En 1992, alors qu’il bénéficiait de l’appui politique d’une majorité indéniable de Mauritaniens, que la démocratie avait le vent en poupe, à la suite du discours de la Baule et que le régime d’Ould Taya était très vulnérable en raison des conséquences désastreuses de la tragédie des années 1989-1990, Mr Ahmed Ould Dadah avait reculé devant l’option de la «rue».
En 2007, alors qu’il faisait jeu égal avec son adversaire de l’époque, Ould Dadah a amèrement avalé la couleuvre des résultats du second tour des élections présidentielles.
En 2008 et après avoir publiquement appuyé le mouvement de rectification opéré sous l’impulsion de l’actuel Président de la République, Ould Dadah change son fusils d’épaule et décide de donner libre cours à des critiques acerbes, indignes de son âge et des us et mœurs de ce pays.
En 2007, alors qu’il faisait jeu égal avec son adversaire de l’époque, Ould Dadah a amèrement avalé la couleuvre des résultats du second tour des élections présidentielles.
En 2008 et après avoir publiquement appuyé le mouvement de rectification opéré sous l’impulsion de l’actuel Président de la République, Ould Dadah change son fusils d’épaule et décide de donner libre cours à des critiques acerbes, indignes de son âge et des us et mœurs de ce pays.
En 2009, Ould Dadah obtient moins de seize pourcent des voix, aux élections présidentielles et tente, à coups d’arguments raffistolés, de faire croire à l’opinion nationale et internationale que les «OVNI » lui avaient volé sa victoire.
Aujourd’hui, alors qu’il est sérieusement concurrencé par des leaders d’opposition commeMessaoud Ould Boulkhair et Boidjel Ould Homeyd, plus pragmatiques, Ould Dadahsemble s’en remettre à des solutions de désespoir, alors que sur le plan électoral, il péserait moins de dix pourcent. Il préconise la révolution, à la mode tunisienne ou égyptienne et va jusqu’à suggérer un coup d’Etat.
Des élections, Ould Dadah ne veut entendre parler que des présidentielles dont il souhaite ardemment l’anticipation.
Mais le plus pathétique dans le cheminement en dents de scie de cet homme politique, c’est sa dernière lettre adressée au Président Aziz, au sujet de (tenez-vous bien !) la mort de feu Ould Ndiayane. Quand on sait que le leader du RFD refuse de rentrer en contact, comme l’y obligent ses responsabilités institutionnelles de leader de l’opposition démocratique, avec les autorités actuelles, directement ou par écrit, au sujet du dialogue politique, un dialogue qui engage l’avenir de tout un pays, on ne peut qu’être surpris de sa promptitude et de sa sollicitude, au sujet de l’assassinat de feu Ould Ndiayane, affaire pour laquelle il a eu tout le loisir d’intercéder auprès des autorités actuelles et de celles qui les ont précédées.
Pourquoi un tel sujet et pourquoi maintenant?
Ould Dadah a certainement voulu, au moment où Boidjel et Messaoud rencontraient le Premier ministre, se rappeler au bon souvenir du Président Aziz en lui faisant un «appel du pied», au sujet d’un sujet qui ne fâche pas ; le Président Aziz a, en effet, lors de sa dernière prestation télévisée, donné son aval public à toute perspective de constitution d’une commission d’enquête, susceptible de faire la lumière sur cette douloureuse affaire.
Aujourd’hui, alors qu’il est sérieusement concurrencé par des leaders d’opposition commeMessaoud Ould Boulkhair et Boidjel Ould Homeyd, plus pragmatiques, Ould Dadahsemble s’en remettre à des solutions de désespoir, alors que sur le plan électoral, il péserait moins de dix pourcent. Il préconise la révolution, à la mode tunisienne ou égyptienne et va jusqu’à suggérer un coup d’Etat.
Des élections, Ould Dadah ne veut entendre parler que des présidentielles dont il souhaite ardemment l’anticipation.
Mais le plus pathétique dans le cheminement en dents de scie de cet homme politique, c’est sa dernière lettre adressée au Président Aziz, au sujet de (tenez-vous bien !) la mort de feu Ould Ndiayane. Quand on sait que le leader du RFD refuse de rentrer en contact, comme l’y obligent ses responsabilités institutionnelles de leader de l’opposition démocratique, avec les autorités actuelles, directement ou par écrit, au sujet du dialogue politique, un dialogue qui engage l’avenir de tout un pays, on ne peut qu’être surpris de sa promptitude et de sa sollicitude, au sujet de l’assassinat de feu Ould Ndiayane, affaire pour laquelle il a eu tout le loisir d’intercéder auprès des autorités actuelles et de celles qui les ont précédées.
Pourquoi un tel sujet et pourquoi maintenant?
Ould Dadah a certainement voulu, au moment où Boidjel et Messaoud rencontraient le Premier ministre, se rappeler au bon souvenir du Président Aziz en lui faisant un «appel du pied», au sujet d’un sujet qui ne fâche pas ; le Président Aziz a, en effet, lors de sa dernière prestation télévisée, donné son aval public à toute perspective de constitution d’une commission d’enquête, susceptible de faire la lumière sur cette douloureuse affaire.
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