Aminetou Mint El Moktar, Presidente de l'Association des Femmes Chefs de Famille(AFCF) La militante des droits de l’Homme Aminétou Mint El Moktar s’est dite lundi déçue par les propos tenus vendredi soir par le Président de la RépubliqueMohamed Ould Abdel Aziz qui a nié l’existence de l’esclavage.
« Nous avons tous compris, malgré les progrès qui ont été réalisés notamment avec l’arrestation des esclavagistes, que la répression aveugle des militants de l’IRA reflétait la position des pouvoirs publics et confirmés par le discours de Mohamed Ould Abdel Aziz.
Nous avons maintenant compris les nouvelles orientations des autorités mauritaniennes », s’est indignée Aminétou Mint El Moktar. « On ne peut pas être dans un Etat de droit et ne pas punir les esclavagistes ni condamner un cas d’esclavage.
« Nous avons tous compris, malgré les progrès qui ont été réalisés notamment avec l’arrestation des esclavagistes, que la répression aveugle des militants de l’IRA reflétait la position des pouvoirs publics et confirmés par le discours de Mohamed Ould Abdel Aziz.
Nous avons maintenant compris les nouvelles orientations des autorités mauritaniennes », s’est indignée Aminétou Mint El Moktar. « On ne peut pas être dans un Etat de droit et ne pas punir les esclavagistes ni condamner un cas d’esclavage.
Masquer totalement l’esclavage dans ce pays, c’est favoriser la déchirure sociale et la désunion. Nous condamnons tout ce qui peut toucher à l’honneur et à la dignité du citoyen mauritanien et particulièrement les victimes de l’esclavage », a rappelé la présidente de l’AFCF. Aminétou Mint El Moktar, qui a condamné l’agression contre Birame Ould Dah Ould Abeid, a exigé, au sujet de l’affaire Oueichita Mint Hamadi,
la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour éclairer l’opinion publique nationale et internationale. « Nous le demandons dans l’intérêt de la stabilité du pays, de l’unité nationale et l’application de la loi », a-t-elle expliqué.
la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour éclairer l’opinion publique nationale et internationale. « Nous le demandons dans l’intérêt de la stabilité du pays, de l’unité nationale et l’application de la loi », a-t-elle expliqué.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire