Londres - Amnesty International a publié des témoignages sur des tortures et mauvais traitements en Libye, commis par des rebelles et des forces loyales au dirigeant en fuite Mouammar Kadhafi,ainsi que sur l'exécution de détenus par des pro-Kadhafi alors que les insurgés étaient dans Tripoli.
Dans un communiqué publié vendredi, l'organisation de défense de droits de l'homme fait état d'exécutions sommaires de prisonniers dans deux camps militaires proches de Tripoli utilisés par la brigadeKhamis Katiba, dirigée par l'un des fils du dirigeant libyen, Khamis Kadhafi.
Les forces loyales y ont exécuté mardi et mercredi de nombreux prisonniers, alors que les rebelles étaient déjà entrés dans Tripoli, affirme Amnesty. Dans l'un des camps, à Khilit al-Ferjan (sud-ouest de Tripoli), des gardes ont ouvert le feu et lancé des grenades mardi sur environ 160 détenus qui tentaient de s'échapper. Au moins 23 détenus ont pu s'enfuir, dont certains ont été hospitalisés, rapporte l'organisation qui n'est pas en mesure de fournir de chiffre précis des survivants.
Dans un communiqué publié vendredi, l'organisation de défense de droits de l'homme fait état d'exécutions sommaires de prisonniers dans deux camps militaires proches de Tripoli utilisés par la brigadeKhamis Katiba, dirigée par l'un des fils du dirigeant libyen, Khamis Kadhafi.
Les forces loyales y ont exécuté mardi et mercredi de nombreux prisonniers, alors que les rebelles étaient déjà entrés dans Tripoli, affirme Amnesty. Dans l'un des camps, à Khilit al-Ferjan (sud-ouest de Tripoli), des gardes ont ouvert le feu et lancé des grenades mardi sur environ 160 détenus qui tentaient de s'échapper. Au moins 23 détenus ont pu s'enfuir, dont certains ont été hospitalisés, rapporte l'organisation qui n'est pas en mesure de fournir de chiffre précis des survivants.
Dans un deuxième camp, à environ 5 km de là, à Qasr Ben Ghashir, des gardes ont ouvert les cellules de cinq détenus et les ont abattus, entraînant un mouvement de panique des quelque 70 autres prisonniers qui ont réussi à s'échapper, mettant en fuite les cinq gardes en faction, affirme Amnesty.
Dans un autre communiqué, l'association, dont le siège est à Londres, a publié des témoignages recueillis par sa délégation locale en Libye faisant état de tortures pratiquées aussi bien par les rebelles que par les forces loyales au colonel Kadhafi, à Zawiyah, ville côtière proche de Tripoli.
Des responsables des rebelles ont assuré à la délégation locale d'Amnesty qu'ils ne commettraient pas les violations des droits de l'homme qui avaient cours sous le régime deKadhafi, pendant une rencontre à l'école de Bir Tirfas, utilisée comme prison pour les anciens soldats pro-Kadhafi, les mercenaires et loyalistes du régime en déroute.
Toutefois, les conditions de détention y sont apparues extrêmement difficiles, avec par exemple 125 personnes entassées dans une cellule, incapables de s'allonger ou de bouger, selon Amnesty. Un prisonnier a raconté avoir été blessé par balle à la jambe et battu sévèrement au moment de son arrestation alors qu'il était désarmé et qu'il se rendait.
Il a également témoigné que les détenus étaient battus et insultés en prison.
Des prisonniers désignés comme des mercenaires par les rebelles ont indiqué à Amnestyêtre des travailleurs immigrés africains, arrêtés chez eux ou sur leur lieu de travail à cause de la couleur de leur peau.
Amnesty rappelle que la torture était généralisée parmi les forces pro-Kadhafi, notamment à la prison Abou Salim de Tripoli. Des témoignages de viols de détenus par des gardiens ont notamment été recueillis par l'organisation.
Dans un autre communiqué, l'association, dont le siège est à Londres, a publié des témoignages recueillis par sa délégation locale en Libye faisant état de tortures pratiquées aussi bien par les rebelles que par les forces loyales au colonel Kadhafi, à Zawiyah, ville côtière proche de Tripoli.
Des responsables des rebelles ont assuré à la délégation locale d'Amnesty qu'ils ne commettraient pas les violations des droits de l'homme qui avaient cours sous le régime deKadhafi, pendant une rencontre à l'école de Bir Tirfas, utilisée comme prison pour les anciens soldats pro-Kadhafi, les mercenaires et loyalistes du régime en déroute.
Toutefois, les conditions de détention y sont apparues extrêmement difficiles, avec par exemple 125 personnes entassées dans une cellule, incapables de s'allonger ou de bouger, selon Amnesty. Un prisonnier a raconté avoir été blessé par balle à la jambe et battu sévèrement au moment de son arrestation alors qu'il était désarmé et qu'il se rendait.
Il a également témoigné que les détenus étaient battus et insultés en prison.
Des prisonniers désignés comme des mercenaires par les rebelles ont indiqué à Amnestyêtre des travailleurs immigrés africains, arrêtés chez eux ou sur leur lieu de travail à cause de la couleur de leur peau.
Amnesty rappelle que la torture était généralisée parmi les forces pro-Kadhafi, notamment à la prison Abou Salim de Tripoli. Des témoignages de viols de détenus par des gardiens ont notamment été recueillis par l'organisation.
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