Le président du parti politique El Wiam Boidiel Ould Homeid a assuré mardi soir, lors d’une conférence de presse, que tout le monde souffrirait des procédures d’enrôlement en cours et qu’il ne faudrait pas non plus que l’on essaie de se l’approprier. Extrait de son intervention.
"J’ai un parent très proche qui est très connu parce qu’il a eu à occuper d’énormes responsabilités dans ce pays, d’ailleurs il est décédé, mais on a refusé à sa fille de s’inscrire parce que lui, il est né à Saint-Louis. Cela arrive à tout le monde mais c’est des problèmes qui sont obligés d’être résolus.
Ce qui se passe aujourd’hui, ce n’est pas l’affaire d’une ethnie contre une ethnie, d’une race contre une race. Personnellement, je ne suis pas encore allé me recenser parce que je considère que ce n’est pas encore le moment.
"J’ai un parent très proche qui est très connu parce qu’il a eu à occuper d’énormes responsabilités dans ce pays, d’ailleurs il est décédé, mais on a refusé à sa fille de s’inscrire parce que lui, il est né à Saint-Louis. Cela arrive à tout le monde mais c’est des problèmes qui sont obligés d’être résolus.
Ce qui se passe aujourd’hui, ce n’est pas l’affaire d’une ethnie contre une ethnie, d’une race contre une race. Personnellement, je ne suis pas encore allé me recenser parce que je considère que ce n’est pas encore le moment.
Je sais qu’il y’a beaucoup de mauritaniens qui le sont de père en fils mais que l’on rejette pour une raison ou une autre. Il ne faut pas que les gens en fassent un problème général. Quand il y’a un recensement, on vous demande si vous êtes sénégalais ou mauritanien.
C’est à lui de justifier s’il est sénégalais ou mauritanien. Il y’en a beaucoup qui sont des sénégalais. Ce problème se pose. Ce n’est pas seulement du côté sud de la Mauritanie. Du côté nord avec le Sahara ou le Maroc, on a ce même problème avec les tribus qui tentent parfois de rentrer en Mauritanie.
On leur pose le même problème et les mêmes questions. C’est la même chose à la frontière Est avec le Mali. C’est normal que des ressortissants des pays frontaliers avec laMauritanie cherchent à avoir la nationalité mauritanienne. J’en ai vu beaucoup.
Tous nos premiers fonctionnaires, ce sont des sénégalais. J’ai travaillé avec eux. Beaucoup d’entre eux ont été naturalisés normalement. Ils ont demandé au Président de la République et par décret, il les a naturalisés.
Cela est normal. Mais, falsifier les documents, c’est inacceptable. Il y’en a des deux côtés et c’est inacceptable. Je ne sais pas ce qui se passe mais je crois que ceux qui font l’enrôlement doivent être prudents pour ne prendre que ceux qui sont réellement mauritaniens.
Je suis né à Ndiago qui est à 16km de Saint-Louis. Donc, on connaît bien ce problème. Donc, cela existe. C’est des problèmes qui trouveront solution. Personne ne peut empêcher à un mauritanien d’avoir ses papiers.
Il y’a eu une erreur parce que pour ce genre de choses, il fallait associer tout le monde aussi bien les partis politiques que la société civile. Tel n’a pas été le cas et ce que nous cherchons à régler. "Babacar Baye Ndiaye
Pour Cridem
C’est à lui de justifier s’il est sénégalais ou mauritanien. Il y’en a beaucoup qui sont des sénégalais. Ce problème se pose. Ce n’est pas seulement du côté sud de la Mauritanie. Du côté nord avec le Sahara ou le Maroc, on a ce même problème avec les tribus qui tentent parfois de rentrer en Mauritanie.
On leur pose le même problème et les mêmes questions. C’est la même chose à la frontière Est avec le Mali. C’est normal que des ressortissants des pays frontaliers avec laMauritanie cherchent à avoir la nationalité mauritanienne. J’en ai vu beaucoup.
Tous nos premiers fonctionnaires, ce sont des sénégalais. J’ai travaillé avec eux. Beaucoup d’entre eux ont été naturalisés normalement. Ils ont demandé au Président de la République et par décret, il les a naturalisés.
Cela est normal. Mais, falsifier les documents, c’est inacceptable. Il y’en a des deux côtés et c’est inacceptable. Je ne sais pas ce qui se passe mais je crois que ceux qui font l’enrôlement doivent être prudents pour ne prendre que ceux qui sont réellement mauritaniens.
Je suis né à Ndiago qui est à 16km de Saint-Louis. Donc, on connaît bien ce problème. Donc, cela existe. C’est des problèmes qui trouveront solution. Personne ne peut empêcher à un mauritanien d’avoir ses papiers.
Il y’a eu une erreur parce que pour ce genre de choses, il fallait associer tout le monde aussi bien les partis politiques que la société civile. Tel n’a pas été le cas et ce que nous cherchons à régler. "Babacar Baye Ndiaye
Pour Cridem
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