Je voulais m'abstenir de commentaires mais je me trouve dans l'obligation de dire ce que je pense par rapport à l’article de mon cousin, frère et camarade de promotion SY Alassane Adama. Mr SY, un philosophe pourtant compètent et intelligent, vers ici dans le rôle des griots vantant une nouvelle génération de cadres qui aurait supplanté une élite féodale.
La nouvelle élite antiféodale à laquelle appartiendrait (ou appartient) notre philosophe. J’aimerais bien y croire. Une nouvelle élite à Boghe ? Cette nouvelle génération de cadres n'a pas fait mieux que les anciens même si je partage le caractère féodal de certains de nos ainés. Oui ces derniers étaient, dans leur majorité écrasante, des adeptes du prolongement de l'aristocratie poulaar qui voulait que seuls les "torobes" (Pas tous) se servent de l'état en manipulant des facteurs sociaux par lesquels elle a existé.
Encore qu'il faut faire un distinguo. Cette ancienne élite n'est pas homogène au sens idéologique du terme. Il y eut des antiféodaux; Ces antiféodaux ont été toujours combattus pendant leur vie et même dans leurs tombes.
J’en appelle à la jeunesse pour refuser et d’aller apprendre certains faits qui émaillent l’histoire politique de notre terroir. L’article peu rigoureux et trop politicien de notre philosophe est dépourvu de lumières ; Il est cas-même inadmissible de mettre toute cette ancienne élite dans le même sac. Il y en a des bons et des moins bons exactement à l’image du landerneau politique actuel.
Ce que SY alassane Adama dit n'est pas fondé parce qu'il y'a dans cette ancienne élite, du régime du parti unique et même sous les militaires (Salek, Haidallah, Louly et même Taya), des individualités rares qui ont, par moments, fait leur différence; Les historiens et les hommes rigoureux et honnêtes doivent faire leur travail et produire alors les connaissances politiques dans ce sens. Quand on veut tuer un chien on le taxe d’avoir la rage.
Quand, Senghor voulait assassiner l'intelligence et la vision de Mamadou DIA, Senghor le taxera de fomenteur de coup d'état. La féodalité aidant, les intérêts franco-commerciaux dans le monde de l’arachide étant menacés, Dia succombera au coup monté.
Il ne faut pas justifier une compromission par des attaques blindées contre l’ensemble des acteurs et/ou cadres du passé ; Ce n’est ni élégant encore moins savant pour quelqu’un qui enseigne dans une université, lieu du savoir, de la réflexion croisée, des hypothèses et d’analyses des données sociales.
Mais Mr SY est tout sauf un intellectuel. En effet la nouvelle élite saine, consciente, propre, compétente et engagée dont il parle, nous la connaissons depuis belle lurette. Son bilan est le suivant : Détournements des deniers publics, vols des terres arables pour en faire des habitations, spéculations foncières dont les intermédiaires sont des jeunes souvent agents secrets et parfois désœuvrés.Cette élite a pour métiers préférés :
De côtoyer toute élite gouvernante, de rouler dans de belles voitures, De participer à l'arnaque des terres cultivables (à côté de Thialgou, Thide, Saye, Sarandougou, Carrefoour.), de diviser les pauvres populations entre qui est avec moi et qui est contre moi, d’accompagner tout « président"
fut-il le plus chauvin, de créer des factions sociales, familiales, régionales et tribales, de saboter toute initiative qui n'émane pas d'elle fut-elle bonne et pertinente et d’inviter les victimes à taire leurs revendications légitimes aussi bien culturelles, éducatives, juridiques, économiques, foncières, institutionnelles, financières en encourageant la médiocrité, la couardise et la cupidité dans ses aspects les plus élémentaires.
C’est cette élite que nous bogheens connaissons et non celle que décrit le philosophe de l’UPR. En vérité nous assistons à une autre ère nouvelle. L'ère du cynisme de ceux qui pensent être des intellectuels parce qu'ils savent lire et parler dans la langue de Sarkozy ou d’Obama ou encore de Zine El Abidine en refusant aux autres le droit de lire et d’écrire dans les langues de Mourtodo Diop, de Boubakar Diagana.
C'est une nouvelle ère qui voit l'ambition, l'esprit créateur et la modernité être sacrifiés a l'autel du calcul cupide des profits et pertes et d'un intellectualisme beat, vide et sans envergure si ce n'est celle du fameux diplôme obtenu à l'université.
Ma foi SY Alassane Adama, que je connaissais pertinent par le verbe et l’action et religieusement écouté par Hamidou Ngaidé ou Seme Amadou Bocar s’est métamorphosé en un SY alassane Adama. Je réalise, hélas, tout le contraire via cet intellectualisme ombrageux malmené par l’appétit du pouvoir; Ah!!!! Sy alassane Adama semble aujourd'hui convaincu que le seul moyen d’ETRE est de vendre son âme au pouvoir en prétextant sur les prétendus échecs d’une certaine élite sans que celle à laquelle il appartient n’ait fait son boulot.
Le raccourci et/ou le prétexte usité est bien celui de beaucoup d'anciens qu’Il a attaqué sans vergogne dans son article. Comme quoi, La politique du ventre ou de l'estomac, comme vient de le réaliser SY Alassane Adama, est à portée de mains. Il suffit d'avoir un ami de jeunesse à la présidence du nom de Wagne (Un homme bien instruit) pour alors la pratiquer.
Et pour joindre l'utile à l'agréable, il fallait absolument séduire le président, via un article pour se faire entendre. Mais en vilipendant toute une élite il aurait été plus décent de nous égrener des arguments plutôt rigoureux que politiciens. Je vous croyais "révolutionnaire" convaincu. Hélas ! Voilà le triste sort des soi-disant intellectuels mauritaniens.
