 33% à 42% »au cours de la période 2015 - 2017, « soit une augmentation de 10 points par rapport à la moyenne enregistrée en Afrique», a-t-il ajouté. 

Les chiffres avancés par Ould Hademine contredisent ceux de Live Stats. Selon ce site de statistiques des personnes connectées en direct dans le monde, en 2016, le taux d’accès internet est de 23.2% en Afrique et de 17.10% en Mauritanie laquelle occupe la 27e place sur le continent. 

Le Ghana est le dernier du Top 10 en Afrique avec un taux d'accès Internet de 28.40% en 2016. (Voir les statistiques en fin d'article).

Le premier ministre mauritanien qui s’exprimait devant les députés a ajouté que la capacité de l’internet a été multipliée par trois entre 2015 et 2017 et a atteint 18 Giga/seconde.

Yahya Ould Hademine a indiqué également que l’année 2017 a vu une extension importante des réseaux Internet et de téléphone sur toute l’étendue du territoire national. C’est ainsi que 17 moughataa, 18 communes et 3 nouveaux axes routiers ont été couverts, ce qui porte le taux de couverture par les réseaux 2e et 3e génération à plus de 95% de la population du pays.

Taux d’accès internet dans les 54 pays africains 








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Aziz présente ses excuses au président Macky SALL

Aziz présente ses excuses au président Macky SALL

Au sommet de l’union africaine, le président Macky SALL a saisi son homologue mauritanien le président Aziz sur l’affaire du meurtre du pêcheur de Guet-Ndar à Ndiago.

Le président mauritanien a présenté ses excuses au chef de l’Etat sénégalais, renseigne le ministre de l’intérieur joint par nos confrères de la RFM. Aly Ngouille NDIAYE tient à rassurer le peuple de Guet-Ndar que l’affaire est portée par le président Macky SALL, lui-même en indiquant qu’une solution définitive sera trouvé à ce problème. Suivez les explications de M. NDIAYE






Source : Ndarinfo

Mauritanie : l’association Sherpa impliquée dans une étrange affaire

Mauritanie : l’association Sherpa impliquée dans une étrange affaire

L’association de défense des droits de l’homme Sherpa est mise en cause pour son rôle auprès de l’homme d’affaires Mohammed Bouamatou, un opposant au régime en Mauritanie.

