C’était seulement le mardi passé que s’est tenue la clôture des négociations collectives lancées depuis 4 mois et qui on réuni des représentants du gouvernement d’une part, de certaines centrales syndicales et du patronnât national de l’autre.
La cérémonie de clôture a eu lieu dans une ambiance à laquelle le gouvernement a donné l’élan d’un carnaval ; une cérémonie pour laquelle il a mobilisé tous les fonctionnaires des départements ministériels, le staff du ministère chargé de l’emploi et l’ensemble des membres des structures exécutives de plus de 19 organisations syndicales.
Il est à noter que notre centrale, la CNTM, avait boycotté ces négociations avant leur ouverture le 27 avril passé, en contestant le nom respect des normes légales réquises pour représenter et négocier au nom des travailleurs.
La cérémonie de clôture a eu lieu dans une ambiance à laquelle le gouvernement a donné l’élan d’un carnaval ; une cérémonie pour laquelle il a mobilisé tous les fonctionnaires des départements ministériels, le staff du ministère chargé de l’emploi et l’ensemble des membres des structures exécutives de plus de 19 organisations syndicales.
Il est à noter que notre centrale, la CNTM, avait boycotté ces négociations avant leur ouverture le 27 avril passé, en contestant le nom respect des normes légales réquises pour représenter et négocier au nom des travailleurs.
Malgré tout, nous avons répondu à l’invitation pour participer à la cérémonie de signature de la convention, espérant contribuer à tout acquis versant dans l’intérêt des travailleurs. A notre grande surprise, nous avons premièrement constaté que les représentants des travailleurs à ces négociations n’ont pas été informés du contenu de la convention.
Ayant eu connaissance sur place, du contenu de la convention on a immédiatement manifesté notre mécontentement quant à son caractère très insuffisant, dénonçant par la même voie son écart par rapport aux aspirations légitimes des travailleurs.
En effet le texte qui nous a été présenté a quasiment ignoré les neuf doléances cruciales des travailleurs qui touchent les salaires, la sécurité sociale, la retraite, les problèmes du Personnel non permanent, le tâcheronnat, la mise en place d’un cadre permanant de concertations pour adapter les salaires aux prix chaque 4 ou 5 ans comme il est le cas dans des pays de la sous-région tel que la Tunisie. Une seule doléance a été en partie évoquée.
Indignés par les maigres résultats trouvés, nous nous sommes retirés de la cérémonie, tout en exprimant au préalable notre consternation de nous voir inviter à une pareille cérémonie dédiée au sabotage des droits et aspirations des travailleurs.
La CNTM voudrait à cette occasion réitérer :
- Sa vive condamnation de la démarche obscure suivie pour passer ce texte non négocié .Elle condamne particulièrement la mise en écart des procédures spécifiques de détermination des délégués compétents pour représenter et signer au nom des travailleurs, comme d’ailleurs appliqué dans toutes notre sous région où cette prérogative de négocier appartient aux organisations syndicales les plus représentatives.
- Son rejet catégorique des clauses contenues dans cette convention qui ne satisfont pas le minimum des aspirations légitimes des travailleurs et n’allègent pas leurs souffrances aggravées davantage par la hausse des prix. Cet accord bafoue aussi les lois et règles du travail.
- Sa consternation de la volonté affichée de méconnaitre sa position par les médias officiels (RM, TVM, AMI) dans leurs couvertures médiatiques de la cérémonie.
Le Comité Exécutif
Nouakchott, le 26/8/2011
Ayant eu connaissance sur place, du contenu de la convention on a immédiatement manifesté notre mécontentement quant à son caractère très insuffisant, dénonçant par la même voie son écart par rapport aux aspirations légitimes des travailleurs.
En effet le texte qui nous a été présenté a quasiment ignoré les neuf doléances cruciales des travailleurs qui touchent les salaires, la sécurité sociale, la retraite, les problèmes du Personnel non permanent, le tâcheronnat, la mise en place d’un cadre permanant de concertations pour adapter les salaires aux prix chaque 4 ou 5 ans comme il est le cas dans des pays de la sous-région tel que la Tunisie. Une seule doléance a été en partie évoquée.
Indignés par les maigres résultats trouvés, nous nous sommes retirés de la cérémonie, tout en exprimant au préalable notre consternation de nous voir inviter à une pareille cérémonie dédiée au sabotage des droits et aspirations des travailleurs.
La CNTM voudrait à cette occasion réitérer :
- Sa vive condamnation de la démarche obscure suivie pour passer ce texte non négocié .Elle condamne particulièrement la mise en écart des procédures spécifiques de détermination des délégués compétents pour représenter et signer au nom des travailleurs, comme d’ailleurs appliqué dans toutes notre sous région où cette prérogative de négocier appartient aux organisations syndicales les plus représentatives.
- Son rejet catégorique des clauses contenues dans cette convention qui ne satisfont pas le minimum des aspirations légitimes des travailleurs et n’allègent pas leurs souffrances aggravées davantage par la hausse des prix. Cet accord bafoue aussi les lois et règles du travail.
- Sa consternation de la volonté affichée de méconnaitre sa position par les médias officiels (RM, TVM, AMI) dans leurs couvertures médiatiques de la cérémonie.
Le Comité Exécutif
Nouakchott, le 26/8/2011
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