Ibri Kossam USA
La nouvelle élite antiféodale à laquelle appartiendrait (ou appartient) notre philosophe. J’aimerais bien y croire. Une nouvelle élite à Boghe ? Cette nouvelle génération de cadres n'a pas fait mieux que les anciens même si je partage le caractère féodal de certains de nos ainés. Oui ces derniers étaient, dans leur majorité écrasante, des adeptes du prolongement de l'aristocratie poulaar qui voulait que seuls les "torobes" (Pas tous) se servent de l'état en manipulant des facteurs sociaux par lesquels elle a existé.
Encore qu'il faut faire un distinguo. Cette ancienne élite n'est pas homogène au sens idéologique du terme. Il y eut des antiféodaux; Ces antiféodaux ont été toujours combattus pendant leur vie et même dans leurs tombes.
J’en appelle à la jeunesse pour refuser et d’aller apprendre certains faits qui émaillent l’histoire politique de notre terroir. L’article peu rigoureux et trop politicien de notre philosophe est dépourvu de lumières ; Il est cas-même inadmissible de mettre toute cette ancienne élite dans le même sac. Il y en a des bons et des moins bons exactement à l’image du landerneau politique actuel.
Ce que SY alassane Adama dit n'est pas fondé parce qu'il y'a dans cette ancienne élite, du régime du parti unique et même sous les militaires (Salek, Haidallah, Louly et même Taya), des individualités rares qui ont, par moments, fait leur différence; Les historiens et les hommes rigoureux et honnêtes doivent faire leur travail et produire alors les connaissances politiques dans ce sens. Quand on veut tuer un chien on le taxe d’avoir la rage.
Quand, Senghor voulait assassiner l'intelligence et la vision de Mamadou DIA, Senghor le taxera de fomenteur de coup d'état. La féodalité aidant, les intérêts franco-commerciaux dans le monde de l’arachide étant menacés, Dia succombera au coup monté.
Il ne faut pas justifier une compromission par des attaques blindées contre l’ensemble des acteurs et/ou cadres du passé ; Ce n’est ni élégant encore moins savant pour quelqu’un qui enseigne dans une université, lieu du savoir, de la réflexion croisée, des hypothèses et d’analyses des données sociales.
Mais Mr SY est tout sauf un intellectuel. En effet la nouvelle élite saine, consciente, propre, compétente et engagée dont il parle, nous la connaissons depuis belle lurette. Son bilan est le suivant : Détournements des deniers publics, vols des terres arables pour en faire des habitations, spéculations foncières dont les intermédiaires sont des jeunes souvent agents secrets et parfois désœuvrés.Cette élite a pour métiers préférés :
De côtoyer toute élite gouvernante, de rouler dans de belles voitures, De participer à l'arnaque des terres cultivables (à côté de Thialgou, Thide, Saye, Sarandougou, Carrefoour.), de diviser les pauvres populations entre qui est avec moi et qui est contre moi, d’accompagner tout « président"
fut-il le plus chauvin, de créer des factions sociales, familiales, régionales et tribales, de saboter toute initiative qui n'émane pas d'elle fut-elle bonne et pertinente et d’inviter les victimes à taire leurs revendications légitimes aussi bien culturelles, éducatives, juridiques, économiques, foncières, institutionnelles, financières en encourageant la médiocrité, la couardise et la cupidité dans ses aspects les plus élémentaires.
C’est cette élite que nous bogheens connaissons et non celle que décrit le philosophe de l’UPR. En vérité nous assistons à une autre ère nouvelle. L'ère du cynisme de ceux qui pensent être des intellectuels parce qu'ils savent lire et parler dans la langue de Sarkozy ou d’Obama ou encore de Zine El Abidine en refusant aux autres le droit de lire et d’écrire dans les langues de Mourtodo Diop, de Boubakar Diagana.
C'est une nouvelle ère qui voit l'ambition, l'esprit créateur et la modernité être sacrifiés a l'autel du calcul cupide des profits et pertes et d'un intellectualisme beat, vide et sans envergure si ce n'est celle du fameux diplôme obtenu à l'université.
Ma foi SY Alassane Adama, que je connaissais pertinent par le verbe et l’action et religieusement écouté par Hamidou Ngaidé ou Seme Amadou Bocar s’est métamorphosé en un SY alassane Adama. Je réalise, hélas, tout le contraire via cet intellectualisme ombrageux malmené par l’appétit du pouvoir; Ah!!!! Sy alassane Adama semble aujourd'hui convaincu que le seul moyen d’ETRE est de vendre son âme au pouvoir en prétextant sur les prétendus échecs d’une certaine élite sans que celle à laquelle il appartient n’ait fait son boulot.
Le raccourci et/ou le prétexte usité est bien celui de beaucoup d'anciens qu’Il a attaqué sans vergogne dans son article. Comme quoi, La politique du ventre ou de l'estomac, comme vient de le réaliser SY Alassane Adama, est à portée de mains. Il suffit d'avoir un ami de jeunesse à la présidence du nom de Wagne (Un homme bien instruit) pour alors la pratiquer.
Et pour joindre l'utile à l'agréable, il fallait absolument séduire le président, via un article pour se faire entendre. Mais en vilipendant toute une élite il aurait été plus décent de nous égrener des arguments plutôt rigoureux que politiciens. Je vous croyais "révolutionnaire" convaincu. Hélas ! Voilà le triste sort des soi-disant intellectuels mauritaniens.
Ibri Kossam USA
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