lundi 23 avril 2012

Départ de Aziz : Des foules battent le macadam.


Des foules de femmes et des jeunes de laCOD se sont donné rendez-vous hier dimanche à l’ancienne maison des jeunes deNouakchott pour organiser une marche sous le mot d’ordre « Aziz dégage » !

Les marcheurs ont sillonné l’avenue Gamal Abdel Nacer pour se diriger ensuite vers le stade olympique où devrait se tenir un meeting pour réclamer le départ sans condition du président. Dans cette ruée vers les grandes artères de la capitale, les manifestants ont fait une démonstration de leur force sous les « vivas » des curieux qui sortaient voir cet ébranlement populaire.

Cette marche des jeunes de la COD intervient dans le cadre de la série de manifestations organisées par l’opposition pour pousser le pouvoir à la sortie, en perspective du futur sit-in prévue par ses leaders devant le palais présidentiel.

La mobilisation d’hier a perturbé considérablement le trafic, mais s’est déroulée jusqu’au crépuscule sans heurts. Les forces de l’ordre, sans doute aux aguets auraient préféré se retenir de toute provocation de la marche, dont l’importance rend toute répression dangereuse à son extension aux autres cercles de la capitale notamment les milieux estudiantins qui pourraient toujours être tenté par de telles conjonctures pour accentuer les pressions sur les autorités.

Dans les banderoles brandies, les piétons demandaient le départ du président mauritanienMohamed Ould Abdel Aziz et l’appeler à épargner au pays les risques de l'affrontement. Les slogans accusaient également le régime de pouvoir dictatorial, de pillage systématique des richesses du pays, exigeant le départ des militaires des commandes du pays.

Rappelons que les partis de la COD avaient organisé début avril neuf marches simultanées dans les neuf moughataa de Nouakchott pour exiger le départ du régime du président Aziz. Ces marches avaient été marquées par les mêmes élans de contestation hostiles au régime, appelant l à la mobilisation populaire pour exiger le départ du président Aziz du pouvoir.

Amadou Diaara




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