C’est un pays dont on ne parle presque jamais. La Mauritanie, son immense désert au nord-ouest de l’Afrique, ses quelque 4,3 millions d’habitants, presque oubliés dans les turbulences du monde. Et voici que l’affrontement entre le pouvoir en place à Nouakchott et l’un des hommes les plus riches du pays trouve un écho jusqu’à Paris, dans les murs de l’association Sherpa, fer de lance de la lutte contre la corruption et les atteintes aux droits de l’homme sur tous les continents. Quel rôle exact ont pu jouer Sherpa et son président, l’avocat William Bourdon, dans cette sourde lutte à moitié souterraine? Les interrogations se sont multipliées, après que la justice mauritanienne a mis la main sur une masse de documents dans des circonstances rocambolesques et ouvert plusieurs enquêtes.
En juillet, Sherpa publie une note au contenu sans équivoque. Sous le titre « La Corruption en Mauritanie, un gigantesque système d’évaporation », le document met en cause le régime du président Mohammed Ould Abdel Aziz. Il déplore même une dégradation par rapport à la situation constatée lors d’une première étude en 2013. « Les spoliations se sont accentuées, est-il écrit, alors même que le pays traverse une période difficile depuis la chute des prix des minerais de fer. Les ressources publiques continuent à être détournées par le clan au pouvoir. » Sont cités des exemples de grands travaux : la construction du nouvel aéroport ou celle de la centrale électrique de Nouakchott.
Un donateur qui contrôle la banque et le commerce de cigarettes
Au rang des bénéficiaires désignés par le rapport, des parents et des proches d’Abdel Aziz. Mais le nom de Mohammed Ould Bouamatou n’apparaît pas dans les 15 pages du texte. Cet homme d’affaires multimillionnaire est pourtant lui-même mis en cause par la justice mauritanienne pour des faits de corruption. Il est soupçonné d’avoir acheté au printemps 2017 le vote de 32 sénateurs (sur 56) pour qu’ils rejettent une réforme de leur institution décidée par le chef de l’État. Il est aujourd’hui visé par un mandat d’arrêt international dont il conteste la légitimité.
L’homme combat depuis plusieurs années le régime de Nouakchott, dont il dénonce des atteintes répétées à la démocratie. Il finance l’opposition. Est-ce la raison pour laquelle il est devenu une cible? En 2009, il avait pourtant contribué de sa poche à la première campagne présidentielle du général Abdel Aziz, arrivé au pouvoir un an plus tôt à la faveur d’un coup d’État. Une note des services de renseignement français adressée en octobre 2008 à l’Élysée indique qu’il « est étroitement lié à l’actuelle junte mauritanienne […] Il est notamment l’un des envoyés spéciaux de la junte à l’étranger, à la fois du fait de contacts privilégiés au Sénégal au Maroc ou en France ». Puis, les relations entre les deux hommes, originaires de la même tribu, ont tourné à l’hostilité. Bouamatou a quitté le pays pour le Maroc, tout en y conservant une place prépondérante dans l’économie. Il possède la principale banque privée, a la haute main sur le commerce des cigarettes américaines, source de sa fortune.
« Il fait partie d’un certain nombre de mécènes qui nous aident, mais nous ne l’avons pas attendu pour nous intéresser à la Mauritanie
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Il figure aussi parmi les généreux donateurs de Sherpa, dont la liste reste confidentielle, même si le nom du financier international George Soros, a déjà été cité. « Il fait partie d’un certain nombre de mécènes qui nous aident, admet le président de l’association, William Bourdon, mais nous ne l’avons pas attendu pour nous intéresser à la Mauritanie. » En fait, l’homme d’affaires s’est rapproché de l’avocat en 2013. Il l’a désigné pour défendre ses intérêts dans un litige autour de la compagnie aérienne Mauritania Airways. À l’époque, son profil interroge certains membres de l’association.
Mais Me Bourdon ne voit rien à lui reprocher. Puis Bouamatou se met à financer des enquêtes de Sherpa sur son pays, comme en témoigne cet e-mail daté du 23 janvier 2014, dont Me Bourdon est l’auteur : « Cher Mohammed, je reviens vers toi sur la question des frais […] ils ne sont plus liés à l’affaire Mauritania Airways, mais aux investigations menées pour l’enquête Sherpa sur Kinross [compagnie minière canadienne spécialisée dans la recherche de l’or et opérant en Mauritanie] et d’autre part, pour l’enquête de la commission d’enquête citoyenne de Mauritanie. Il faut donc que tu fasses deux virements différents : le premier de 50.000 euros à Sherpa (dont tu as déjà les coordonnées bancaires). » Au total, 100.000 euros sont versés à cette occasion à l’ONG.
Un film au scénario « abracadabrantesque »
C’est peu dire que cette familiarité agace à Nouakchott. L’entourage présidentiel accuse Bouamatou d’avoir instrumentalisé Sherpa à son avantage, et l’association de n’être pas très regardante sur ce curieux mélange des genres. Le portrait que l’on dresse du multimillionnaire est bien différent. C’est celui d’un homme qui a profité de sa proximité avec les régimes précédents tout en dirigeant le patronat local, et qui n’admet pas de ne plus être en cour auprès d’Abdel Aziz.
Un épisode digne d’un film au scénario « abracadabrantesque » est venu conforter cette impression. Au printemps dernier, un proche collaborateur de Bouamatou est interpellé par les douaniers à la frontière avec le Sénégal, alors qu’il tente de quitter le pays. L’homme parvient à s’enfuir à pied. Mais il a abandonné sa voiture. À l’intérieur, les gendarmes mauritaniens découvrent deux ordinateurs, quatre téléphones portables et de nombreux autres documents. Ainsi, 11.308 e-mails sont saisis, des ordres de virement bancaire à destination de Me Bourdon et de l’un de ses confrères correspondant au versement d’honoraires, et d’autres mouvements de fonds plus occultes à destination du Maroc, via une société enregistrée en Mauritanie, la Soframa.
« Le dossier contre Bouamatou est entièrement trafiqué », accuse William Bourdon, qui suspecte l’action d’officines pilotées par l’État mauritanien et défend celle de Sherpa. « Aller enquêter sur la Mauritanie est une cause juste », insiste-t-il. À Nouakchott, c’est enquêter sur Mohammed Bouamatou qui paraît légitime.
Pascal Ceaux

(Photo : © A.Morissard/IP3 L’association de défense des droits de l’homme Sherpa est mise en cause pour son rôle auprès de l’homme d’affaires Mohammed Bouamatou, un opposant au régime en Mauritanie. )
Source :  JDD via MSN (France)

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