Lors de sa prestation samedi dernier, dans l’émission de la radio libre « Mauritanides », l’ex-chef d’Etat le Colonel Ely Ould Mohamed Vall a surpris plus d’un auditeur lorsqu’il a déclaré sans sourciller qu’ « aucun mauritanien n’a été déporté » lors des douloureux évènements de 1989 dont nous pansons aujourd’hui les plaies.
Ces déclarations mensongères sont une insulte à un large pan de notre communauté nationale, arbitrairement expulsée des terres de ses ancêtres. Une déformation de l’histoire qui a soulevé l’ire de tous les mauritaniens épris de paix et de liberté et qui s’opposent à la dénégation de cette sombre parenthèse de notre histoire récente.
La question qui effleure toutes les lèvres est de savoir à quelle nationalité appartiennent nos frères négro-mauritaniens déportés à l’époque. De fait, au lieu de se démarquer de se drame,Ould Mohamed Vall essaye de se voiler la face et de jouer au négationniste.
Cette dénégation est d’autant plus surprenante que l’ancien chef d’Etat avait versé de chaudes larmes lors de la commémoration de la mémoire de la shoah. Son discours célébrant l’holocauste résonnent encore dans les oreilles des mauritaniens qui se souviennent qu’il avait déclaré que « ceux qui sont morts dans les camps de concentration étaient mes frères, mes sœurs en humanité. Mon frère, l’enfant de Treblinka. Ma sœur, la fillette d’Auschwitz ».
Autant dire qu’il est tout de même très curieux que cet homme reconnaisse aux autres ce qu’il refuse à ses compatriotes si tant est qu’il les considère ainsi. Dans tous les cas, cette douloureuse parenthèse est entrain d’être fermée avec le règlement définitif du passif humanitaire, enclenché par les autorités actuelles du pays.
En effet, dès son accession au pouvoir le président Mohamed Ould Abdel Aziz a pris à bras le corps cette question et a décidé de la solder pour de bon au grand bonheur de toutes les composantes de notre nation qui ont longtemps souffert de cette sombre partie de notre histoire récente.
Nacerdine Ould Nacerdine
Nacerdineouldnacerdine@yahoo.fr
Ces déclarations mensongères sont une insulte à un large pan de notre communauté nationale, arbitrairement expulsée des terres de ses ancêtres. Une déformation de l’histoire qui a soulevé l’ire de tous les mauritaniens épris de paix et de liberté et qui s’opposent à la dénégation de cette sombre parenthèse de notre histoire récente.
La question qui effleure toutes les lèvres est de savoir à quelle nationalité appartiennent nos frères négro-mauritaniens déportés à l’époque. De fait, au lieu de se démarquer de se drame,Ould Mohamed Vall essaye de se voiler la face et de jouer au négationniste.
Cette dénégation est d’autant plus surprenante que l’ancien chef d’Etat avait versé de chaudes larmes lors de la commémoration de la mémoire de la shoah. Son discours célébrant l’holocauste résonnent encore dans les oreilles des mauritaniens qui se souviennent qu’il avait déclaré que « ceux qui sont morts dans les camps de concentration étaient mes frères, mes sœurs en humanité. Mon frère, l’enfant de Treblinka. Ma sœur, la fillette d’Auschwitz ».
Autant dire qu’il est tout de même très curieux que cet homme reconnaisse aux autres ce qu’il refuse à ses compatriotes si tant est qu’il les considère ainsi. Dans tous les cas, cette douloureuse parenthèse est entrain d’être fermée avec le règlement définitif du passif humanitaire, enclenché par les autorités actuelles du pays.
En effet, dès son accession au pouvoir le président Mohamed Ould Abdel Aziz a pris à bras le corps cette question et a décidé de la solder pour de bon au grand bonheur de toutes les composantes de notre nation qui ont longtemps souffert de cette sombre partie de notre histoire récente.
Nacerdine Ould Nacerdine
Nacerdineouldnacerdine@yahoo.fr
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