Sur appel du Syndicat des Journalistes de Mauritanie(SJM), des journalistes mauritaniens, , ont battu le dimanche 22 avril, le macadam de la direction régional de la sûreté à Nouakchott pour exprimer leur solidarité à Abou Ould Abdel Kader, journaliste de Al Akhbar, brutalisé par la police, mercredi dernier pendant qu’il couvrait une manifestation publique. Protestant contre les bévues policières, les journalistes ont demandé une protection sécuritaire et un meilleur accès à l'information.
Dans leurs slogans étaient écrits « Non à l'entrave de la presse indépendante » ; « Non à l'agression physique et verbale des journalistes de la part des forces de sécurité » « justice contre l'agression d'Abdou. »
Des violences policières condamnées par le président du Syndicat des Journalistes Mauritaniens (SJM), Houcein Ould Meddou qui dans ses protestations a condamné les violences physiques et verbales infligées par la police a Ould Abdel Kader.
Même son de cloche pour le Regroupement de la Presse Mauritanienne (RPM) qui dans un communiqué paru le 22 avril a proteste énergiquement contre cet acte qui n’honore, selon eux ni notre Police, ni notre Démocratie. Exprimant son soutien total avec le journaliste agressé, le RPM exige dans son communiqué, la poursuite des auteurs de cette violence gratuite ainsi que le respect et la protection des journalistes lors de leur couverture des événements.
Des agressions fréquentes sur les journalistes qui ne sont guere condamnées par la Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuelle (HAPA) dont l’un des objectifs est de « garantir, dans le respect de la loi, l’indépendance et la liberté de l’information et de la communication.»
Des répressions fréquentes sur les journalistes qui s’inscrivent en porte à faux par rapport aux modifications apportés à l'ordonnance no 2006-17 du 12 Juillet 2006 sur la liberté de presse en Mauritanie.
Pour rappel, le conseil des ministres a adopté le mercredi 22 juin un projet de loi modifiant certaines dispositions de l'ordonnance no 2006-17 du 12 Juillet 2006 modifiée sur la liberté de presse. Le projet de loi introduit un allègement notable des entraves à la liberté de presse dans notre pays en supprimant les peines d'emprisonnement prévue dans certains article de la loi 2006-017 en rapport avec l'injure et la diffamation envers les particuliers, tout en maintenant les peines d'amendes prévues dans ces cas, dans le souci de protéger les victimes des actes diffamatoires.
Le nouveau texte stipule l'abrogation pure et simple de: l'article 35 qui punit l'offense au Chef de l'Etat, l'article 44 qui punit l'offense envers les Chefs d'Etat et de Gouvernements étrangers, l’article 45 qui punit l'outrage commis envers les ambassadeurs et les diplomates étrangers accrédités en République Islamique de Mauritanie.
Provocation aux crimes et délits
Article 32 : Seront punis comme complices d'une action qualifiée crime ou délit ceux qui, soit par des discours, cris ou menaces, proférés dans les lieux ou réunions publics, soit par des écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images ou tout autre support de l’écrit, de la parole ou de l’image vendus ou distribués dans les lieux ou réunions publics, soit par des placards ou des affiches exposés au regard du public ou par tout moyen de communication audiovisuelle, auront directement provoqué l’auteur ou les auteurs à commettre ladite action, si la provocation a été suivie d'effet. Cette disposition sera également applicable lorsque la provocation n'aura été suivie que d’une tentative de crime.
Dans leurs slogans étaient écrits « Non à l'entrave de la presse indépendante » ; « Non à l'agression physique et verbale des journalistes de la part des forces de sécurité » « justice contre l'agression d'Abdou. »
Des violences policières condamnées par le président du Syndicat des Journalistes Mauritaniens (SJM), Houcein Ould Meddou qui dans ses protestations a condamné les violences physiques et verbales infligées par la police a Ould Abdel Kader.
Même son de cloche pour le Regroupement de la Presse Mauritanienne (RPM) qui dans un communiqué paru le 22 avril a proteste énergiquement contre cet acte qui n’honore, selon eux ni notre Police, ni notre Démocratie. Exprimant son soutien total avec le journaliste agressé, le RPM exige dans son communiqué, la poursuite des auteurs de cette violence gratuite ainsi que le respect et la protection des journalistes lors de leur couverture des événements.
Des agressions fréquentes sur les journalistes qui ne sont guere condamnées par la Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuelle (HAPA) dont l’un des objectifs est de « garantir, dans le respect de la loi, l’indépendance et la liberté de l’information et de la communication.»
Des répressions fréquentes sur les journalistes qui s’inscrivent en porte à faux par rapport aux modifications apportés à l'ordonnance no 2006-17 du 12 Juillet 2006 sur la liberté de presse en Mauritanie.
Pour rappel, le conseil des ministres a adopté le mercredi 22 juin un projet de loi modifiant certaines dispositions de l'ordonnance no 2006-17 du 12 Juillet 2006 modifiée sur la liberté de presse. Le projet de loi introduit un allègement notable des entraves à la liberté de presse dans notre pays en supprimant les peines d'emprisonnement prévue dans certains article de la loi 2006-017 en rapport avec l'injure et la diffamation envers les particuliers, tout en maintenant les peines d'amendes prévues dans ces cas, dans le souci de protéger les victimes des actes diffamatoires.
Le nouveau texte stipule l'abrogation pure et simple de: l'article 35 qui punit l'offense au Chef de l'Etat, l'article 44 qui punit l'offense envers les Chefs d'Etat et de Gouvernements étrangers, l’article 45 qui punit l'outrage commis envers les ambassadeurs et les diplomates étrangers accrédités en République Islamique de Mauritanie.
Provocation aux crimes et délits
Article 32 : Seront punis comme complices d'une action qualifiée crime ou délit ceux qui, soit par des discours, cris ou menaces, proférés dans les lieux ou réunions publics, soit par des écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images ou tout autre support de l’écrit, de la parole ou de l’image vendus ou distribués dans les lieux ou réunions publics, soit par des placards ou des affiches exposés au regard du public ou par tout moyen de communication audiovisuelle, auront directement provoqué l’auteur ou les auteurs à commettre ladite action, si la provocation a été suivie d'effet. Cette disposition sera également applicable lorsque la provocation n'aura été suivie que d’une tentative de crime.
Article 33 : Seront punis de cinq ans d'emprisonnement et de 5 000.000 UM d'amende ceux qui, par l'un des moyens énoncés à l'article précédent, auront directement provoqué, dans le cas où cette provocation n'aurait pas été suivie d'effet, à commettre l'une des infractions suivantes :
1° Les atteintes volontaires à la vie, et à l'intégrité de la personne ;
2° Les vols, les extorsions et les destructions, dégradations et détériorations volontaires dangereuses pour les personnes.
3° Les crimes contre la sûreté intérieure ou extérieure de l'Etat ;
4° l'apologie des crimes de guerre ou des crimes et délits d'intelligence avec l'ennemi.
Ceux qui, par les mêmes moyens, auront directement provoqué à l'un des crimes et délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation prévus par le code pénal, seront punis des mêmes peines.
2° Les vols, les extorsions et les destructions, dégradations et détériorations volontaires dangereuses pour les personnes.
3° Les crimes contre la sûreté intérieure ou extérieure de l'Etat ;
4° l'apologie des crimes de guerre ou des crimes et délits d'intelligence avec l'ennemi.
Ceux qui, par les mêmes moyens, auront directement provoqué à l'un des crimes et délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation prévus par le code pénal, seront punis des mêmes peines.
Dialtabé
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